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Une lettre pour Laye (4/06/04)

Publié le vendredi 4 juin 2004 à 08h16min

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Cher Wambi,

Quelque trois années après le découpage du territoire national en 13 régions administratives, l’avènement des gouverneurs reste un véritable serpent de mer comme le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sait bien en fabriquer. Jusque-là, en tout cas, tous ceux qu’on disait être dans le secret des dieux ont été démentis par le silence du grand sachem.

Quel nom, en effet, n’avait-on pas annoncé à la tête de telle ou telle région ? Mais voici que pendant que l’attente s’éternise, le Conseil des ministres, en sa séance hebdomadaire du mercredi 02 juin 2004, examine et adopte un rapport relatif à un projet de décret portant institution d’une tenue de cérémonie des gouverneurs de régions, des hauts-commissaires et... des préfets, nous confie-t-on.

L’institution de cette tenue, selon le Conseil des ministres, vise à :

- symboliser l’unité et la présence de l’Etat sur le territoire ;
- mieux extérioriser la dignité de la fonction ;
- susciter davantage de respect envers les dépositaires de l’autorité.

Ce sont, certes, des objets nobles cher cousin, mais j’avoue ne rien y comprendre pour ce qui concerne les gouverneurs des régions, qui ne sont pas encore nommés. Ne met-on pas là la charrue avant les bœufs ? Sans exagération, c’est comme qui choisirait la robe de mariage de la fille avant même sa naissance. Mais sait-on jamais ce que Blaise et sa cour nous réservent dans les jours à venir.

Dans l’attente, cette question, de même que celles relatives à la réforme judiciaire au Burkina Faso et à la célébration de la journée mondiale de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, sera à l’ordre du jour du désormais point de presse du gouvernement, qui sera donné le samedi 5 juin 2004 dans la salle de conférences du ministère des Infrastructures, à partir de 10 h 00.

Alors que jusqu’à présent le premier Burkinabè, entend par là Blaise Compaoré, se refuse à dévoiler ses intentions sur la présidentielle de 2005, la perspective de cette échéance fait déjà des gorges chaudes aussi bien dans les milieux proches du pouvoir que dans ceux de l’opposition. Si dans les premiers cités l’unanimité semble se faire autour du promoteur du développement solidaire, qui est à dix-sept (17) années de règne, dans les derniers, on n’a pas encore fini de s’entre-déchirer.

Aller en effet en rangs serrés à la présidentielle de 2005 pour plus de chance de renverser l’enfant terrible de Ziniaré pour enfin parvenir à l’alternance pacifique semble illusoire. Car, quand dans une seule et même famille on en vient à parler d’enfants légitimes et d’enfants illégitimes, il y a bien des questions à se poser. C’est, hélas cher cousin, la triste image que donne aujourd’hui l’opposition burkinabè, divisée en mille morceaux. Comment faire la différence entre l’opposition vraie, l’opposition gâteau et l’opposition conviviale ?

La passe d’armes entamée au cours de la dernière session parlementaire entre Me Bénéwendé Sankara et Cie, Emile Paré et Laurent Bado de l’opposition burkinabè (OBU), l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) de Me Gilbert Ouédraogo n’est pas près de s’estomper.

Cher Wambi, tu en auras la preuve ce samedi 5 juin au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à l’occasion de la clôture de la première conférence des femmes du Mouvement du peuple pour le socialisme/Parti fédéral (MPS/PS). Ce sera une tribune pour Emile Paré, le "chat noir du Nayala", et le député Laurent Bado pour répondre à la bergère. Il semble qu’ils attendent impatiemment ce jour-là pour présenter leur répertoire de l’opposition burkinabè. Alors, en attendant, qui est vrai opposant au régime de Blaise Compaoré et qui ne l’est pas ?

Question piège, cher cousin, qui risque de ne pas trouver de réponse de si tôt. Mais la querelle de clochers, elle, se perpétuera au détriment de l’alternance. Ce qui ne sera pas pour déplaire au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et à son poulain qui n’en demandaient pas mieux.

- Cher Wambi, dans ma dernière lettre tu as dû apprendre, à travers le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, le courroux des agents de vérification travaillant dans le cadre de l’informatisation du fichier électoral national, à propos du traitement à eux réservé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En réaction le président de ladite institution, M. Moussa Michel Tapsoba, m’a fait parvenir le droit de réponse que je te propose de lire ci-après :

A

Monsieur Passek Taalé

"Dans une page du carnet secret de Tipoko l’Intrigante du 28 mai 2004, il a été aperçu un désaccord entre la CENI et les agents de vérification travaillant dans le cadre de l’informatisation du fichier électoral national. Cela est du moins l’avis des agents de vérification recrutés à cet effet. Tout en éclairant l’opinion publique sur ce que lesdits agents de vérification avancent dans leur propos, je saisis cette opportunité pour porter à la connaissance des Burkinabè les mécanismes mis en place par la CENI pour lui livrer un fichier électoral fiable et sans reproche.

En effet, cent quatre-vingt (180) agents de saisie ont été recrutés par le CENATRIN et payés par la CENI pour la saisie informatique en masse des listes électorales manuscrites qui ont servi à l’organisation des élections législatives du 5 mai 2002. Ils sont payés à raison de vingt-cinq (25) francs l’électeur saisi avec toutes ses références si aucune faute de frappe n’a été constatée. L’agent de saisie perd sa rémunération de 25 F lorsqu’à la vérification, une erreur est décelée sur les références d’un électeur. Il me paraît juste qu’un travail mal fait ne soit pas payé.

Toutes ces informations ont été portées à la connaissance des candidats par le CENATRIN avant le test de recrutement des agents de saisie qui ont composé en toute connaissance de cause. Donc, il ne peut plus y avoir de désaccord entre les agents de saisie et la CENI sur ce sujet. Toutefois, le premier mois de travail (avril) ayant été considéré comme un mois test pour le logiciel dans ses différents compartiments, la CENI a payé les agents de saisie sans tenir compte des erreurs décelées sur leurs copies. En effet, ces fautes pouvaient provenir des ratés du logiciel ou des agents de saisie.

Dans le doute, nous avons préféré faire profiter les agents de saisie. Tous les tests ayant été concluants sur le logiciel, il me semble normal que les règles de départ soient rigoureusement appliquées pour les mois suivants. En ce qui concerne les agents de vérification, ils ont été recrutés au nombre de vingt (20) au départ par le CENATRIN et payés par la CENI. C’est un mécanisme mis en place par la CENI pour confronter le travail des agents de saisie avec les listes manuscrites originales, détecter les erreurs, les corriger manuellement d’abord, accéder par un mot de passe personnel ensuite à la partie concernée de la base de données pour corriger lesdites erreurs et valider la liste traitée.

Les candidats à ce travail ont été informés qu’ils seraient payés à 4000F par jour et par personne pour huit cent (800) électeurs validés sous les conditions suivantes : une erreur décelée après le travail effectué par un agent de vérification lui fait perdre une demi-journée de travail. Deux erreurs ou plus entraînent la perte de toute la journée de travail. Donc, eux aussi se sont engagés en toute connaissance de cause. Après deux semaines de travail des agents de vérification, l’évaluation a montré que le rythme est lent par rapport à la saisie. A quatre mille francs par jour pour huit cent (800) électeurs corrigés et validés, cela signifie que l’agent perçoit 5 F par électeur corrigé et validé. En vue de donner un coup de fouet à la vérification, la CENI a pris deux décisions :
- La première, c’est le relèvement du prix de l’électeur validé à 6 F,
- la seconde, c’est le recrutement de vingt autres agents de vérification pour constituer deux équipes qui travailleront par roulement de huit (8) heures chacune. Les résultats des semaines suivantes montrent que la CENI ne s’est pas trompée dans la recherche de solutions au problème de lenteur.

Un second mécanisme mis en place par la CENI est la constitution d’une équipe de contre vérification composée de dix cadres supérieurs (administrateurs civils et informaticiens) dont le rôle est de confronter le travail des agents de vérification avec les listes manuscrites originales, de détecter d’éventuelles erreurs et de les faire corriger par un informaticien de la CENI auquel un mot de passe personnel est attribué pour accéder uniquement aux pages à corriger dans la base de données. C’est ce dernier mécanisme de contrôle que redoutent et veulent récuser les agents de vérification. Sur la question, la CENI a rencontré à trois reprises les agents de vérification à leur demande et leur a expliqué clairement ceci :

1. Ils ont eu connaissance des règles du jeu avant de composer. Mieux, la CENI a amélioré entre-temps leur rémunération.

2. La CENI n’acceptera en aucune manière une menace ou un chantage de la part de personnes qui se sont engagées dans ce travail en toute connaissance de cause. Elle assimilera toute tentative de perturbation de ce travail à une tentative de sabotage et y réagira en conséquence.

3. En ce qui concerne la sévérité des sanctions contre les erreurs après le travail des vérificateurs, la CENI considère qu’en principe, s’ils font bien leur travail, il ne devrait plus subsister d’erreurs donc plus de sanctions pécuniaires. La CENI a institué la contre vérification pour se prémunir contre un travail bâclé au niveau des vérificateurs. Si les agents de vérification réclament le droit à l’erreur et au travail mal fait, la CENI ne saurait s’y associer en aucune manière.

En effet, aucune erreur n’est tolérable sur les listes électorales définitives. Toute erreur signifie qu’il y a un empêchement d’un citoyen de jouir de son droit de vote, lequel droit lui est conféré par la Constitution de notre pays. En conséquence, la CENI considère qu’en matière d’erreur, c’est la tolérance zéro, d’où la rigueur de la sanction pécuniaire pour obliger les agents de vérification à plus de sérieux dans leur travail ou à se démettre.

Les listes électorales sont une denrée stratégique pour les acteurs du processus électoral et tous ceux qui collaborent à leur établissement et traitement doivent en prendre grandement conscience. Merci à Passek Taalé qui me donne ici l’occasion de revenir sur un sujet d’importance, l’informatisation du fichier électoral, qui a tendance à être relégué au second plan au regard du débat politique actuel."


- Cher cousin, une nouvelle qui te fera sûrement plaisir, comme du reste à bien d’autres personnes qui affectionnent la course des chevaux : le fameux hippodrome international pourrait voir le démarrage de ses travaux fin 2004 début 2005. C’est ce que j’ai en tout cas appris auprès des premiers responsables de la LONAB, qui effectuent en fin de cette semaine une mission en France à cet effet. Il s’agira pour les missionnaires de finaliser avec leurs partenaires parisiens des contrats visant à une parfaite exécution des ouvrages de sorte que le futur joyau soit une référence au niveau du continent.

Dès que cette étape sera franchie, ce ne serait désormais qu’un jeu d’enfants, le budget prévisionnel étant bouclé. Toujours dans le même registre, celui de la LONAB, sache que son directeur général, Zambendé Théodore Sawadogo, vient de rentrer d’une mission en Côte d’Ivoire en sa qualité de président de l’Association africaine des loteries d’Etat. Il y a procédé à la passation de service au niveau du secrétariat général de l’Association. Conformément à la dernière assemblée générale qui s’est tenue à Niamey, c’est le Mali en effet qui remplace la Côte d’Ivoire à ce poste. D’où la raison de ce déplacement au bord de la lagune Ebrié.


- L’autre fois, tu me demandais des nouvelles de ton filleul Roosevelt. Lundi soir, je l’ai rencontré fulminant contre Air Burkina. Si j’ai bien compris ce qu’il m’a expliqué et si ce qu’il a expliqué est vrai, il faut dire qu’il a raison quelque part d’en vouloir à notre nationale du bon voisinage. Dans le courant de l’année 2000, il a passé et réussi à un test de recrutement de stewards et d’hôtesses de l’air, organisé par Air Afrique. Après trois mois de formation à Abidjan, la multinationale, compte tenu de sa situation de faillite, n’a pu effectivement les embaucher.

Les quatre jeunes Burkinabè, des six Africains qui avaient subi la formation, se sont retrouvés sur les carreaux. Au Pays des hommes intègres, ils ont travaillé tantôt avec des sociétés de charters, tantôt avec des organisateurs de voyages qui ont apprécié leur professionnalisme. Parallèlement à ces activités ponctuelles, ils ont déposé des dossiers à Air Burkina. De bureau en bureau, et de dossier en dossier, ils n’ont pas obtenu gain de cause auprès de l’agence. En tout cas jusque-là. Et voilà que, dans les journaux de la place (cf l’Observateur n° 6152 du 31 mai 2004), il découvre que la société recrute des stewards et des hôtesses de l’air. C’est, selon lui, à n’y rien comprendre ! Pour ma part, je lui ai dit qu’il allait vite en besogne, car il pourrait s’agir d’un recrutement complémentaire des agents concernés. En effet, on ne saurait ignorer des agents expérimentés pour recruter d’autres à former. A moins que...


- Cher cousin, ainsi que je le disais dans ma dernière lettre, le procès de l’affaire des fausses cartes grises, dont se sont rendus coupables le sieur Sia Youssouf et compagnie, a eu effectivement lieu le mercredi 2 juin 2004 devant le tribunal correctionnel de Ouagadougou. En attendant le délibéré prévu le 9 juin prochain, la partie civile, représentée par le contentieux de l’Etat, la Direction générale des transports terrestre et maritime (DGTTM), et la Direction générale des douanes, a réclamé à tous les prévenus la somme de 63 671 520 FCFA. Pour en savoir davantage, je t’invite à lire l’Observateur paalga de ce jour, à la page 27.


- Avant de te livrer les quelques éléments du carnet secret de Tipoko l’Intrigante, je dois t’annoncer que ce dimanche 6 juin 2004, malgré mes obligations en ville, je me ferai le devoir d’être des vôtres à la faveur de la coupe de football du préfet de Laye, dénommée coupe de la solidarité, qui se joue ce jour. Mais avant, je serai le samedi 5 juin dans la capitale du Bazèga. Là se joue la finale de la coupe de football du haut-commissaire de ladite province, qui opposera la formation départementale de Kombissiri à celle de Saponé. Voilà une autre occasion de détecter des talents pour renforcer les Etalons pour les défis de la CAN et du mondial. Mais du rêve venons-en à la réalité.


- La grosse frayeur de Christian Boglo ; c’est bien le cas de le dire après les sueurs froides qu’il a eues dans la nuit du vendredi 28 mai dernier. Alors qu’il venait de quitter la station Sport musique télévision (SMTV) à Gounghin où il exerce comme chef des programmes, Christian Boglo, par ailleurs secrétaire général adjoint de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB), a été surpris d’être visiblement la cible d’inconnus à bord d’une voiture de marque Mercedes de couleur blanche.

Selon ses dires, ses poursuivants en voulaient à sa peau puisque par trois fois, ils manquèrent de l’écraser. Il devrait aujourd’hui la vie à son agilité et à son instinct de survie. La brigade de gendarmerie de Baskuy, saisie de cette affaire, n’a pas failli à sa réputation et aujourd’hui, les suspects seraient en lieu sûr. Etait ce vraiment une tentative d’assassinat comme Boglo lui-même s’en convainc ou s’agissait-il d’une intimidation très osée ? Quoiqu’il en soit, nous restons confiant que les pandores éclaireront notre lanterne.


- Les populations du secteur 23 de Ouagadougou et ses environnants vivent dans la panique générale. La plupart des jeunes de ces localités sont plongés dans la toxicomanie. Leur fournisseur de stupéfiants, semble-t-il, est une dame qui ne serait plus inquiétée ni par la police des stupéfiants ni par la gendarmerie. En effet, il est revenu que cette dame, chaque fois qu’elle est interpellée grâce à la collaboration de la population par les forces de sécurité, est sitôt relâchée.

C’est ce qui se serait passé il y a quelques jours seulement ; la bonne dame, dès son retour à son domicile, aurait nargué ses voisins de la zone n°6, qui ont essuyé toutes sortes d’injures. La dealer patentée, à ce qu’on dit, est la veuve d’un délinquant lui-même mort de suite de lynchage par la population. Mère de quatre enfants, c’est la vente de la drogue que cette dame de mauvaise réputation aurait choisie comme activité pour subvenir à ses besoins.

Certains vont jusqu’à accuser l’Action sociale d’intervenir auprès de la police des mœurs et des stupéfiants pour sa libération. Si cette information est avérée, à quelle fin ce département peut-il agir ainsi ? Est-ce parce que c’est un cas social, ou y a-t-il simplement anguille sous roche ? Ce dont il faut s’inquiéter, c’est que la population, qui semble accablée par la dépravation de la jeunesse, s’apprête à se faire justice.

Nos forces de sécurité ont donc intérêt à jouer le rôle qui est le leur, en sévissant comme il se doit contre cette dame au lieu d’attendre que le pire survienne pour aller troubler la quiétude des paisibles populations. Par exemple en la gardant dans ses locaux et de concert avec l’Action sociale, c’est possible qu’une solution sociale soit trouvée.


- La guerre que mène le ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat contre les marchands de carburant frelaté vient de faire une victime, la station-service Mobil de Larlé, ainsi que nous l’apprend le communiqué suivant.

Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat porte à la connaisance des consommateurs qu’une opération conjointe IGAE-Douane a permis d’intercepter un certain nombre de fûts dont les contenus ont été partiellement déversés dans les cuves de la station-service Mobil Larlé non loin de la voie ferrée. Ces produits, d’origine douteuse, ont ainsi pollué le carburant notamment le gasoil dans cette station. Les densités des produits prélevés varient entre 0,866 et 0,894 à 15°C alors que la densité du gasoil de la SONABHY pour la même période est à 0,871 à 15°C. Pour des raisons de sécurité des utilisateurs, les pompes de cette station-service sont mises sous scellés. Je mets en garde les propriétaires ou gérant de la station sus-visée contre toute violation des scellés apposés sur les distributeurs ; les contrevenants s’exposent en cas d’inobservation de cette mesure aux sanctions prévues en la matière par la réglementation en vigueur.

P. le ministre et par délégation, Le secrétaire général du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat Jean-Claude Bicaba

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir.
Ton cousin Passek Taalé.

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