Et ce serait donc probablement pour cette raison que ces deux jeunes garçons (qui n’auraient pourtant pas été pris en fragrant délit), ont été atrocement tués : l’un littéralement égorgé et l’autre, battu à mort, les testicules écrasés. Le Procureur du Faso a été saisi par les familles des victimes, après le constat fait par le commissariat de police de Boulmiougou. Qu’à cela ne tienne, ce double assassinat (dont les auteurs seraient d’une même famille) a profondément terrifié les populations du quartier Samandin. Les jeunes surtout, qui ont même décidé, à leur façon, de rendre justice aux deux infortunés. Il y a donc lieu de redouter un débordement de l’affaire.

Qui voulait assassiner "On gère sans panique" ?

Celui que certains de ses clients appellent affectueusement "On gère sans panique", est tenancier d’un kiosque situé non loin du Théâtre populaire. La veille de Noël, alors que les tout-petits attendaient les cadeaux du père Noël, "On gère sans panique" lui, a reçu la visite de deux clients pas comme ceux qu’il a l’habitude de voir. Retranché dans le kiosque alors qu’il était 2 heures du matin pour faire les comptes de la soirée, il entendit une moto communément appelée "Rainbow" s’immobiliser à côté de son kiosque. Sans trop se préoccuper, "On gère sans panique" continuer de faire ses comptes. C’est alors qu’un homme vêtu d’une tenue militaire, kalachnikov au poing, fit irruption dans le kiosque et le somma de remettre la recette du jour sous peine d’être abattu. Sans hésiter une seconde, il obtempéra. Bien qu’il s’emparât du butin, notre visiteur indélicat tira néanmoins quelques balles sur "On gère sans panique", qui l’atteignirent au bras gauche. Etait-ce vraiment des militaires ou des clients déguisés en militaires ? Toujours est-il que la victime s’en est sortie avec une fracture.

Echangeur route de Pô : grogne des riverains

Depuis le lancement des travaux de l’échangeur route de Pô, des itinéraires-bis ont été tracés pour faciliter le trafic routier dans la zone .Cette initiative, saluée dans un premier temps par les populations riveraines, est devenue un cauchemar au fil du temps. Au-delà du manque à gagner et de la fermeture de certains magasins dans la zone délimitée, la santé des riverains est de plus en plus menacée à cause de la poussière quasi-permanente dans l’air. Cette poussière a occasionné de nombreuses maladies respiratoires, en particulier chez les enfants qui souffrent de rhumes et d’angines. Au début du chantier, un camion-citerne arrosait la voie d’eau dès que le besoin se faisait sentir, et une autre solution palliative avait été trouvée en déposant du granit fin sur un petit tronçon de la voie mais la poussière demeure toujours, mettant ainsi le population en colère contre les usagers qui font de la vitesse. La semaine dernière, les jeunes avaient voulu déposer des cailloux sur la voie, ce qui occasionnerait des accidents.

FBF : Yak se retire, Zambendé seul candidat

L’élection du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF) est prévue pour le 12 janvier 2008. Au plus tard à 15 jours de cette date, le comité transitoire, au regard des nouveaux textes (Règlement intérieur,Titre VI, article 31) avait l’obligation de publier "les listes régulièrement constituées et notifiées au secrétariat général dans les délais requis." En effet, le 28 décembre dernier, le comité transitoire a procédé à l’affichage au siège de la FBF de la liste constituée par le candidat Zambendé Théodore Sawadogo, Directeur général de la LONAB et PCA de l’EFO. C’est à cette occasion que l’on appris le retrait de l’autre candidat lieutenant-colonel Yacouba Ouédraogo, président de l’Office de liaison de l’Afrique de l’Ouest (OLAO). En rappel, le comité exécutif de la FBF est désormais composé de 15 membres.

Le consensus dont la rumeur avait fait cas n’a donc pas eu lieu entre les deux prétendants au poste de président de la FBF. Nous vous proposons la seule liste affichée au siège de la FBF depuis le 28 décembre 2007 et telle qu’elle nous a été transmise, avec le nom du candidat, son poste dans le bureau, et les observations du comité transitoire mises entre parenthèses :

01 - Sawadogo Z Théodore : Président

02 - Kara K Paulin : 1er Vice-président(dossier incomplet)

03 - Djerma Adama : 2e vice-président

04 - Benon Mamadou 3e vice-président(dossier incomplet)

05 - Sy Boureima : commission organisation compétition(dossier incomplet)

06 - Bognini S Edouard : commission technique et developpement

07 - Nion Philippe Néré K : commission finances(dossier incomplet)

08 - Ouédraogo Yacouba : commission centrale des arbitres (dossier incomplet)

09 - Zongo Abdoulaye : commission football féminin (dossier incomplet)

10 - Sanon Daouda : commission football des jeunes

11 - Gnanou Lassina : commission football de masse

12 - Boly Ousmane : commission projet

13 - Lankoandé Sylvain : commission statut et transfert des joueurs

14 - Gadema Salifou : commission médicale (dossier incomplet)

15 - Sidibé Jean : commission audit interne(poste inexistant et dossier incomplet).

Encore une histoire de faux billet de 10 000 F CFA

Il y a quelques jours, au niveau du rond-point des avenues Banbanguida, des Arts, et la rue de Bogodogo, un revendeur de cartes de recharge de téléphonie mobile a failli être victime d’escroquerie sur un faux billet de 10 000 F CFA. Selon les explications du jeune revendeur, un client est arrivé à lui avec un billet de 10 000 F CFA pour l’achat de 2 cartes de recharge de 1000 F CFA chacune. Le revendeur se rendra compte que c’est un faux billet et, soutenu par ses camarades revendeurs, ils auront des discussions avec le client et cela va finalement les conduire au Commissariat central de police. Là où les jeunes revendeurs avouent ne pas en revenir, c’est qu’après explications devant l’agent de police commis pour les entendre, celui-ci dira aux deux parties de repartir, sans même chercher à en savoir un peu plus sur le détenteur du faux billet de 10 000 F CFA, font-ils savoir. Ces jeunes revendeurs relèvent qu’ils font régulièrement face à de faux billets de 10 000 F CFA.

Quartier Cissin : Une poubelle qui intoxique

Des collecteurs d’ordures ont jeté leur dévolu sur un site situé entre sainte Edwige et l’imprimerie Presses nouvelles au secteur 16, quartier Cissin, aux abords du fameux bas-fond "Cissin Baongo". L’existence de ce dépotoir préoccupe les résidents des alentours, obligés de supporter les ardeurs nauséabondes et les fumées des incinérations souvent opérées par certains individus. Les résidents victimes souhaitent l’intervention des autorités municipales pour mettre fin à cette situation d’intoxication qui prend de plus en plus de l’ampleur malgré l’existence d’un site de traitement des ordures réalisé par la mairie et situé juste à 300 m des lieux en question.

Le Burkina se "vend" dans un magazine français

C’est le Burkina qui a été choisi pour ouvrir la nouvelle rubrique internationale du magazine français "Entreprendre", tiré à 60 000 exemplaires. Ce fleuron du groupe de presse Robert Lafont a une audience de 322 000 lecteurs cadres et chefs d’entreprises. Dans son n°27, celui de décembre/janvier, "Entreprendre" consacre 4 pages au Pays des hommes intègres sous le titre : "Burkina Faso : la marche vers l’avenir". Les potentialités économiques du pays sont présentées aux investisseurs français.

L’association "Travail pour tous" recrute

L’Association "Travail pour tous" recrute vingt (20) jeunes pour une formation gratuite en cuisine en vue de leur insertion socioprofessionnelle.

Conditions du recrutement :

 avoir 18 ans au moins et 37 ans au plus ;

 avoir le niveau d’études minimum de la troisième (3e) ;

 avoir un tuteur vérifiable ;

 être immédiatement disponible.

Contacts : 76 51 22 12/78 85 10 68/76 57 55 89/75 00 53 52

Le Pays