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<I>Pot pourri</I> : Un recrutement à problèmes

Publié le vendredi 14 septembre 2007 à 08h28min

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Un projet d’envergure nationale de la place a commandité un recrutement par un bureau d’études. Mais des murmures de fraudes entourent la publication des résultats des "présélections". L’avis de recrutement avait été publié une seule fois dans un seul quotidien en août dernier.

Les résultats de la présélection viendront corroborer cette suspicion de fraude. Pour des postes où on demandait des diplômes et des années d’expérience confirmées, on a simplement retenu des candidats qui n’ont ni le diplôme requis, ni l’expérience exigée. Par exemple, pour recruter 25 chauffeurs, on a présélectionné, ou, disons, choisi juste 25 sur plusieurs centaines de candidats, sans même se soucier du niveau réel et de la compétence des candidats. Ce qui devrait être en principe une présélection n’est en fait qu’une sélection. Nous sommes, comme disait l’autre, "dans un pays de savane où on se voit tous. On sait qui vient d’où, qui a quoi et qui est qui". Le recrutement concerne des cadres d’un programme national financé par la Banque mondiale.


Tertius Zongo bientôt devant les députés

Nommé au mois de juin de cette année au poste de Premier ministre alors qu’il tenait la représentation diplomatique du Burkina à Washington, Tertius Zongo mène la barque du gouvernement avec pour objectif premier la réalisation du programme quinquennal de Blaise Compaoré. C’est en principe le 4 octobre prochain que l’"Américain" sera face aux élus de l’Assemblée nationale pour présenter son discours de politique générale. Les 100 jours de Tertius seront donc marqués par cet exercice au cours duquel il devra mettre entre autres l’accent sur la lutte contre la corruption et exhorter les Burkinabè à plus d’engagement personnel dans le travail.


Appel au secours à la municipalité par les riverains de la Fontaine n°606

Le vendredi 17 août 2007, nous titrions dans notre rubrique "Pot-pourri" à la page n°8 : "Secteur 28 de Ouaga : calvaire pour les riverains de la Fontaine n°606" pour signifier à la municipalité que les riverains de la parcelle située à l’ouest du lycée Saint-Viateur au secteur 28 à Dassasgho vivent en cette période hivernale, un véritable calvaire. La zone est inaccessible, parce que la route qui y mène est impraticable et les gens avaient du mal à se procurer de l’eau malgré l’existence d’une fontaine dans le périmètre.

La municipalité a envoyé des agents pour inspecter les lieux. Ces derniers ont promis de revenir réparer la zone pour les riverains. Depuis plus de 3 semaines, il n’y a pas de réponse de la part des agents compétents en la matière. Bientôt, c’est la rentrée ; les parents et élèves emprunteront cette voie pour se rendre au lycée Saint-Viateur et autres destinations. Nous, riverains de la zone, demandons encore une fois de plus à la municipalité de nous sauver de ce calvaire pour nous éviter les multiples inondations qui se produisent çà et là dans le Burkina.


- Infraction non constituée

Edmond Nianda, directeur du recrutement à la Fonction publique est le seul qui soit ressorti libre du palais de Justice après le procès des prévenus de fraudes aux derniers concours de la Fonction publique le 11 septembre 2007. Le directeur du recrutement a été présenté comme la cheville ouvrière de l’organisation des concours de la Fonction publique. Il a rejeté toutes formes de responsabilités dans les fraudes qui ont eu lieu cette année. Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat a reconnu qu’il y avait des défaillances dans l’organisation. Lui-même est le président du comité national de pilotage en charge de l’organisation des concours directs. L’avocat de Nianda a plaidé non coupable pour infraction non constituée.

- Des témoins au chômage

Parmi la dizaine de témoins qui devraient être entendus par le tribunal pendant le procès des fraudeurs, seulement deux l’ont été. Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique et de réforme de l’Etat et le gestionnaire attitré de la clé, Victor Congo. Les autres ont passé toute la journée dans un local du palais avant de venir assister à la fin du procès.

- Me Yanogo se déporte

Il y a eu un incident lors du procès des présumés fraudeurs aux concours de la Fonction publique. Me Yanogo qui défendait Mahamadi Porgo s’est déporté du dossier de son client. Il a demandé à poser des questions à son client et à un autre prévenu. Le président du tribunal a refusé et a demandé à Porgo de rejoindre sa place, mettant fin à son audition. Me Yanogo a attendu pour redemander la parole ; mais vu qu’il ne pouvait pas assister son client, il a annoncé son déport.

Cet incident est arrivé suite à un autre. A une question du parquet, la réponse du prévenu Porgo n’a pas manqué de faire réagir la salle. Le président du tribunal a menacé de vider la salle et le parquet n’a pas hésité à faire la remontrance à ceux qui se croyaient au stade.

- Carton plein à la cantine

La cantine du palais de Justice à Ouaga 2000 n’a pas désempli toute la journée du 11 septembre et jusque tard dans la nuit. On y a même observé une rupture de sandwichs. D’autres ont déjeuné et dîné sur place entre deux suspensions d’audience.

- La morale de l’histoire

La fraude, c’est prendre un risque. Quand on se fait prendre, on peut tout perdre. Certains ont voulu aider des amis, des frères ou leurs enfants en leur procurant des sujets. Aucun n’a réchappé du tribunal. Qu’on ait soutiré, acheté, reçu gratuitement ou transmis un sujet du concours, on encourt une peine qui peut aller jusqu’à un an de prison. Le tribunal , vu la recrudescence du phénomène, s’est demandé s’il n’y a pas lieu de revoir le niveau des peines à la hausse.
Les pêcheurs en eau trouble sont donc avertis.


Université : des angoisses pour gérer les 15 000 nouveaux bacheliers

Le bon taux d’admissions au bac 2007 suscite des angoisses pour les autorités universitaires en ce qui concerne les inscriptions dans les filières d’études et les capacités d’hébergements dans les cités universitaires dans la mesure où le souhait général des étudiants est d’être logés dans les cités universitaires.

Il est vrai que les responsables du Centre national des oeuvres universitaires (CENOU) ont accompli de gros efforts pour l’ouverture de plusieurs cités et restaurants universitaires ; mais au rythme intense de l’accroissement de l’effectif des étudiants, il ne sera pas facile de pouvoir satisfaire tous les postulants et prétendants aux cités universitaires si des infrastructures complémentaires ne sont pas réalisées pour les années à venir.


Fasozine : le premier magazine burkinabè à bord de Air France

"Le Mag du Burkina et de la diaspora". C’est le slogan de FASOZINE, un magazine people entièrement conçu au Burkina Faso et qui fait la promotion d’hommes et de femmes évoluant dans divers secteurs de la vie tant au pays des hommes intègres qu’à l’extérieur. Déjà distribué par Air Burkina sur ses vols en direction de Paris, FASOZINE vient de monter à bord de Air France où il côtoie avec aisance Le Point, Jeune Afrique, Le Figaro, Paris Match, etc. Le fait est à souligner, car c’est le premier magazine burkinabè qui, grâce à la qualité conceptuelle, est lu dans les avions de Air France et Air Burkina volant sur Paris. C’est à l’honneur du Burkina Faso.


Reemdoogo : on forme des managers

Dans le cadre de ses activités de formation pour le renforcement des métiers du secteur de la musique, le Reemdoogo, jardin de la musique de la commune de Ouagadougou en partenariat avec l’ONG française Culture et Développement, met en place un programme triennal de formation de formateurs en management de groupes de musique, sous forme de stage de perfectionnement.

Le premier stage dudit programme prévu pour se dérouler du 1er au 12 octobre 2007 au Reemdoogo, jardin de la musique, sera animé par une équipe pédagogique constituée de professionnels français et africains spécialisés sur la question du management des micros entreprises culturelles que sont les groupes de musique.

L’admission des candidats audit programme se fera après une sélection suivie d’un entretien oral et seuls 20 candidats seront retenus.

Le contenu pédagogique du présent stage de perfectionnement se développera autour d’artistes de la filière musicale et son fonctionnement de marché, du local à l’international et des mutations de la filière.

Le Pays

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