Notre pays accueille les 26 et 27 novembre 2004 le Xe sommet de la Francophonie. Les différentes commissions qui ont été mises en place pour préparer l’événement sont à pied d’œuvre depuis pour assurer un franc succès à cette grande fête francophone.

Au nombre des fourmis commis à ces préparatifs il y a le comité de pilotage, relevant de la Francophonie, et le comité national d’organisation, relevant du Burkina. Les deux comités travaillent en tandem et c’est ensemble qu’ils sont en train de mettre les petits plats dans les grands pour le bon déroulement de ce sommet.

Après février 2004 à Ouagadougou et mars 2004 à Paris, la troisième réunion conjointe de ces deux comités s’est tenue à Ouagadougou du 31 mai au 2 juin 2004. Durant 72 heures, ils ont passé au peigne fin les préparatifs de ce sommet à travers les rapports de différentes commissions. Lisant le procès-verbal de la rencontre, Paul Ismaël Ouédraogo, délégué général du Comité national d’organisation du sommet de la Francophonie (CNOF), a déclaré qu’ « à ce stade, les engagements communs ont été respectés ».

Quant à Ousmane Paye, conseiller spécial du secrétaire général de l’OIF et président de la délégation du comité de pilotage, il a soutenu que « cette rencontre a abouti à des conclusions que je considère très importantes. Fort de tout ce que nous avons vu, je crois que nous pouvons faire un rapport positif à nos autorités. Il n’y a pas d’inquiétude, le Burkina sera fin prêt pour novembre 2004 ». Avant de conclure que le sommet de Ouagadougou sera « un grand sommet, un sommet original », Ousmane Paye a fait quelques observations sur le procès-verbal de la rencontre. Roger Dehaybe, administrateur général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), a eu des mots aimables pour le Burkina : « j’ai participé à tous les sommets de la Francophonie, mais c’est la première fois qu’un sommet se prépare dans le délai et est bien organisé, bien structuré ».

Notre ministre des Affaires étrangères, Youssouf Ouédraogo, s’est également félicité des conclusions de cette rencontre, dont l’ambition affichée était de faire en sorte que tout le monde travaille ensemble « pour le raffermissement de la famille francophone ». Il a encouragé les uns et les autres à ne pas « baisser les bras, car nous sommes sur la dernière ligne droite et la réussite de ce sommet sera la réussite de chacun de nous ».

Avant de quitter Ouagadougou, rendez-vous a été pris pour la quatrième réunion conjointe, qui se tiendra en septembre prochain à Paris. Le Xe sommet de la Francophonie, rappelons-le, aura lieu sous le thème « La Francophonie, espace solidaire pour un développement durable ».

L’observateur