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<I> Pot-pourri</I> :L’Evénement attrait Sidwaya en justice

Publié le vendredi 26 octobre 2007 à 07h14min

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Le journaliste Newton Ahmed Barry, rédacteur en chef du journal L’Evénement, a opté pour la voie judiciaire face aux propos publiés en août dans le quotidient d’Etat Sidwaya. L’Evénement attrait Sidwaya en justice le 12 novembre 2007 à 15h au Palais de justice de Ouagadougou pour diffamation.


Commémoration du 15- Octobre : le succès des sankaristes fait miroiter une possible percée électorale

Les partis sankaristes ont longtemps brillé par leurs dissensions internes qui ne leur permettaient pas d’accorder leurs violons pour des actions unitaires d’envergure. Mais la forte mobilisation des populations et surtout des jeunes autour des sankaristes pour l’accueil de l’épouse du défunt président Thomas Sankara, de l’aéroport à son domicile et au cimetière pour la commémoration du 15 octobre 2007 à Ouagadougou, a suscité une surprise générale qui continue d’alimenter les conversations. L’on se demande si c’est un signe de popularité rehaussée des sankaristes ou une déception des jeunes face au pouvoir ; ou encore si c’est la personnalité de Mariam Sankara qui a réveillé le sentiment de certaines valeurs révolutionnaires chez les jeunes.

Ce vaste mouvement spontané autour des sankaristes plonge actuellement plusieurs acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition dans la réflexion. Ils se demandent si ce flambeau allumé ne pourrait pas déboucher sur une percée électorale future des sankaristes. Des militants modérés du CDP pensent que leur parti devrait tirer leçon de cette "renaissance des sanakaristes" pour rectifier le tir des improvisations politiques et de la gestion du parti afin de renforcer la capacité opérationnelle du CDP dans la cohésion, si le parti veut continuer de maintenir son leadership sur l’échiquier politique national.


Célébration de la renaissance démocratique : des inquiétudes au sein du CDP

Finie la célébration des 20 ans de renaissance démocratique avec Blaise Compaoré. L’heure est à présent aux bilans. Si, d’une manière générale, les festivités de ce 20e anniversaire se sont déroulées sans violence, la manière dont les activités ont été menées suscite quelques critiques au sein des populations et même à l’intérieur du parti au pouvoir (CDP). Il ressort des critiques que le parti au pouvoir n’a pas été pleinement associé au choix des intervenants ni à la police des débats qui, éminemment politiques, avaient besoin d’être traités avec tact par des responsables avertis du CDP et non par des gens cooptés circonstanciellement par affinité.


Soum : une crise au sein du CDP/Soum

Le renouvellement des structures provinciales du CDP/Soum est fixé pour le 28 octobre 2007 à Djibo. Et déjà ça bouge dans les rangs car certains sont pour le vote à main levée tandis que d’autres souhaitent celui du bulletin secret. Un malentendu similaire avait provoqué la saignée des militants au profit des autres partis politiques, puisqu’ils prétendent ne pas être écoutés par les ténors du parti au Soum. Prônant la renaissance du CDP au Soum, ces derniers disent qu’ils quitteront le parti pour de bon si le vote à bulletin secret n’est pas maintenu. L’équipe qui est en place depuis quinze ans ne l’entend pas de cette oreille et mène déjà des rencontres, pour ne pas dire une campagne.


Me Sankara félicite "Le Pays"

Le président de l’UNIR/MS, Me Bénéwendé Sankara, a adressé le mot de félicitations ci-dessous aux Editions "Le Pays" pour leur couverture des manifestations du 15-Octobre.

"Monsieur le Directeur,

Votre professionnalisme ainsi que vos efforts d’impartialité et d’objectivité dans la couverture de la commémoration du 20e anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Sankara me donnent l’agréable occasion de vous adresser mes plus vives félicitations ainsi que mes sincères encouragements.

Je saisis cette opportunité pour réaffirmer à la face de toute notre Nation que loin de toute vindicte et de toute posture sectaire dans lesquelles l’on voudrait le confiner, le sankarisme s’illustre dans la prise de conscience, le rejet du pessimisme, la foi dans notre destinée commune dans le travail, la solidarité et la justice sociale. C’est là, la véritable revanche du Président Thomas Sankara sur ses tueurs et sur l’histoire dont la presse libre reste le témoin privilégié.

En vous réitérant mes plus vifs encouragements à poursuivre votre lutte, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur de publication, à l’assurance de ma parfaite considération."


Assassinat de Pièla : une marche-meeting pour le premier anniversaire

On se rappelle que le 28 octobre 2006, Diolga, orpailleur de son état, et ses employés trouvaient la mort à Bogandé à la suite d’un incident avec les forces de l’ordre. Pour commémorer le 1er anniversaire de leur disparition, une marche-meeting est organisée le 28 octobre 2007 à 9h à Pièla.


Commune de Gaoua : les inhumations à domicile réglementées

Deux faits majeurs ont caractérisé le 3e conseil municipal de Gaoua réuni le 5 octobre dernier. Il y a d’abord la majorité absolue acquise au premier jour. Depuis l’installation du conseil, c’est la première fois que le quorum de cette majorité a été acquis au premier jour du conseil. Aux conseils précédents, il fallait attendre le 2e jour afin de se contenter de la majorité simple. Le record de participation semble battu cette fois avec 62 conseillers présents sur les 129 élus. A en croire le maire Farayeri Frédéric Da, les raisons essentielles qui militent en faveur du changement de la situation sont, entre autres, l’option prise par certains conseillers RDB (qui jusque-là boycottaient les sessions) de rejoindre leur camp. Il y aussi le fait que 4 conseillers soient décédés et 1 en prison ; ce qui réduit le nombre total d’élus locaux. Il y a ensuite les délibérations inscrites à l’ordre du jour dont l’une intéresse plus d’un Gaoualais. Il s’agit de la réglementation portant sur l’inhumation des corps ou restes à domicile. Selon l’édile de Gaoua, le conseil a décidé, dans un souci de santé publique, de réglementer l’inhumation et l’exhumation des restes dans les domiciles. Exemple pris, le maire a évoqué les cas où les tombes et les puits sont dans la même cour d’habitation. Pour enterrer un parent défunt à domicile, il faut verser une somme forfaitaire de 50 000 F CFA et 25 000 F FCA pour l’exhumation des restes dans un domicile.

Au titre des investissements, le conseil a décidé de procéder à la réfection de l’hôtel de ville.


Questions d’une abonnée à Neerwaya Multivision

Cette abonnée de Multivision fait des suggestions, ici, au propriétaire de la société.

"Depuis quelques jours, la chaîne Africable est diffusée gratuitement sur nos écrans au grand bonheur des populations. Alors, qu’en sera-t-il du côté de Neerwaya Multivision où la chaîne Africable figure dans le "bouquet africain" ? Sera-t-elle comptabilisée ou remplacée par une autre chaîne ? Certaines chaînes contenues dans le bouquet africain comme LBC Sat (en arabe) ou National Geographic ne peuvent-elles pas être remplacées par d’autres comme Equinoxe (Cameroun) ou RDV (Sénégal) qui sont des chaînes typiquement africaines ? Ces dernières ont été supprimées récemment du bouquet africain au profit des chaînes citées plus haut."


Air Burkina a son immatriculation burkinabè

Le MD 87, ce bel appareil qui est venu enrichir la flotte de Air Burkina et qui a flirté pour la première fois avec le sol burkinabè, le 12 septembre 2007, volait jusque-là avec une immatriculation italienne. Depuis hier jeudi 25 octobre, cet avion auquel doit venir s’ajouter bientôt un autre, a effectué son premier vol sur Abidjan avec son immatriculation burkinabè. XT ABC, telle est l’immatriculation de cet oiseau de fer qui fait la fierté du Burkina dans les airs. Fait du hasard ou comme pour bien prouver son appartenance au pays des hommes intègres, ABC, les trois lettres qui identifient le MD 87, signifient aussi Amis de Blaise Compaoré. Le hasard fait bien les choses, pourraient dire certains.


Koubri : interrogations sur le nouveau préfet

Ce texte émane d’un "militant CDP" qui se demande si la nomination du nouveau préfet de Koubri ne traduit pas des objectifs politiciens.

"Dans la région du Centre, Koubri est la seule commune à avoir échappé au contrôle majoritaire du CDP lors des dernières élections municipales. Bien sûr, cela n’a jamais plu aux responsables ni bonzes du Centre, bien que le RDB, victorieux des élections, soit de la mouvance présidentielle.

Malgré les mises en garde des grandes instances de notre parti, on a multiplié par personnes interposées des actions de déstabilisation du jeune conseil municipal de cette localité qui se targue de donner une leçon de démocratie, même aux conseils municipaux des grandes cités.

En tout cas, Félix Compaoré, cadre de la nationale des télécommunications et enfant du terroir, qui a bien voulu conduire les destinées de cet exemple unique de démocratie pluraliste de la région du centre, n’est pas au bout de ses peines. Au dernier Conseil des ministres, on a appris la nomination, en qualité de préfet de Koubri, du Sieur Kaboré Mathias (ancien CDR), secrétaire général communal du CDP de l’arrondissement de Baskuy et conseiller CDP du secteur 9 aux côtés du bourgmestre de notre capitale.

Le débarquement de cet indiconditionnel présage une mission commando à la « terminator » en remplacement d’un autre acolyte qui a usé d’intimidations et de chantage sans pouvoir défier la détermination des populations de Koubri.

Cette mission commando aura-t-elle pour finalité une consolation programmée en vue d’offrir une délégation spéciale en lieu et place de la mairie de Baskuy qui lui aurait échappé pour cause de conflit d’intérêts ? Dans tous les cas, nous espérons que le camarade ministre de tutelle, reconnu démocrate convaincu mais sûrement contraint pour cette nomination de « récompense » malgré les disponibilités en agents administratifs, saura reconvertir cet instituteur qui avait troqué la craie pour les bonnes grâces de ses protecteurs de notre parti.

Camarade Kaboré, changez votre feuille de route CDR pour mieux représenter valablement l’Etat en bon fonctionnaire afin de permettre l’affermissement de la démocratie et l’installation d’un véritable Etat de droit, qui a constitué l’essentiel du combat engagé depuis 20 ans par le président Blaise Compaoré.

Conseillers et populations de Koubri, à vos marques !

Soyez vigilants, le reste du Burkina vous envie et vous regarde."


Lycée Yadéga de Ouahigouya : où vont les cotisations de l’APE ?

Ce "groupe de parents d’élèves s’interroge sur la gestion des cotisations qu’ils font chaque année au lycée Yadéga de Ouahigouya.

"Lors de cette rentrée scolaire 2007-2008, les parents d’élèves du lycée Yadéga de Ouahigouya ont été agréablement surpris par la décision des responsables de l’établissement de ne pas encaisser les cotisations APE qui s’élèvent à 2500 F FCA par élève. Cette décision est salutaire, sans doute, mais comme dirait l’autre, « c’est bien mais ce n’est pas arrivé ». En effet, Monsieur le Proviseur doit aller jusqu’au bout de cette prise de responsabilité en amenant le bureau APE à rendre compte de son mandat de plus de 7 ans sans bilan et le contraindre à démissionner. Plusieurs raisons nous amènent à exiger cela :

- depuis le décès du président, il y a de cela 7 ans, le Secrétaire général assure l’intérim. Mais voyons, un renouvellement devait être au moins fait pour remplacer le défunt président ! Depuis que ce bureau sans « tête » conduit l’APE, il n’y a eu aucune assemblée générale (si, une en 2005 suite à un écrit a été tenue). Si le bureau APE représente l’ensemble des parents d’élèves, et est prompt à encaisser les cotisations chaque année, qu’il assume ses responsabilités jusqu’au bout en nous rendant compte de sa gestion ;

- le lycée compte plus de deux mille élèves par an. Si nous faisons un calcul rapide, c’est plus de 5 000 000 de F CFA que le bureau encaisse chaque année. Il y a donc de l’argent. Mais, inimaginable, faites un tour au lycée et vous constaterez que les locaux sont dans un état de délabrement. Les tables-bancs, en nombre insuffisant, sont en très mauvais état. Que fait-on donc de nos cotisations dont la plupart des parents s’acquittent avec beaucoup de peine ? Trop, c’est trop ;

- les effectifs sont de plus en plus élevés. L’APE doit même contribuer à construire des salles de classe pour permettre aux professeurs et aux élèves de travailler à l’aise. C’est là aussi, son rôle ;

- pire, à cette rentrée, le trésorier se fait représenter par son fils pour récupérer les cotisations alors que celui-ci n’est pas membre du bureau APE, comme s’il s’agissait d’une entreprise familiale.

Au regard de tous ces constats, ne serait-il pas opportun que des décisions soient prises par qui de droit pour mettre fin à cette situation ?

Ce que nous déplorons au lycée Yadéga se vit malheureusement dans la plupart de nos établissements (secondaires comme primaires). Manque d’AG par- ci, non renouvellement des bureaux par-là. Pourtant, chaque année nous cotisons au titre d’APE.

Nous lançons un appel aux autorités en charge de l’éducation de nous venir en aide. Quand on sait qu’au pays des hommes intègres les fonctionnaires, prétendument plus nantis, tirent le diable par l’arrière-train, que dira-t-on des pauvres paysans ? Vivement qu’on mette fin à cela pour l’atteinte des objectifs du millénaire."


Un spectacle équestre au Cheval Mandingue

Dans le cadre de la célébration de la fête nationale de la République d’Autriche, le Bureau de coordination de la coopération pour le développement de l’ambassade pas d’Autriche organise une soirée culturelle le 26 octobre 2007.

Cette soirée se déroulera au sein du Club Equestre Cheval Mandingue et sera articulée autour du spectacle « La Geste des Etalons », placé sous le haut patronage du Larlé Naaba.

Le Pays

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