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Désenclavement et embellissement de Ouagadougou : De nouvelles infrastructures avant la prochaine saison des pluies

Publié le lundi 7 janvier 2008 à 09h02min

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Le conseil municipal de Ouagadougou, avec à sa tête le maire Simon Compaoré, a procédé jeudi 3 janvier 2008, à une visite de travaux de désenclavement, de réfection et de construction en exécution dans la ville.

Le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré veut s’enquérir de l’état d’avancement des grands travaux entrepris dans la commune. Il s’est donc déporté jeudi 3 janvier 2008, sur les chantiers en exécution, accompagné de ses collaborateurs. Les infrastructures visitées concernent la composante « voirie-drainage » du projet de désenclavement des quartiers périphériques et accès aux services essentiels de la capitale burkinabè. Des ouvrages de taille tels que des ponts, des voies en bitumage ou en aménagement dans les cinq (5) arrondissements de Ouagadougou ont reçu la visite du bourgmestre et des conseillers municipaux. Il ressort de la tournée (qui s’est voulue exhaustive ou presque), que les travaux s’exécutent normalement et que « les infrastructures seront disponibles dans les délais voulus ». En effet, les différentes entreprises chargées d’exécuter les travaux, par la voix de leur responsable respectif, ont promis à Simon Compaoré de finir les ouvrages dans quelques mois. En principe, la prochaine saison des pluies devrait arriver après la fin de la plupart des chantiers.

A chaque étape de la visite, le maire a observé les ouvriers à l’ouvrage, écouté les entrepreneurs et a fait des remontrances. Simon Compaoré a surtout précisé, partout où il est passé, que « tout retard sans motif valable sera purement et simplement sanctionné ». C’est à juste titre qu’il a demandé aux entrepreneurs de signifier dès à présent, les entraves à l’exécution des travaux. Ainsi, il a été relevé que les travaux sont ralentis par endroits à cause des installations de certaines sociétés comme l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL). Le maire s’est alors engagé à prendre des mesures nécessaires en vue de permettre l’avancée sans anicroche, des chantiers. Quitus a été donné aux maires d’arrondissement concernés, d’entreprendre incessamment les démarches appropriées auprès des responsables des sociétés en question.

La réalisation des infrastructures visitées s’inscrit dans un vaste programme engagé par la mairie de Ouagadougou au profit des populations de la ville. L’enveloppe totale allouée à cet investissement s’élève à près de dix (10) milliards (9,850 milliards) de francs CFA, essentiellement financé par l’Agence française de développement (AFD).
A chaque arrondissement, ses ouvrages.

Aucun des cinq (5) arrondissements (Baskuy, Bogodogo, Boulmiougou, Nongr-Maasom ou Sig-Nonghin) n’a été oublié. Ainsi, par exemple, l’arrondissement de Boulmiougou bénéficie de trois (3) milliards pour le bitumage de voies. Il s’agit entre autres des « rue B1 » et « rue B2 ». La rue B1 est composée de la rue 17.407 et de la Rue Boassa. Sa longueur totale est de 3,2 km à bitumer avec cinq (5) dalots et 23 000 ml de caniveaux. Quant à la « rue B2 » elle est constituée des rues 17. 390, 17. 276, 17. 266 et 16. 368. Elle est longue de 6 km à bitumer avec 6 dalots et 1100 ml de caniveaux. Dans le même arrondissement du Boulmiougou, est en train d’être construite la nouvelle Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou.

Cette infrastructure comprend une salle de spectacle de mille (1000) places, un complexe sportif pour sport de mains avec six cents (600) places assises et de terrains d’entraînement, un bloc d’hébergement pour artistes et sportifs, etc. Le coût de financement de la première tranche est de plus de deux cent trente (230) millions de francs CFA. Les entreprises attributaires sont Wend Panga Sarl et S’ART Décor. L’arrondissement de Bogodogo, pour sa part, bénéficie aussi des voies à bitumer et à aménager. En outre, dans l’arrondissement, le pont de Goundry est en construction. Il s’agit selon le maire, d’une « infrastructure compliquée dans sa conception et sa réalisation ».

Trois cent vingt et deux (322) millions de francs CFA sont destinés à sa réalisation. Ce pont situé au secteur n°28 viendra soulager les angoisses des populations à cet endroit en hivernage. De l’avis de l’entrepreneur, Laurent Zango, sa construction s’achèvera avant la prochaine saison des pluies. Un autre pont en construction, cette fois-ci dans l’arrondissement de Nongr-Maasom, est celui situé derrière le Parc national Bangr-Wéogo. Il permettra de relier la route de Kaya à celle de Fada N’Gourma. Le coût de construction de ce pont dénommé « Anna Yélé » est de cinq cent quatre vingt seize (596) millions de francs CFA.

Concernant les deux autres arrondissements (Sig-Nonghin et Baskuy), les travaux en cours concernent le bitumage et la réfection de voiries. A l’issue de la visite des chantiers, le maire Simon Compaoré s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. Il s’est également réjoui du fait que les travaux sont exécutés par les entreprises nationales. Toute chose qui contribue à la lutte contre la pauvreté, selon lui. Le conseil municipal (de 162 conseillers) a visité une dizaine d’infrastructures à l’occasion de la tournée.

Alban KINI

Sidwaya

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