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Le roi du Maroc en voyage officiel au Burkina

Publié le mercredi 2 juin 2004 à 09h18min

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Les 14 et 15 juin prochains, le Burkina va accueillir un hôte de marque : le roi Mohamed V du Maroc. Le jeune roi devrait saisir l’occasion pour raffermir les relations déjà actives entre le Burkina Faso et le Maroc. Kantigui constate que du côté du ministère des Affaires étrangères, c’est déjà le remue-ménage, pour réserver un accueil digne d’intérêt à l’hôte de marque du Burkina...

Collaboration entre presse et sécurité : La sonnette du ministre Djibrill Bassolé

Kantigui a ouï dire que le ministre de la Sécurité, M. Yipène Djibrill Bassolé vient d’adresser une lettre on ne peu plus claire, aux patrons des pandores et de la police, afin qu’ils travaillent activement à une meilleure collaboration entre la presse et les agents de sécurité. Et ce, en ces termes : "La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai 2004, a été l’occasion pour les hommes des médias, de dénoncer et de fustiger certains comportements des agents de sécurité vis-à-vis des journalistes dans l’expression de leur droit de recherche, de publication des informations et de protection des sources (interdiction d’accès, retrait de matériels de travail, interpellations, intimidations, etc.).

S’il est indéniable que certains hommes de médias, par manque de professionnalisme, ont parfois des comportements exaspérants devant des situations où l’action prime, ou développent des idées qui font douter de leur bonne foi, il est aussi vrai que ces situations ne sauraient en aucun cas justifier les réactions des forces de sécurité ci-dessus évoquées.

Aussi, ai-je l’honneur de vous inviter d’une part, à instruire vos personnels sur les droits et devoirs des journalistes dans leur recherche de l’information, sur les comportements adéquats de l’agent de sécurité à l’endroit des professionnels des médias et d’autre part, à prendre toutes les dispositions utiles afin de faciliter l’accès du journaliste à l’information et améliorer la qualité des rapports entre les médias et vos personnels.

La sécurité de la population passe aussi par la connaissance par celle-ci de la situation de son environnement. Presse et sécurité se doivent donc de collaborer afin d’assurer à cette population une bonne et saine information.

J’attache donc du prix à l’exécution diligente de ces instructions".

Voilà qui en dit long et Kantigui espère que ce message sera suivi de grands effets...


Affaire : Sidwaya/Me Kyelem, que de médiateurs !

Des témoignages de sympathie et de soutien à Sidwaya et à ses journalistes se font de plus en plus nombreuses et importantes, depuis l’annonce de cette affaire dans notre quotidien. Des personnes physiques comme morales se portent volontiers à rechercher une médiation entre les deux parties.

Le premier à se manifester, fut le professeur Moctar Tall, directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), suivi de la Société des éditeurs de la presse privée présidée par notre confrère Chérif Sy de l’hebdomadaire "Bendré", de l’Association des journalistes du Burkina (AJB) dirigée par Jean-Claude Méda, de l’Observatoire national de la presse (ONAP) du doyen Bassirou Sanogo qui a fait publier un communiqué de presse. Le dernier soutien et pas des moindres est venu de l’Union de la presse francophone (UPF) dont le siège est à Paris. A toutes ces bonnes volontés, à tous ces Burkinabè de l’étranger qui ne cessent de nous appeler, à tous ces nationaux et lecteurs, la direction générale et tout le personnel des Editions Sidwaya leur sont reconnaissants.

Certes, la médiation n’a pas encore abouti, mais l’espoir est permis.


CGD et PNUD : un partenariat fructueux pour le renforcement de la société civile

Kantigui vient d’apprendre que les résultats du 1er forum national de la société civile tenu en décembre 2002 à Bobo-Dioulasso ont été édités en huit cents (800) exemplaires. Diffusé via les six ateliers régionaux que le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisés pour la mise en place des caucus des Organisations de la société civile (OSC) sur les questions essentielles du développement durable.

Kantigui constate que le document constitue un cadre de référence des organisations de la société civile. Kantigui apprend par ailleurs qu’au-delà de sa réédition et sa mise sur CD-ROM (dupliqué en 1 000 exemplaires), le document peut être consulté grâce à un site web aujourd’hui opérationnel. Il contient des informations sur plus de 460 OSC opérant effectivement dans toutes les régions du Burkina. Un centre de documentation multimédia permet non seulement de consulter le document en version électronique mais aussi d’avoir des informations relatives à toutes les études et à l’actualité sur les OSC.

Tout cela est le fruit d’un partenariat entre le PNUD et le CGD, engagé depuis novembre 2003. Lequel a permis de mettre à la disposition du CGD, un financement destiné à mettre en œuvre le projet de suivi des résultats du 1er forum national des organisations de la société civile.

Autres activités réalisées grâce à ce partenariat, la formation des leaders, la participation active du CGD au forum Assemblée nationale/société civile, l’assemblée générale de mise en place du comité national de suivi du code de bonne conduite des organisations de la société civile du Burkina, etc. Et bien des perspectives. Voilà qui rencontre les encouragements de Kantigui...


Les ressortissants de Yako enfin unis ?

De sources concordantes recueillies par Kantigui, à l’instar des autres départements de la province du Passoré, les ressortissants du département de Yako à Ouagadougou ont pris l’initiative de créer un cadre associatif de développement qui vise à regrouper l’ensemble des filles et fils en vue de contribuer au développement du département de Yako.

Pour ce faire, un comité préparatoire a été créé le 26 mars 2004 pour élaborer les textes de base et conduire le processus de mise en place de l’association.

Ainsi, des projets de statut et de règlement intérieur ont été produits puis amendés lors des rencontres du 16 avril et du 15 mai 2004.

Dans cette dynamique, Kantigui note que l’assemblée générale constitutive de l’Association pour le développement du département de Yako est prévue pour le 5 juin 2004 à 9 heures à la Maison des jeunes et de la culture de Yako.

Elle a été convoquée par le président du comité provisoire d’organisation, M. Mathieu Bêbrigda Ouédraogo.

A l’ordre du jour, examen et adoption des textes portant création de l’association, mise en place du bureau exécutif de l’association.


Action sociale : malversations ou règlements de comptes ?

Dans ce feuilleton épicé du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale , qui fait couler beaucoup de salive dans les cabarets et autres bars, l’épilogue est tant attendu.

"Malversations" ou règlements de comptes ? Voilà l’interrogation qui divise les Burkinabè.

Kantigui qui sait que là où il y a la fumée, il y a le feu, n’a pas manqué de fouiner pour en savoir plus. Et premier constat, le dicton "qui ne dit mot, consent" est battu en brèche.

La principale incriminée , voire la victime c’est selon, n’est pas restée les bras croisés. Avec détails et preuves brandies, elle se disculpe et recherche cette main cachée qui veut la salir et pourquoi ?

Avec le syndicat les rapports sont durs et conflictuels, avec des agents c’est le même constat. Seulement question.

Pour des raisons de conflits professionnels faut-il user de méthodes déloyales pour combattre "l’ennemie" ? Kantigui qui s’est intéressé au dossier, sait que le mobile du règlement de comptes est plus plausible. Des malversations, on peut en parler, mais lorsque des personnes indexées dans des passations de marchés peuvent être des témoins, il faut pousser l’investigation, car des témoignages précis peuvent battre en brèche la thèse de la malversation. Des engagements pris par certains prestataires le prouvent. En ce qui concerne précisement les groupes électrogènes, c’est le cas. Des documents confidentiels que Kantigui a vu passer, cette affaire a fait beaucoup de bruit. La leçon des choses est qu’aucun responsable n’est à l’abri des règlements de comptes.

Deuxième leçon, à l’heure de la bonne gouvernance, l’administration publique doit sanctionner ces agents qui se livrent à la délation de leur responsable sous le couvert de relations politiques ou de parenté. Parole de Kantigui.


Crise à l’UNIR/MS : le tribunal administratif a tranché

Le Tribunal administratif de Ouagadougou, en son audience du 27 mai 2004, a rendu son verdict dans l’affaire qui opposait MM. Jean Hubert Bazié et Hamidou Diao au ministère de l’Administration territoriale et à l’équipe de Me Bénéwendé Stanislas Sankara. L’action engagée par Bazié et Diao a été déclarée irrecevable pour cause de forclusion.


Affaire de parcelle du secteur n° 15 : le président du Faso appelé à la rescousse

Il est parvenu à Kantigui, copie d’une lettre ouverte adressée au président du Faso, au sujet d’une affaire de 1200 m2 de parcelle au secteur n° 15 de Ouagadougou. De quoi s’agit-il ? Mme Bahma K. Juliette, à qui le terrain a été attribué en octobre 1999, pour bâtir un établissement secondaire et qui s’est acquitée des différentes taxes, se dit brimée par le ministère de l’Administration territoriale, un ancien député bien introduit dans le milieu du sport et un conseiller technique du ministère des infrastructures... sont indexés.

Et ce, bien que la justice burkinabè, saisie, ait tranchée en sa faveur ! Aussi lance-t-elle un cri du cœur à l’attention du président du Faso afin qu’il "fasse respecter le droit, la légalité’’. Kantigui espère que l’utilité publique (établissement secondaire) qui n’est plus à démontrer va peser dans la balance. Et que ce terrain ne sera pas retiré à madame la fondatrice. Si le contraire était fait, alors le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation créerait un précédent. Alors, il serait obligé de prendre son bâton de pèlerin pour régler tous les conflits de ce genre. Surtout avec les espaces verts vendus à "des marchands de sommeil". Mme Balma K. Juliette, elle au moins pense à l’avenir de ce pays en formant sa jeunesse. Alors balle à terre. Parole de Kantigui.


Les dommages d’un tir au sort

Les recrutements des enquêteurs pour l’évaluation du projet S.A.S.D.E menés les 24 et 25 mai derniers dans les districts sanitaires de Tenkodogo, Ouargaye et Zabré, continuent d’alimenter les causeries dans des milieux dans la ville aux "cailloux blancs’’. Et pour cause ?

A la fin de la formation de 2 jours à Koupéla, en lieu et place d’un post-test sélectif, les formateurs ont, on ne sait trop pourquoi, soumis les candidats à un tir au sort qui a fait de véritables mal chanceux au nombre desquels des étudiants venus de Ouagadougou qui se sont ainsi retrouvés dans un engrenage : comment payer les 2 nuits d’hôtel et les frais de transport retour sur Ouagadougou ?

Le sort de ces malheureux étudiants a ému plus d’un de sorte que l’on se pose des questions sur la justesse et l’objectivité de ce tir au sort.


Mise en place des démembrements de la CENI : la communauté musulmane de Koupéla en ébullition

La mise en place des démembrements de la CENI crée des remous dans certains milieux à Koupéla. En témoigne une lettre adressée au haut-commissaire de la province. Lettre dans laquelle le 17 mai 2004, la communauté musulmane de Koupéla semble rejetter la présence de M. Zacharia Kouanda comme leur représentant dans les structures provinciales de la CENI.


Une délégation du géant américain de logiciels informatiques au Burkina

Les efforts du gouvernement burkinabè en vue de réduire la fracture numérique entre les pays développés et les pays du Sud pourraient bientôt porter fruit. En effet, Kantigui a ouï dire qu’une importante délégation du géant américain de logiciels informatiques Microsoft dont notre compatriote Félix Yé, manager du programme de partenariat éducatif entamera dès le début de ce mois de juin une tournée chez nous et dans 18 autres pays d’Afrique francophone au sud du Sahara.

Ce programme qui est une contribution de la firme internationale aux efforts des gouvernements africains pour la réduction de la fracture numérique entre le Nord et le Sud, consiste en une assistance sous forme de bourses de formation pour enseignants confirmés et futurs enseignants afin de favoriser la maîtrise des TIC comme outils mais aussi comme matière d’enseignement dans les curricula des établissements d’enseignement.

Outre la donation à titre gracieux de logiciels spécifiques ou la minoration des prix du matériel informatique, ce programme vise également la facilitation de l’acquisition et la mise à disposition d’ordinateurs de seconde main, remis à neuf, aux structures chargées de l’éducation et à leurs partenaires ONG nationales et associations à but non lucratif soutenant l’éducation.

Quand on sait que ce programme a démarré depuis 2003 pour la partie anglophone du continent africain, on ne peut que souhaiter sa mise en œuvre effective pour la partie francophone de ce programme sous la conduite de M. Félix Yé, ancien directeur général de la modernisation de l’administration et coordonnateur national du Programme d’appui à l’administration (PAA)...


L’APL n’est pas une poubelle

Depuis toujours, Kantigui fait état du nomadisme politique, des retournements de veste, du manque de conviction dans des milieux politiques.
Il est parvenu à Kantigui une déclaration de la présidente de l’Alliance pour le progrès et la liberté (APL) dans laquelle celle-ci se plaint des agissements du député Abel Toussaint Coulibaly. Ce dernier, élu député sur la liste APL de la région du Mouhoun et ayant démissionné depuis septembre 2003 est revenu dans son ancien parti. Mieux, il prend contact, selon la déclaration, avec les autorités communales de Dédougou au nom de l’APL pour la mise en place des démembrements de la CENI.

Kantigui retient dans la déclaration ce cri de révolte de la présidente de l’APL qui affirme que son parti n’est pas une poubelle et que le député dont il est question n’est plus membre de l’Alliance pour le progrès et la liberté.

Kantigui retient aussi qu’il ne s’agit, dans la déclaration, que de bruits qui parviennent à la présidente de l’APL.

Kantigui qui sait bien que ces agissements ne manqueront pas de faire des vagues suit, comme d’habitude, cette affaire pour vous.

Kantigui
Sidwaya

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