LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Le numéro 2 du Département d’Etat américain attendu au Burkina

Publié le dimanche 11 novembre 2007 à 21h22min

PARTAGER :                          

Le Secrétaire d’Etat adjoint du département d’Etat américain (l’équivalent du ministère des Affaires étrangères), effectue une visite au Burkina du 13 au 14 novembre prochains.

Le séjour burkinabè de John D. Negroponte s’inscrit dans le cadre d’une tournée sous-régionale. On en saura davantage sur cette visite lors de la conférence de presse que donnera le diplomate américain le 14 novembre au Centre culturel américain.


Lutte contre l’abattage clandestin : des bouchers s’interrogent

Depuis quelque temps, l’Administration a engagé une lutte impitoyable contre l’abattage clandestin. Si tout le monde convient de la justesse de cette guerre contre la viande impropre à la consommation, des bouchers trouvent cependant à redire sur certaines pratiques. L’Association Lagm Taaba des petits bouchers, présidée par Daouda Compaoré, suspecte par exemple certaines équipes de revendre en route la viande saisie. Elle évoque même un cas où des poulets grillés saisis ont été mangés par les agents de lutte contre l’abattage clandestin. Pour l’association, il s’agit pratiquement de "pillage" des bouchers. De sorte que la révolte gronde au sein des petits bouchers. Pour l’association, la meilleure stratégie de lutte reste la construction d’abattoirs périphériques dans la ville de Ouagadougou. Car pour elle, la lutte demeurera vaine tant que l’Abattoir frigorifique, avec ses contraintes (manque de moyens de transport, prix élevé d’abattage, éloignement du centre-ville, etc.) sera, selon eux, le seul lieu de référence dans la capitale.


Comité des sages du Boulkièmdé : une visite de courtoisie à la famille du Premier ministre

Le Comité des sages du Boulkièmdé a rendu une visite de courtoisie à la famille du Premier ministre Tertius Zongo à Doudou, village natal du Premier ministre, pour lui témoigner de sa reconnaissance et de son soutien. C’était le samedi 10 novembre dernier. Certains opérateurs économiques de la région étaient de la partie.

Nous y reviendrons en détails


Code du travail : les raisons techniques et politiques d’une relecture

La loi n°033-2004 du 14 septembre 2004 portant Code du travail est actuellement dans une phase de relecture, soit trois ans après sa promulgation par décret présidentiel (décret n°2004-451/PRES) du 15 octobre 2004. De sources bien informées, la relecture du Code du travail est motivée par des raisons techniques mais aussi politiques. Raisons techniques, parce que l’actuelle secrétaire générale du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, Léontine Zombré/Zida, précédemment présidente du Tribunal du travail de Ouagadougou, a constaté dans la pratique que le Code du travail posait des problèmes juridiques de forme et de fond qui nécessitaient des corrections. En plus de cette raison technique, intervient un mobile politique en ce sens que le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Jérôme Bougouma, à travers cette relecture, veut que le Code reflète l’un des points importants du programme politique du président Compaoré, en l’occurrence la valorisation du capital humain.

Dans une interview accordée au "Pays", le ministre Bougouma, répondant à la question selon laquelle le Code du travail serait plus favorable aux travailleurs qu’aux employeurs, avait fait savoir que la démarche de la relecture vise à trouver des solutions consensuelles à l’avantage et des travailleurs et des employeurs. La ligne politique de la valorisation du capital humain se baserait justement sur le principe de ne léser personne, mais plutôt de créer de meilleures conditions de travail au profit du peuple burkinabè pour l’amélioration progressive du climat des affaires. Des sujets souvent sources de conflits dans les relations de travail, font l’objet d’un examen attentif de la commission chargée de la relecture du Code du travail. Au regard du cas précédent, en 2004, lors de l’adoption du Code du travail par l’Assemblée nationale, des erreurs d’orthographe et des omissions de pages avaient été constatées au sortir du texte du Parlement. Pour éviter ces cas d’erreurs, un parlementaire très sensible aux questions d’emploi et de travail, en l’occurrence le Larlé Naaba, connu pour son engagement dans la promotion du travail associatif et du monde rural, est disposé à s’impliquer auprès de ses collègues députés pour un examen attentif et qualitatif des textes du Code du travail, pour que l’aspect valorisation du capital humain et celui d’un meilleur environnement de la législation du travail au Burkina Faso soient des réalités indéniables pour le nouveau Code du travail lors de son adoption par l’Assemblée nationale.


Militaires retraités : la manifestation reportée

Les militaires retraités qui protestent depuis quelque temps ont décidé de surseoir à leur manifestation de ce jour. Ils ont pris cette décision hier, au cours d’une assemblée générale. C’est à la suite d’une rencontre avec le ministre de la Défense, qui dit avoir de nouvelles propositions à porter à leur connaissance le 16 novembre prochain, que les militaires ont momentanément suspendu leur mouvement. Cela afin de voir si ce qu’on leur propose est satisfaisant ou pas.


Le BBDA à la traque des cybercafés ?

Des agents se réclamant du Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA) fouinent dans des cybercafés à Ouagadougou. Ils accusent les tenanciers de ces lieux de favoriser le piratage des oeuvres musicales via Internet à cause de certains clients qui téléchargent des clips musicaux sur Internet sans payer des droits d’auteurs. Par conséquent, ces agents informent les gérants des cybercafés de prendre des dispositions pour payer bientôt des taxes de droits d’auteurs au BBDA, soit 25 000 F CFA.

Face aux agissements de certains individus indélicats qui ont usurpé le titre du BBDA par arnaquer des vendeurs de CD et cassettes, beaucoup de gérants de cybercafés sont un peu sceptiques face à cette nouvelle opération, et voudraient exiger désormais de ces agents des badges ou cartes professionnelles BBDA.


Ciné Sanyon : la programmation des films se fait toujours attendre

Le 23 octobre dernier, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Jérôme Bougouma, procédait à la réouverture du Ciné Sanyon de Bobo Dioulasso alors fermé pour travaux de réfection. Pour beaucoup de cinéphiles c’était le soulagement, compte tenu du temps mis pour la réfection de l’édifice. Mais, plus de deux semaines après la réouverture en grande pompe du ciné, ils doivent encore patienter car rien n’a encore bougé au niveau de la programmation des films. C’est toujours le statu quo. Certes, l’établissement, depuis sa réouverture officielle, abrite par moments des manifestations tels les ateliers, mais celles-ci ne concernent pas le cinéma.


Photo : le Burkina, invité d’honneur à Bamako

Warren Saré, "le petit photographe de la Première dame", comme nous l’avons affectueusement surnommé à la rédaction, se rend une fois de plus à une tribune internationale pour défendre les couleurs du Burkina par le biais de sa profession. Cette fois-ci, c’est au "1er Atelier international de photo" organisé à Bamako, au Mali, que Warren a été invité aux côtés de photographes de la Belgique, de la France, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Niger et bien entendu du Mali. "Nous pensons à toi comme invité d’honneur", a signifié la lettre qu’a adressée l’administrateur de l’atelier à Warren Saré, tout en précisant que celui-ci doit prendre en charge son billet d’avion, ses frais d’hébergement et de restauration. Le photographe burkinabè saisit l’opportunité car il compte créer un réseau africain des photographes pour la défense et la promotion des intérêts de leur profession.

Koudougou : l’un des premiers maires n’est plus

Né vers 1926, Alphonse Nobila Nabaloum dit l’Empereur, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est plus. Il est décédé le jeudi 8 novembre dernier aux environs de 4 h du matin à l’âge de 81 ans. L’inhumation a eu lieu le samedi 10 novembre dernier à son domicile. Il fut maire de Koudougou de 1960 à 1965. Il fut également gérant de la CCHV. Il laisse derrière lui une veuve et 13 orphelins. Toutes nos condoléances à la famille éplorée.


BLOC-NOTES

La "Fraternité des prisons" fera, le 15 novembre, un don humanitaire à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées