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<I>Pot-Pourri</I> : Ouahigouya : les cambrioleurs sont de retour

Publié le vendredi 16 novembre 2007 à 13h53min

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Après une longue période d’accalmie vécue par les populations, ces derniers temps, les cambrioleurs refont malheureusement surface dans la commune de Ouahigouya. Dans la nuit du 8 novembre dernier au secteur 7, c’est toute une concession qui a été cambriolée par les malfrats, qui ont emporté la somme de 50 000 F CFA appartenant à une septuagénaire, des téléphones portables et des pagnes, selon les victimes.

Ces vols étranges sont en fait très fréquents dans les secteurs 1 et 13 à l’approche des fêtes de fin d’année. Un photographe-cameraman a témoigné avoir été victime d’un cambriolage au secteur 13 au moment où il filmait un mariage aux environs de 23 h. Face à cette recrudescence de l’insécurité, il est temps que les vaillants agents de la sécurité redoublent d’efforts pour mettre hors d’état de nuire ces bandits. Cependant, la lutte contre le banditisme nécessite une étroite collaboration entre les citoyens et les forces de l’ordre pour démasquer éventuellement les personnes suspectes.


La loi de finances pour l’exécution du budget, gestion 2007, de l’Etat modifiée

L’Assemblée nationale a tenu sa deuxième session ordinaire hier, jeudi 15 novembre 2007. Au cours de cette session, les députés se sont prononcés sur le rapport de la commission finances et budget relatif au projet de loi portant deuxième loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2007. Projet de loi que les parlementaires présents ont adopté à 88 voix pour et 11 contre, ceux qui se sont opposés étant notamment des députés du groupe parlementaire Alternance - Démocratie et Justice (ADJ). Ainsi, aux termes de la nouvelle loi de finances, les recettes augmentent pour se situer à 1 095 milliards 293 millions 50 000 F CFA, contre des prévisions initiales de 818 milliards 334 millions 441 000 F CFA. Quant aux dépenses, elles s’élèvent à 1 032 milliards 662 millions 216 000 F CFA, contre 925 milliards 135 millions 151 000 F CFA en dotations initiales. Cette nouvelle situation dégage une épargne budgétaire de 116 milliards 274 millions 301 000 F CFA et un excédent budgétaire de 62 milliards 630 millions 834 000 F CFA.

Le groupe parlementaire ADJ a adressé au président de l’Assemblée une déclaration à travers laquelle il explique son vote contre cette deuxième loi de finances.

Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.


Avocats : Hervé Kam intègre (enfin) la famille

A son titre de juriste conseil d’entreprise et de consultant en droits de l’homme et bonne gouvernance, l’ex-magistrat peut désormais ajouter celui d’avocat. Et ce, depuis le 13 novembre dernier, date à laquelle la Cour d’appel de Ouagadougou a ordonné son inscription au tableau de l’Ordre des avocats du Burkina. En effet, c’est cette juridiction que l’ancien secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM) a dû saisir pour qu’elle statue sur son dossier d’intégration de la famille des avocats. Et cela, après l’expiration du délai légal au cours duquel l’Ordre n’a pas donné de suite à sa demande. Ce qui est assimilé à une refus implicite. En plus de Hervé Kam, la Cour d’appel a ordonné l’inscription comme avocat de Bruno Fako Ouattara. Si l’Ordre ne se pourvoie pas en cassation, il lui reste à organiser une cérémonie de prestation de serment consacrant l’arrivée officielle des 2 nouveaux dans la famille.


Pissy : l’alimentation La Ménagère en fumée

Un spectacle de désolation s’offre depuis le 13 novembre 2007 au secteur 17 de Ouagadougou sur la route de Bobo, non loin du siège de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). Il s’agit de la devanture et de l’intérieur noircis de l’alimentation La Ménagère, causés par un incendie survenu dans la nuit du 12 au 13 novembre dernier. Lequel incendie, dit-on, a été provoqué par un court-circuit et a laissé après son passage des dégâts importants.


Chasse aux engins non immatriculés

Dans la matinée du lundi 12 novembre 2007 à Ouahigouya, les forces de l’ordre ont entrepris une opération musclée visant les engins à deux roues non immatriculés. Le contrôle s’est effectué sur les principales artères de la ville de Ouahigouya. Ce fut un sale temps pour les usagers non à jour de la réglementation en la matière. Ce genre d’opération sonne comme une interpellation des vendeurs et acheteurs de motos au respect de la législation.


Tongomayel : SOS pour les animaux

Depuis maintenant plus d’un mois, selon Sadou Issa Tamboura, maire de la commune rurale de Tongomayel, les animaux de cette contrée sont en train d’être décimés par un mal que même les techniciens ignorent. Des prélèvements ont été faits et restent sans résultats, donc sans remède pour l’instant. Aucune démarche entreprise n’a permis d’obtenir gain de cause. Le vétérinaire, la direction provinciale des Ressources animales, tous demeurent impuissants pour le moment et les animaux continuent de mourir. C’est catastrophique car du 3 octobre à aujourd’hui, ce sont plus de 300 têtes de perdu. A Nianguel, le sieur Adama a perdu, à lui seul, 128 têtes. "Aidez-nous, aidez-nous" ; ce cri du coeur est de la population de Tongomayel, relayé par le maire Sadou Issa Tamboura. Signalons que le même mal serait déjà à Djibo, Nassoumbou et Baraboulé ; et à cette allure, le Soum, capitale du bétail au Burkina, risque de perdre ce qualificatif. Techniciens, ministère, gouvernement, sont interpellés...


Les problèmes d’un militaire réhabilité

Dans ce témoignage, Ouétien Coulibaly évoque ses difficultés pour rentrer dans ses droits de gendarme mis à la retraite forcée.

"En 1983, Coulibaly Ouétien, Gendarme de son état, a été mis à la retraite forcée avec d’autres camarades militaires sans motif ; purement politique. C’était par décret n°059/CNR/Pres du 13 septembre 1983. Au départ, on aurait pu dire que tous ceux qui voulaient emprunter le train de la Révolution pouvaient le faire en toute sécurité. Au lieu de cette sagesse, on a préféré la solution radicale en mettant fin à la carrière de tous les anciens, sous prétexte que ces derniers étaient susceptibles d’empêcher la naissance de la Révolution. Quelle idée ! Quelques années après 1983, précisément en 1995, on nous dit que nous sommes réhabilités (soi-disant) mais de façon très forfaitaire. C’est ainsi qu’on paie à chacun d’entre¬ nous une pincée d’argent dont le montant est égal pour tout le monde.

Sur conseil d’un sage, je constitue deux dossiers d’une même valeur soit dix pièces par dossier et les transmets, l’un au Premier ministère qui examine les réclamations, et l’autre au Conseil d’Etat sous forme de contentieux. Dans ces dossiers, je demande que l’Etat me paie 4 ans de solde de présence, années qui correspondent à ma limite d’âge pour être admis à la retraite. Le Conseil d’Etat a fait son travail et après plusieurs va-et-vient entre Ouaga et Dédougou, il n’a pu prendre une décision et me renvoie vers le Premier ministère pour une solution éventuelle. AIlez-y comprendre ! Découragé, je laisse tout tomber. Pour ma part, je conçois que, dès lors qu’une réclamation est formulée, mon cas devient individuel et devrait être examiné avec la plus grande objectivité. Malheureusement ça n’a pas été le cas et les faits sont là, pathétiques, réels, palpables, voire irréfutables.

En conclusion, nous sommes en droit d’affirmer qu’au Burkina, l’homme est soumis à l’injustice sous toutes ses formes."


Une démission au PAI

Dans une lettre en date du 15 novembre 2007 adressée au secrétaire général du Parti africain de l’indépendance (PAI), un militant, Boukary Séré, a annoncé sa démission de ladite formation politique.


Ouaga 2000, zone d’insécurité

Ouaga 2000 est en train d’acquérir la triste réputation de quartier où règne l’insécurité permanente. Bien des personnes le savent, si bien qu’elles évitent de s’y aventurer de nuit, ou, du moins, d’emprunter des rues non éclairées et par conséquent dangereuses. Depuis un certain temps, la police y effectue des patrouilles la nuit tombée, ce qui a permis de mettre hors d’état de nuire quelques délinquants. Mais beaucoup reste encore à faire. A tel point que certains habitants du quartier ou ceux qui le fréquentent souhaiteraient que les limiers redoublent de vigilance, les délinquants n’ayant manifestement pas dit leur dernier mot, eux qui continuent leur sale besogne dans ce quartier. Alors... prudence à tous ceux qui s’y aventurent de nuit !


INFTS : une conférence pour situer la place de la politique nationale

La cellule CDP de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) organise une conférence sur le thème "Place de la politique nationale d’action sociale dans la mise en oeuvre du programme de Son Excellence Blaise Compaoré, "le progrès continu pour une société d’espérance". Cette conférence se tiendra le samedi 17 novembre 2007 dans la salle de conférences du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Elle est placée sous le parrainage de Simon Compaoré, secrétaire général du CDP.


L’APROTIC se dote d’un nouveau bureau

L’Association pour la promotion des technologies de l’information et de la communication (APROTIC) est dans une nouvelle dynamique depuis le 27 octobre 2007. A l’occasion de l’Assemblée générale tenue ce-jour-là à la Chambre de commerce, un bilan des activités a été passé au peigne fin en plus du renouvellement du bureau. Une dame succède à un homme. En effet, Emma Kaboré a passé le témoin à la patronne de INFOCOM, Mme Angèle Dabilgou, qui fait le serment de conduire l’APROTIC à bon port tout au long des 3 années que durera son mandat. Pour une meilleur circulation de l’information, 5 responsables d’arrondissement ont été désignés par le bureau national. Les autres membres du bureau ont pour noms Hermann Nagalo (SG), Moctar Konsimbo (secrétaire à l’organisation), Jean-Pierre Bayala (Organisation) Rasmané Zoungrana (Communication) Clémentine Sombré (Trésorière), Eugène Bonkoungou (questions juridiques). Deux commissaires au compte ont été également désignés.


Le prix CODDE-Afrique 2007

Par le biais de ce communiqué de presse, le Collectif des organisations de jeunes pour la démocratie en Afrique (CODDE-Afrique) évoque les prix qu’il décerne à des personnalités et institutions.

Depuis l’année 2004, le CODDE-Afrique (Collectif des organisations de jeunesse pour la démocratie et le développement en Afrique) décerne des distinctions à des personnalités marquantes de la presse et de la politique. Ces prix, qui n’ont aucune valeur pécuniaire, visent à promouvoir la culture de l’excellence, la citoyenneté au sein des médias ou du monde sociopolitique, la critique constructive, l’objectivité et le professionnalisme.

Cette année, deux nouvelles distinctions seront accordées. Le prix CODDE-Afrique Mention intégration et le prix CODDE-Afrique Mention jeunesse seront décernés sur la base de critères définis par trois jurys. Pour cette année, le jury officiel sera présidé par Pascal Y. Thiombiano, lauréat 2006.

En ce qui concerne le prix CODDE-Afrique Presse, il est décerné à un journaliste ou un organe de presse qui s’est le mieux illustré au cours de l’année dans l’excellence, le professionnalisme et l’objectivité.

Le prix CODDE-Afrique Mention jeunesse est attribué à la personnalité qui s’est le mieux illustrée en faveur de la jeunesse de manière constante tout au long de l’année.

Le président du comité de pilotage est Bassirou Nacro.

Historique du prix

2006 : Pascal Y. Thiombiano (émission actu-hebdo)

2005 : Editions Sidwaya

2004 : Journal ivoirien


Football : l’ASFA-Y face à la Jeanne d’Arc de Bamako

L’ASFA est déjà sur le front de la préparation dans la perspective de la saison 2007-2008. C’est dans ce sens que les jaunes et vert jouent 2 matchs amicaux les vendredi 16 et dimanche 18 novembre 2007 contre la Jeanne d’Arc de Bamako du Mali. Ce sera à 15h 30 sur le terrain de l’ASFA-Y.


Union syndicale des petits commerçants du Kadiogo (USPCK)

Le Bureau exécutif de l’Union syndicale des petits commerçants du Kadiogo organise, dans le cadre de ses activités, son assemblée générale ordinaire le samedi 17 novembre 2007 à 9h 30, à la bourse du travail de Ouagadougou.

Rail club du Kadiogo : le président Amado Traoré va-t-il se retirer ?

La famille orange et noir du Rail club du Kadiogo (RCK) tient ce samedi 17 novembre 2007, son assemblée générale ordinaire. Au menu, il sera question du bilan moral et financier mais surtout du renouvellement des structures dirigeantes. En effet, les dernières assemblées générales du club avaient toujours inscrit à leur ordre du jour, le renouvellement du bureau mais sans qu’on ne constate un réel changement.

Cette fois, le changement est sur le point d’intervenir et ce, à la tête du club. Le président du bureau exécutif, Amado Traoré, qui est aux commandes du RCK depuis 2002, a décidé de partir. Après 5 ans de bons et loyaux services, Amado Traoré, qui a apporté un nouvel élan à la famille des Faucons, en contribuant à lui offrir son 1er titre de champion national, est un peu déçu de l’environnement qui pollue le milieu du sport roi au Burkina.

Le Pays

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