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<I> On murmure </I> : La pièce « Mitterrand et Sankara » au Burkina Faso du 15 septembre au 15 octobre

Publié le mercredi 12 septembre 2007 à 07h43min

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Kantigui vient d’apprendre que, du 15 septembre au 15 octobre, le dramaturge et comédien burkinabè Moussa Sanou présentera avec le théâtre des Amandiers de Nanterre (France) la pièce « Mitterrand et Sankara » à la faveur d’une caravane initiée pour la commémoration du 20e anniversaire de la disparition du président Thomas Sankara.

Selon les informations parvenues à Kantigui, cette caravane est partie du Mexique, le 12 septembre dernier. Elle traversera l’Europe (France, Suisse, Italie), le Sénégal et le Mali avant d’arriver au Burkina courant octobre. A cette occasion, la pièce en question, créée en 2002 par le théâtre des Amandiers sera présentée à Bobo-Dioulasso et Ouagadougou les 13 et 15 octobre prochains.


* Vers une réprise partielle des concours de la Fonction publique

Kantigui qui suit de très près le dossier relatif aux fraudes lors des concours directs de la Fonction publique a ouï dire que certains d’entre eux pourraient être repris.
Le procès des agents indélicats qui ont fait coulé le pétrole s’est ouvert, hier mardi 11 septembre au Palais de justice de Ouaga 2000. Une dizaine de personnes ont été appelés à la base. D’ores et déjà, de sources bien informées, Kantigui a appris qu’aucune copie des épreuves de tous les concours n’a été jusque-là corrigé.

Vu l’ampleur déjà établie de la fraude dans certains concours, notamment ceux des finances et de la santé, les concourants pourraient être appelés à recomposer les concours de l’ENAREF, la douane et certains cycles de l’ENSP... Il est parvenu à Kantigui que le gouvernement attend impatiemment le verdict du procès des fraudeurs pour décider définitivement le nombre de concours à reprendre. Inutile donc d’abandonner les révisions des tests de niveau et de psychotechniques chers postulants aux emplois de la Fonction publique.


Des femmes battent un homme jaloux au marché de Léo

Kantigui dans ses investigations dans la province de la Sissili a appris qu’un homme a été battu par des femmes au marché de Léo. L’intéressé, un fonctionnaire à la retraite, poussé par la jalousie a commis l’erreur de porter des coups sur sa femme commerçante en conversation avec un homme. Il ne le fallait pas.

Les camarades de l’épouse se sont ruées sur le pauvre fonctionnaire à la retraite qui a dû son salut à la bonne santé subite de ses jambes, bousculant sur son passage usagers du marché et renversant tables et étalages.

Aux dernières nouvelles, Kantigui a appris que l’homme a été poursuivi jusqu’à son domicile et pour échapper à la furie des femmes, il se serait réfugié à Koudougou. Le monsieur en question ne serait pas à sa première agression sur sa femme, bien connue à Léo pour son commerce du beurre et qui assure le pain quotidien à la famille et l’argent de poche à l’époux de fonctionnaire retraité.

Kantigui souhaite surtout que le pauvre tire les enseignements de son exil, certainement temporaire à Koudougou.


* Des piroguiers pour récolter la banane

Il est parvenu à Kantigui que les crues du fleuve Mouhoun ont fait des heureux gagnants à Fara, dans la province des Balé. Des piroguiers sont sollicités par les exploitants de bananeraies pour les récoltes. Ceux-ci assurent le transport des bananes et des voyageurs du côté de Poura. Les champs étant envahis par les eaux du Mouhoun, un exploitant sacrifierait plus du montant d’une tonne de bananes pour assurer les récoltes et le transport.

Des piroguiers spontanément organisés ont abandonné les filets pour s’occuper depuis plus de deux semaines de la récolte de banane, du transport des personnes et des marchandises sur un tronçon d’à peine 200 mètres. La remontée des eaux suite aux pluies de la semaine dernière compliquent le déplacement des voyageurs de Fara et de Poura, bien que cela constitue de bonnes affaires pour les piroguiers. Ces deux communes rurales coupées du reste du pays doivent leur mobilité aux piroguiers.

Kantigui se pose la question de savoir à quand la construction d’un vrai pont sur cet affluent du Mouhoun dont les crues à répétition bloquent les activités de développement des provinces des Balé, de la Sissili et du Ioba ?


* Le lycée provincial de Zorgho a 25 ans

Kantigui dans ses investigations a découvert que le lycée provincial de Zorgho aura 25 ans dans quelques jours. Il a constaté que l’administration et les anciens élèves dudit établissement sont à pied-d’œuvre pour la réussite de la célébration du 25e anniversaire du lycée. Et dans ce cadre, Kantigui a intercepté une circulaire des élèves et anciens élèves du lycée provincial de Zorgho conviant les uns et les autres se sentant concernés par la fête à une assemblée générale, le samedi 15 septembre 2007 à 15 heures précises au sein du lycée Newton à Ouagadougou. Kantigui encourage de telles initiatives et souhaite plein succès à cette jeune association.


* Le ciné Burkina : ouverture probable en octobre

Kantigui a capté des échanges informels entre les responsables de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et un groupe de citoyens soucieux du devenir du 7e art au Burkina Faso. Après s’être longuement expliqués sur les raisons qui ont prévalu à la reprise des salles du ciné Burkina de Ouagadougou et du ciné Sayon de Bobo-Dioulasso, les dirigeants de la Caisse ont rassuré que tout est mis en œuvre pour une ouverture probable du ciné Burkina en octobre prochain. Ils ont expliqué ce retard par des travaux de réfection des toitures et de la salle.

Kantigui a ouï dire que la CNSS a à cœur d’apporter sa contribution à la promotion du cinéma afin que le Burkina Faso demeure bel et bien le carrefour africain de cet art.
Toutefois, les premiers responsables de la Caisse ont tenu à ajouter que leur structure n’a pas vocation à gérer des salles de cinéma et par conséquent, cette tâche sera confiée à une tierce personne selon des termes d’un contrat bien ficelé.


* De l’éclairage public dans la ville de Pô

De passage à Pô, chef-lieu de la province du Nahouri, Kantigui a constaté l’éclairage de la ville. Des poteaux installés le long des voies éclairent quelques artères de la commune, particulièrement la principale goudronnée, la route nationale n° 5. Il est parvenu à Kantigui que l’éclairage public de la ville fait suite à une promesse électorale qui a été tenue grâce aux démarches du bourgmestre de Pô et à la bonne compréhension de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL).

Kantigui

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