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<I>Pot-pourri</I> : Meurtre au secteur 27 : c’était un militaire du Conseil

Publié le vendredi 21 septembre 2007 à 08h16min

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Le corps sans vie d’un homme, baignant dans une mare de sang, trouvé tôt le matin , le mardi 18 septembre dernier au milieu du terrain de sport situé juste derrière le lycée Newton du secteur 27 (Le Pays n° 3957), est celui de Iréné Ouédraogo, militaire en service au Conseil depuis 2005.

Ce jeune militaire, célibataire et père d’une petite fille d’un an, habite Simontoèga, la zone non lotie de Ouaga 2000 où vit également son frère aîné. Très fréquent au quartier Kalgondé, secteur 14, où il a des amis, Iréné Ouédraogo y a été aperçu pour la dernière fois le lundi 18 septembre dernier. Certains de ses amis, qui ont été surpris par sa mort, pensent qu’il n’a pas été tué au secteur 27 mais plutôt ailleurs.

Son corps aurait été transporté jusqu’au terrain dudit secteur dans l’optique de brouiller les pistes. Cependant, la mare de sang dans laquelle le corps de la victime a été trouvé atteste qu’elle a été probablement amenée de force ou appelée sur les lieux, tard dans la nuit, avant d’être abattue à bout portant d’une balle de " Kalach Varsovie" dans la tête.

Sa moto Ninja grise, son portable et son porte-monnaie ont été emportés par ses tueurs qui semblent bien le connaître. Iréné Ouédraogo n’est malheureusement pas la première victime de ce type de meurtre auquel les Ouagalais semblent s’habituer désormais.


Une veuve accablée par son beau-frère

Il n’y a pas longtemps à Pô, une veuve malade du Sida, alitée pendant près de 2 ans, qui vivait au domicile conjugal, dans la solitude avec son petit enfant, a eu maille à partir avec un des frères de son défunt mari. En effet, le beau-frère en question a mis la maison de la pauvre dame en bail au moment où elle avait rejoint ses parents.

Ayant recouvré la santé grâce aux ARV qu’elle reçoit régulièrement du centre médical de Pô, la dame a décidé de regagner sa maison, malheureusement déjà occupée. Elle a connu de sérieux problèmes avec le beau-frère qui l’a traitée de tous les noms d’oiseau. Sur conseils de camarades de l’Association soutien et espoir, la dame s’est confiée à l’Action sociale de la place qui l’a aidée à récupérer sa maison.

Cette situation est un cas parmi tant d’autres que l’on rencontre le plus souvent dans plusieurs localités. Des comportements qui méritent d’être combattus avec la dernière énergie. Le beau-frère a-t-il pensé un seul instant à l’avenir du rejeton de son frère mort ?

Bref, à défaut de pouvoir aider ces veuves, orphelins et enfants vulnérables (OEV) et autres personnes vivant avec le VIH/Sida à surmonter leur mal, à défaut de les soutenir, il faut éviter de se comporter de façon désagréable, voire inhumaine, avec eux.


Lycée de classe internationale recherche les meilleurs jeunes leaders du Burkina

L’African leadership academy (ALA), lycée panafricain de standing international et pensionnat mixte situé dans la périphérie de Johannesburg, en Afrique du Sud, a annoncé qu’il recrutait de jeunes leaders âgés de 15 à 17 ans dans tout le Burkina Faso pour sa toute première promotion.

L’African leadership academy ambitionne d’attirer sur son campus en Afrique du Sud les jeunes leaders les plus prometteurs issus des 54 pays africains. Bineta Mbacké est la Directrice adjointe des Admissions pour l’Afrique de l’Ouest.

Mme Mbacké est chargée de découvrir de jeunes leaders en Afrique de l’Ouest pour l’African leadership academy. Elle visitera des écoles dans tout le pays et encouragera les élèves de tous milieux à s’inscrire à l’Academy s’ils remplissent les critères très stricts d’admission.

Le processus d’admissions de l’ALA sera "très strict", souligne Mme Mbacké. Les élèves intéressés doivent remplir un formulaire de candidature, écrire une dissertation et fournir un dossier scolaire. Les finalistes seront soumis à un examen d’entrée et interrogés par des membres du corps professoral de l’Academy. Les élèves peuvent en apprendre plus et télécharger un formulaire sur le site de l’ALA : www.africanleadershipacademy.org


Marché de Dassasgho : de la mauvaise farine déversée en plein air

Un appel extérieur à notre rédaction, le mercredi 19 septembre dernier, nous a informé que de la mauvaise farine avait été déversée aux environs du marché de Dassasgho, situé à quelques encablures de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF). Des enfants seraient en train de jouer avec cette farine de qualité douteuse dont on ignore la provenance.

Ce qui peut s’avérer dangereux quand on sait que qu’il n’y a pas très longtemps, de la farine ramassée par une veille avait coûté la vie à cinq personnes. Avis donc aux parents des environs ; qu’ils aient l’oeil sur leur progéniture afin d’éviter le pire s’ils ne peuvent pas faire enlever cette farine. Aux auteurs de cet acte également afin que la prochaine fois, s’il est avéré que c’est de la mauvaise farine, ils prennent le soin de la déverser loin de la ville et de ses habitants.


Vrai et faux conseils des ministres

L’hebdomadaire Conseil des ministres tant attendu par le public tous les mercredis soir à la radio ou à la télé et le lendemain dans la presse a connu un destin particulier hier jeudi. Deux copies différentes ont été publiées par la presse. Y a-t-il un vrai Conseil des ministres et un faux à côté ? On espère que non.

Toutefois, on peut se demander pourquoi le porte-parole du gouvernement, après s’être assuré que les comptes rendus ont été débarrassés de toutes leurs incohérences, tant dans le fond que dans la forme, ne l’envoie pas au même moment dans les boîtes électroniques des différents organes de presse. Tout le monde y gagnerait ! Cela se faisait d’ailleurs à un certain moment sous l’ancien porte-parole.


Boureima Balima : Honorable ou Excellence ?

Lors du Conseil des ministres du 20 septembre dernier, Boureïma Balima, député CDP du Boulgou, a été nommé conseiller près l’ambassade du Burkina à Washington. Contrôleur des postes, cet ancien gardien de but de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) et du Burkina a servi son pays sur les terrains de football mais aussi à l’ambassade du Burkina à Accra.

Après ce passage sur la Côte de l’Or, l’homme servait comme directeur de protocole du ministre d’Etat Salif Diallo avant de se voir accorder la confiance des populations du Boulgou comme élu à l’Assemblée nationale. Si les uns et les autres apprécient le travail de Boureïma Balima, certains se demandent de qui il est finalement le joker.

En somme, entre Salif Diallo son mentor, Roch Marc Christian Kaboré le président de l’Assemblée nationale, donc son nouveau patron, ou tout simplement Djibrill Bassolé, le chef de la diplomatie burkinabè, qui a proposé M. Balima à son nouveau poste ?
Question à 10 000 cédis ghanéens convertis en dollars américains.


Banfora : meurtre au secteur 3

Dans la nuit du mardi 18 septembre 2007, les habitants du secteur 3 de Banfora ont été témoins du meurtre d’un jeune homme, habitant dudit secteur et communément appelé Lass. Ce malheureux événement est survenu dans une buvette aux environs de 21h. Et c’est le gérant du ce débit de boisson où liqueurs, bière et autres boissons sont servies selon la bourse du client, qui s’est rendu coupable de ce crime. Tout serait parti, selon les témoignages, d’une facture de 100 F que la victime aurait refusé de payer au motif que les deux boules de Pastis qui lui avaient été servies étaient déjà mélangées à de l’eau.

En effet, la serveuse aurait pris sur elle la décision d’ajouter de l’eau dans le verre qui était destiné à Lass. Ce dernier qui voulait diluer son Pastis lui-même a refusé de payer les 100 F que représente la facture. C’est alors qu’une dispute éclata entre lui et Eric, le gérant de la buvette, qui réclamait son dû. Alors Lass a décidé de regagner son domicile avant de revenir à ladite buvette. Tout furieux, le gérant lui dira de ne pas revenir dans son maquis. Mais c’était comme si Lass avait rendez-vous avec la mort ce jour-là. Sans hésitation aucune, il est revenu prendre place confortablement à la buvette.

A sa vue , Eric est allé s’armer d’un couteau et s’est mis à le poursuivre. Il parvint à le rattraper après une cinquantaine de mètres de course et lui ouvrit le ventre à l’aide de son poignard. C’est donc sur le champ que Lass rendit l’âme. Puis de retour à la buvette, Eric vida le coffre et dit aux autres employés qu’il partait il ne savait où. Mais c’est finalement au domicile de son patron qu’il se rendit. Celui-ci appela la police qui est venue embarquer le meurtrier avant de se rendre sur les lieux du forfait pour les constats d’usage.

En attendant, le gérant est détenu au commissariat de police de Banfora et la procédure suit son cours. Quant à la buvette, elle restera fermée jusqu’à nouvel ordre.


Grogne des producteurs de riz

La nouvelle d’une augmentation de la taxe d’exploitation dans la vallée du Sourou ne plaît pas du tout aux producteurs de riz. La direction de l’Autorité de mise en valeur du Sourou aurait annoncé une augmentation de la taxe d’exploitation à 35 000 F CFA au lieu de 10 000 F CFA. Des tractations sont en cours pour tenter de maintenir le statu quo. Une rencontre a eu lieu avec la Confédération paysanne du Faso en vue de trouver une solution. Les producteurs envisagent de faire appel au ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques.


APE : la société civile prépare le 5e anniversaire de la lutte

Au Burkina Faso, les rencontres se multiplient dans le cadre de la préparation du cinquième anniversaire de la lutte contre la signature des Accords de partenariat économique entre les pays ACP et l’Union européenne. L’anniversaire sera célébré le 27 septembre prochain. Regroupée en coordination, la société civile du Burkina prévoit une série de manifestations. Une rencontre d’information et de mise à niveau a eu lieu le 15 septembre dernier au profit des associations. Elle a été organisée par l’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE). Une autre rencontre est prévue le 26 septembre prochain au profit des hommes de médias.


Enfant défiguré de Garango : de bonnes volontés réagissent

Dans "Le Pays" n° 3954 du 14 septembre dernier, nous faisions cas d’un enfant ( un garçonnet de 4 ans) défiguré par les flammes à Guerma, village situé à 2 km de Garango. Pidga Donatien Zigani, c’est bien de lui qu’il s’agit, a été victime d’un incendie. Ses parents, qui n’ont pas les moyens pour réparer son visage, ne savaient plus à quel saint se vouer. De bonnes volontés ont réagi. Il s’agit de la mairie de Garango et de l’association "Les enfants du noma". La mairie de Garango a déjà contacté la famille de l’enfant.


Burkinabè de Côte d’Ivoire : le MJ/UNDD dit non à la méthode du CDP

Dans l’écrit ci-dessous, Prisca Zoma, responsable à la communication du MJ/UNDD-CI, évoque la question des Burkinabè de Côte d’Ivoire.

"Depuis l’accord politique de Ouagadougou, le CDP de Blaise Compaoré s’est lancé dans une campagne de mobilisation des Burkinabè vivants sur le sol ivoirien. Cette course n’a pas laissé indifférent Gnissi Dominique, président du Mouvement de la jeunesse de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (MJ/UNDD), celui qui a dérangé le président du Faso lors de la crise ivoirienne. Outre l’entrée politique du MJ/UNDD, il a animé un meeting à Yopougon le samedi dernier en présence de plus de 3 000 patriotes sortis l’écouter.

Dans son message, il dira que le CDP, à travers le dialogue direct, répare ce qu’il a détruit, il ne fait que justice aux Ivoiriens.Nous, militants de l’UNDD, disons que pour une paix durable en terre ivoirienne, il faut :

- le droit de vote aux Burkinabè de la diaspora ;

- que les concours du Faso soient aussi possibles partout où se trouvent des ambassades burkinabè ;

- une assistance juridique pour les Burkinabè vivant en terre ivoirienne ;

- un toit pour les Burkinabè de la diaspora au Faso.

Voici quelques aspects de notre programme de société pour que les Burkinabè ne soient pas des mercenaires électoraux et contraints à l’exil forcé parce que le CDP n’a rien prévu pour que les pays qui ont accepté de recevoir les Burkinabè ne soient pas déçus. Le CDP propose une naturalisation collective de nos compatriotes ici. Le parti de Hermann Yaméogo dit qu’une naturalisation est un acte individuel et volontaire.

A sa suite, le secrétaire général de la FESCI, en la personne de Koffi Serge, dira que tous les patriotes adhèrent à la méthode du parti de Hermann Yaméogo qui, selon lui, est le médicament de la vraie paix en Côte d’Ivoire."


MEBA/Africom : un tandem gagnant

Le lundi 17 septembre 2007, à Ouagadougou, est intervenue la cérémonie de remise officielle des kits scolaires de la première édition du Téléthon 2006 organisée par Africom. Des autorités du ministère de l’enseignement de base et de l’alphabétisation (MEBA), à savoir le secrétaire général, Innocent Noraogo Zaba, et la directrice des Affaires administratives et financières (DAAF), Marie Aubin Salou, étaient présentes à ladite cérémonie. Elles ont reçu des kits scolaires, respectivement, des mains du général Kouamé Lougué et de Sala Compaoré.


Soum : des inondations à Naral-Kingale

Plus de 10 concessions démolies, des greniers et des bêtes emportés, c’est le bilan d’une forte pluie tombée à Naral-Kingale. Cette année, le Soum a souffert des pluies. On recense plus de 3 000 sinistrés, des champs et greniers détruits, des bêtes tuées et même 8 personnes décédées par noyades. Pour venir en aide aux sinistrés, le Comité national de secours d’urgences (CONASUR) et le Comité d’initiatives locales de développement de l’élevage au Sahel ont remis aux autorités provinciales plus de 50 tonnes de céréales, 249 caisses de dattes, des cartons de savons, des nattes, etc. La saison est inquiétante quant aux récoltes, du fait de la présence d’éléphants.


Le CAPI et la notion de paix

La journée internationale de la paix décrétée par les Nations unies et célébrée chaque 21 septembre est une occasion de réflexion sur ce qu’est la paix et quel pourrait être l’implication des citoyens au plan individuel ou collectif pour l’instauration d’une paix durable.

Pour réussir cette culture de paix et la pérenniser, tous les lieux d’enseignement, d’éducation (école, église, mosquée, temple,...) et les médias devraient être mis à profit, selon le Club des amis pour la paix et l’intégration (CAPI), par une inculcation de la tolérance, de la non-violence et d’une intégration sociale véritable. Pour asseoir les bases d’une paix durable et véritable.

Le CAPI, à l’occasion de cette journée, salue tous les efforts de médiation et le désir de paix des différents belligérants, qui ont permis d’apaiser les crises ivoirienne et togolaise. Il salue également le dialogue interreligieux instauré au Burkina Faso.


Excision : un mort, et des parents aux arrêts

Une vingtaine de petites filles ont été victimes d’excision en début de semaine dans la commune rurale de Pabré, non loin de Ouagadougou. Malheureusement, une fillette en est morte, et sept autres hospitalisées. Le Comité national de lutte contre l’excision et les forces de sécurité se sont saisis du dossier. L’exciseuse, une dame de 80 ans, et les parents qui ont fait exciser leur fille vont répondre de leurs actes. La pratique de l’excision, après plusieurs années de sensibilisation, est désormais interdite au Burkina Faso. Les auteurs et leurs complices sont passibles de peines de prison et d’amendes.


BLOC-NOTES

* L’Association pour le développement du secteur 23, à travers la Troupe théâtrale Vénégré (TTV), a initié une campagne de sensibilisation sur la promotion des droits de l’enfant.

La cérémonie de clôture de ladite campagne aura lieu le samedi 22 septembre 2007 à l’école primaire de Watinoma (Zone 3) du secteur 23 de Ouagadougou.

* L’Association des jeunes solidaires de Naf-Taaba du Burkina organise une journée de salubrité le 30 septembre prochain au lycée communal de Bogodogo.

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