Les populations de l’arrondissement de Boulmiougou étaient en liesse, mardi 28 août et pour cause. Le démarrage effectif des travaux de bitumage et de recharge des voies de leur arrondissement. Ces travaux entrent dans le cadre du projet d’aménagement et d’amélioration des conditions de vie des habitants des quartiers périphériques de Ouagadougou. Ce projet fait suite à une étude réalisée en novembre 2003 sur la problématique de l’eau.

Financé par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 15 millions d’euros, soit 9 milliards 840 millions de FCFA, il concentre quatre composantes à savoir la composante fourniture en eau de boisson, la composante équipement d’accompagnement, celle qui a trait au renforcement des capacités des gestionnaires et enfin la composante voies et assainissement. Cette dernière, qui est à son début de réalisation, met l’arrondissement de Boulmiougou en bonne place parmi les autres que compte la commune de Ouagadougou.

Au total, 7 milliards 85 millions et FCFA sont alloués à cette composante et Boulmiougou bénéficie de 2 832 832 689 FCFA au regard des grands problèmes de voies et d’assainissement qu’il connaît. Ainsi, l’arrondissement de Boulmiougou va bénéficier de 9 kilomètres 200 de routes bitumées pour un coût de 2 110 347 587 FCFA pour les rues 17. 407 et 17. 604 ou rue de Boassa d’une part et les rues 17. 390, 17. 276, 17. 266, 16. 368 d’autre part.

Ce premier lot dont le délai d’exécution est de 10 mois sera réalisé par l’entreprise ECOMAF. Le deuxième lot concerne 4 km 300 de route en terre sur l’avenue de la Dignité pour un coût de 722 485 102 FCFA. C’est l’entreprise ECHA qui aura en charge la réalisation de ce tronçon pour un délai de 5 mois.

La rue 17. 407, plus connue sous l’appellation de "voie du bus", sera donc bitumée et sera assortie de caniveaux et de construction d’un radier qui viendra rendre à Boassa, Sandogo et aux autres localités environnantes, les commodités, les bienfaits de rues urbaines.

Le maire de Boulmiougou, Séraphine Ouédraogo, émue par la perspective de voir ses populations sortir du calvaire dû au manque de voies, dira dans son intervention que "très bientôt, ces acquis majeurs nous feront oublier les misères des inondations, les longues heures d’attente parce qu’étant pris au piège des torrents d’eau insolente, capricieuse et toujours dangereuse".

Daouda OUIBGA
(Stagiaire)

Sidwaya