Ce dernier accuserait Barthélémy de l’avoir insulté. Il a alors exigé de Barthélémy qu’il se profère à lui-même les mêmes insultes, ce que le jeune a refusé, se disant étranger à cette affaire. C’est alors qu’il fut battu jusqu’à évanouissement. Grâce à l’intervention de la foule qui avait accouru à son secours, il fut transporté au centre médical Paul VI pour des soins. Il se remet de ses blessures. Une plainte a été déposée contre le commanditaire et les exécutants de l’agression.

Ouagadougou : un fou crée la panique dans une cour

Il avait les cheveux sales et hirsutes et tenait en main une boîte. Ce fou s’est introduit dans une concession à Ouagadougou alors que le chef de famille était absent, laissant seulement une femme à la maison. Prise de panique à la vue de l’invité indésirable qu’elle observait à travers les vitres de sa maison, elle ira vite s’enfermer, dans l’attente que le fou se résolve à quitter la cour . Cela fut fait. Mais plutôt que de s’éloigner, ce dernier alla s’asseoir devant la porte d’entrée de la maison, se transformant en vigile. La femme profita alors de l’occasion pour alerter ses voisins qui réussirent à chasser le malade mental. Ce n’est pas la première fois que des malades mentaux s’introduisent dans des habitations familiales.

Par le passé, un fou aurait fait la même chose et son passage aurait causé la mort d’une femme et de son enfant. Alors gardez vos maisons bien barricadées quand vous n’êtes pas sûr d’avoir laissé à la maison quelqu’un qui puisse faire le poids !

CDP/Sig-Noghin : un militant se dit menacé de mort

Amadou Ouali Déra est militant du CDP et président de l’Union des jeunes CDP du secteur 21 de l’arrondissement de Sig-Noghin. Dans un écrit qu’il a fait parvenir à notre rédaction, il dit avoir été menacé de mort, au téléphone, par une responsable politique influente du CDP dans l’arrondissement. Celle-ci aurait menacé d’invoquer des fétiches, pour punir Déra d’avoir médit d’elle au cours d’une réunion du parti. Accusation que Dera récuse dans la lettre adressée à notre Rédaction.

UPB : 48 heures de grève

Les élèves de l’Institut universitaire de technologie de l’Université polytechnique de Bobo Dioulasso (UPB) ont observé les 17 et 18 décembre derniers, une grève de 48 heures, pour, disent-ils, protester contre la répression académique dont certains d’entre eux seraient victimes.

Poa : la fête du poulet

La commune rurale de Poa, située à 70 km de Ouagadougou, dans la province du Boulkiemdé, vibre du 22 au 24 décembre 2007 au rythme de la 8e édition des journées du poulet.

Ce grand rendez-vous annuel des meilleurs aviculteurs de la région du Centre-Ouest et d’ailleurs, se déroule autour du thème "Femmes et aviculteur village", et est placé sous le parrainage de la ministre de la Promotion de la femme, Céline Yoda. Les ressortissants de la localité, réunis au sein de l’association Action vitale, initiatrice de l’événement, annoncent une participation record des groupements d’aviculteurs et des grilleurs traditionnels. Avis donc aux acheteurs professionnels et mordus de viande de volaille nature !

Gaoua : le collectif CGT/B de Gaoua vision ne Bory Bana

Le 13 décembre 2007, date anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, les militants du collectif CGT/B de Gaoua ont marqué le deuil par un brassard noir. Le clou des activités de cette date anniversaire aura été la mobilisation des militants au siège du MBDHP pour visionner deux films : Bory Bana et un autre film portant sur un tir croisé sur la liberté de la presse. Le président du collectif, Simplice Détouré Da, a indiqué que la grande mobilisation, ce jour-là, témoigne du refus d’accepter le non-lieu prononcé par la justice.

AG du Comité local de jumelage Mably-Pô sous haute surveillance policière

Le samedi 22 décembre dernier était jour particulier et incertain dans la vie du Comité local de jumelage Mably (France) - Pô. Et pour cause, une Assemblée générale convoquée ce jour devait aboutir à l’élection de nouveaux membres du comité que dirigeait depuis plusieurs années, Dramane Touhogobou. La tension était vive à la mairie de Pô, au regard des enjeux. Ce comité local, aux dires de plusieurs personnes, est un business assez rentable. Car, fait-on remarquer, "il y a l’argent dedans".

C’est donc très conscientes de la situation qui prévaut dans cette "boite" que les autorités communales ont fait déployer un impressionnant cordon de sécurité pour parer à toute éventualité. Mais cette AG tant attendue n’a pas eu lieu. Car, semble-t-il, certains ne disposaient pas de cartes donc ne sauraient participer au vote, ce qui ne les arrangeait pas parce qu’ils n’allaient pas pouvoir voter pour leurs candidats préférés.

Les débats à ce sujet étaient très houleux et le maire Henri Koubizara a eu la présence d’esprit de mettre fin à cette rencontre autour de 11h30 afin de permettre aux uns et aux autres de disposer de leurs cartes d’ici fin janvier. Les choses n’étaient pas aussi faciles mais grâce à la police qui veillait constamment au grain, le pire a été évité. Et rendez-vous a été pris pour février prochain en attendant que tout rentre dans l’ordre.

Session budgétaire de la commune de Garango : un besoin financier énorme

Le conseil municipal de Garango a procédé, lors de sa session ordinaire les 20 et 21 novembre 2007, à l’examen et à l’adoption de son budget primitif 2008. C’est un budget estimé à 82.693.226 de F CFA. Il représente une régression par rapport au budget de l’année précédente qui était estimé à 110.720.842 de F CFA. Soit une différence estimée à plus de 28 millions de F CFA.

Ce budget primitif 2008 est déficitaire, alors qu’au niveau du plan d’action communale de cette année figurent de grands chantiers qui nécessitent d’énormes financements. Il s’agit de la construction du marché central de Garango, de la mairie et du marché à bétail de Ouarégou. " Le besoin financier est énorme", a reconnu Emmanuel Bancé, le secrétaire administratif de la mairie. Pour cela, le bourgmestre, André Zouré et son équipe comptent beaucoup sur l’appui financier des partenaires au développement.

Un Samo docteur à Paris

Notre confrère Cyriaque Paré, précédemment responsable de la communication à l’ambassade du Burkina en France, a soutenu le vendredi 21 décembre à l’université Bordeaux 3 (France) sa thèse de doctorat en sciences de l’information et de la communication. Elle a pour titre " Les médias et la société de l’information en Afrique de l’Ouest : enjeux, discours et appropriations".

La soutenance a été sanctionnée par la mention "Très honorable avec les félicitations du jury".

CEB de Bobo : réduire les échecs scolaires

Des Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de Bobo Dioulasso, à savoir CEB Bobo V, et CEB Bobo III ont tenu les 17 et 18 décembre 2007, leurs conférences pédagogiques annuelles autour de la problématique de l’amélioration des résultats scolaires. Pour ce faire, les échanges ont porté sur deux thèmes. Un thème principal qui s’intitule "Les plans d’amélioration individuel et collectif", et un thème secondaire portant sur le système d’évaluation des agents de la Fonction publique. L’inspecteur Drissa Zerbo a dirigé la conférence pédagogique de Bobo III. Alain Birba et l’inspectrice Natacha G. Toé ont encadré les échanges de celle de Bobo V.

Floby à la rencontre des jeunes

Le Samusocial est une ONG burkinabè qui s’occupe des enfants dans la rue de Ouagadougou. Une équipe composée d’un travailleur social, d’un infirmier et d’un chauffeur accueillant, sort chaque nuit dans les rues de Ouagadougou, à la rencontre des enfants et jeunes, sur leurs sites de vie. Pour Noël, l’équipe distribuera de la nourriture aux jeunes, et a déjà invité le chanteur Floby, lui-même ancien enfant de la rue, à se joindre à elle pour aller à la rencontre des jeunes.

Baptême de rue : une faute sur le nom du professeur Ki-Zerbo ?

Le 4 décembre 2006, disparaissait le professeur Joseph Ki-Zerbo, historien et homme politique burkinabè. Pour lui rendre hommage, une année après sa mort, le conseil municipal de Ouagadougou a rebaptisé la rue Agostino Neto (la rue 4.34) au quartier Koulouba, de son nom. Mais, on se demande si la pancarte ne comporte pas de faute. En effet, il y a un K minuscule au nom Ki-Zerbo, laquelle lettre s’écrit généralement en majuscule. Si c’est une bourde, la mairie de Ouaga doit rectifier le tir pour que l’hommage à cet grand intellectuel n’en souffre pas.

Les enfants de la rue en fête

La CIJER est un réseau d’associations qui travaillent avec les enfants vivant dans les rues de Ouagadougou. Elle regroupe six associations (ANERSER, TECHAS, Keoogo, la Croix-rouge, Taab Yinga et le Samusocial Burkina Faso), et une structure étatique : (l’AEMO).

Cette année, les membres de la CIJER ont décidé d’organiser en commun leurs fêtes de fin d’année, pour que les enfants vivant dans la rue puissent profiter de cette période de réjouissances comme les autres enfants.

Par souci de préserver les acquis de stabilisation des enfants hébergés dans les centres des différentes structures, la CIJER a décidé d’organiser deux journées distinctes : une pour les enfants hébergés, une autre pour les enfants vivant toujours en rue.

Des artistes sont invités à venir présenter un spectacle aux enfants et jeunes hébergés. Ils assisteront à un spectacle de marionnettes présenté par la compagnie Musafiri (Malone Kinza N’Sele), ainsi qu’à plusieurs prestations musicales. Les musiciens invités, Bouba et Barnabé, sont eux-mêmes d’anciens enfants de la rue, qui percent aujourd’hui dans la musique.

Un concours de danse sera également organisé entre les enfants.

Le Pays