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Pot-Pourri </I> : Razzia des voleurs au secteur 30 de Ouaga

Publié le vendredi 10 août 2007 à 07h50min

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Les cas de vols sont courants à Ouagadougou. Mais le secteur 30 de la ville semble se distinguer singulièrement par la régularité des vols et leur caractère rocambolesque. Tenez ! Une bande de voleurs s’est introduite dans la cour d’un vieil homme en escaladant le mur. Ces voleurs ont réussi à s’échapper de la cour en emportant un troupeau d’une demi-douzaine de moutons.

Le lendemain, le propriétaire écoeuré se demandait comment les voleurs ont pu emporter tous ces moutons sans bruit. D’aucuns disent que si c’était des chèvres, elles auraient crié et cela aurait pu réveiller la famille. Dans la même nuit, la bande de voleurs, dans sa razzia, a sectionné des portes dans d’autres concessions sans pouvoir cependant pénétrer dans des chambres.

Cette scène a créé la panique dans la zone à tel point que chaque soir, les habitants prennent le soin de garder en lieu sûr leurs effets. D’aucuns pensent que la proximité de cette zone du secteur 30 avec la zone non lotie serait la cause de la régularité des vols.


Deux femmes s’accusent de sorcellerie en public

La sorcellerie et les problèmes de mangeuses d’âmes relèvent du mysticisme et leur véracité est difficile à prouver pour les profanes et au plan judiciaire. Mais quand des individus en arrivent à s’accuser mutuellement et surtout publiquement de sorcellerie, on ne peut que s’en remettre à leurs déclarations.

En effet, dans un des petits marchés appelés "yaars" à Ouagadougou, deux vieilles femmes vendeuses de condiments se sont querellées. Dans leur colère et invectives qui ont attiré une foule de badauds, les deux dames se sont accusées réciproquement de sorcellerie. Et l’une d’entre elles de conclure en disant que sa sorcellerie ne vaut pas celle de son interlocutrice qui aurait "mangé" la fillette de sa voisine. La foule les regardait sidérée et chacun a pris ses jambes à son cou pour ne pas être leurs probables futurs victimes.


Nogremassom : différend foncier entre l’archidiocèse et la mairie

Selon Georges Zida qui nous a donné l’information, un différend foncier oppose l’archidiocèse de Ouagadougou à la mairie de Nongremassom.

La mairie de Nongremassom, agissant dans le cadre strict du lotissement, de l’aménagement et de l’attribution de parcelles sur son territoire a eu un différend avec l’archidiocèse de Ouagadougou. Elle a en effet, classé une partie septentrionale jouxtant la clôture du séminaire de Kossoguin, zone verte ou zone à verdir de végétaux.

C’est alors que les responsables archidiocésains s’insurgèrent contre la décision municipale locale, estimant qu’elle venait d’empiéter délibérément sur leur droit de propriété.

Pour étayer leur désapprobation, partant, leur droit de propriété, ils s’appuyèrent sur des preuves dont un titre foncier n°77 d’octobre 1932.

Les autorités municipales des domaines céderont-elles ? Après l’échange de courrier explicatif infructueux donnant ainsi naissance à un différend foncier, les deux parties sont convenues de recourir à la justice.


Muneca Brava : un feuilleton controversé

Cette téléspectatrice s’indigne, comme bien d’autres, des conséquences négatives du feuilleton Muneca Brava sur l’éducation des enfants.

"C’est avec une très grande joie que j’ai lu la critique de ce lecteur sur le feuilleton brésilien Muneca Brava. Vraiment, je pense que depuis un certain temps, ce feuilleton donne des leçons d’exhibition à nos enfants car j’en ai aussi deux, âgées de 10 ans et 4 ans. Rien qu’hier, l’aînée a refusé de répondre aux appels de sa petite soeur car au même moment, c’étaient ces danses et ces baisers qui passaient à la télé.

Et j’ai été obligée de la renvoyer ailleurs pour seulement l’empêcher de suivre le feuilleton. Chose étrange, quand on change de chaîne, elles se plaignent. Alors quoi faire ?

Je pense que ce cri du coeur ira droit à tous les parents qui souhaiteraient un bel avenir pour leurs enfants.

Je ne saurai terminer sans vous demander de revoir comme l’a souhaité ce lecteur, l’heure de la diffusion de Muneca Brava ou carrément de le supprimer."


Le projet "Nantou Mining" suscite à la fois réprobation et espoir

Le projet "Nantou Mining" continue de défrayer la chronique. Si pour certains, l’exploitation de la mine de Perkoa est la solution pour vaincre la pauvreté dans la commune de Réo, d’autres relèvent des griefs à l’encontre de l’association Nantou, fondation pour la condition humaine, adjudicataire pour l’exploitation du site.

C’est ainsi qu’à travers un écrit parvenu à notre rédaction, il est fait cas de la création illégale d’une agence immobilière ainsi que d’une société de gardiennage par cette fondation. Dans un autre écrit, un ressortissant de la région du centre-ouest soutient que "si l’exploitation de la mine de Perkoa a vu le jour après une découverte qui date de 27 ans, il serait prématuré de spéculer sur ses retombées, pour la pure et simple raison que la population de Réo devait se réjouir d’accueillir "Nantou fondation" pour juguler la pauvreté et réduire le chômage des jeunes".


Le Lorum à la MJCO ce dimanche

Les ressortissants de ce province du Lorum se sont donné rendez-vous ce dimanche à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou. L’association Jeunesse unie pour le progrès du Lorum (JVP/PC) y convie tous ses membres les sympathisants des quatre départements de la province (Berhn, Titao, Sollé et Ouindigui) à une grande assemblée générale sur le développement de leur cité.


Sida : des malades se plaignent

Des malades du Sida se plaignent de certains responsables d’associations de lutte contre le Sida. Selon eux, ces associations ne font rien pour eux. Les aides qu’ils reçoivent sont insignifiantes. Les malades fustigent cette attitude parce qu’elle les conduit à la mendicité. Ils sont obligés de quémander de l’argent avec les bonnes volontés afin de subvenir à leurs besoins. Ils estiment également que les responsables des associations les utilisent à d’autres fins.

Pendant qu’ils grossissent, les malades, eux, souffrent et dépérissent au quotidien, selon ces derniers. Pire, certaines associations font cotiser leurs membres à hauteur de 600 F CFA. Et, ces derniers ne bénéficient pas des avantages prévus. Face à ce qu’ils qualifient d’exploitation, les malades lancent un appel au gouvernement burkinabè afin qu’il refuse de financer de telles associations. Ils souhaiteraient que le financement soit direct, c’est-à-dire du gouvernement aux malades.


Paix sous-régionale : une marche pour soutenir Blaise Compaoré

Une marche de soutien aux actions du président du Faso sera organisée ce samedi 11 août à Ouagadougou. Les initiateurs veulent saluer son "engagement en faveur de la paix dans la sous-région", comme le souligne Oumarou Savadogo, Ambassadeur pour la paix.


Reboisement à Ouid-Tenga

L’association "Mon désir de marcher" a acquis un terrain à Ouid-Tenga, après la trame d’accueil de Balkui, à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou où elle compte planter des arbres. Ce lieu servira à long terme pour des activités rémunératrices au profit des membres de l’association (agrofesterie, élevage). En attendant, une activité de reboisement s’y déroulera ce week-end. L’association regroupe des personnes handicapées motrices suite à des maladies (poliomyélite, accident cardio-vasculaire...), victimes de déformations naturelles dès la naissance, d’accidents de la circulation ou d’accidents domestiques qui luttent pour leur réinsertion sociale.


Un juge agressé par des bandits

Le secrétaire général du syndicat burkinabé des magistrats (SBM), le juge Bagoro, a été victime d’agression en rentrant chez lui, le lundi dernier. Des bandits embusqués l’ont obligé à arrêter son véhicule et sous la menace d’armes blanches, lui ont pris de l’argent et ses portables. Heureusement l’homme n’a pas été blessé

Le Pays

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