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<I>Confidences du week end </I> : 5-Août : 243 prisonniers graciés

Publié le mardi 7 août 2007 à 06h52min

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A l’occasion du 5-Août, fête de l’indépendance du Burkina Faso (ex-Haute-Volta), le rituel de remises de peines à des détenus de droit commun a été respecté. C’est ainsi que 243 personnes détenues dans les maisons d’arrêt et centre pénitentiaire du Burkina, ont bénéficié du reliquat de leurs peines privatives de liberté.

Des raisons de santé, d’ardeur au travail pénitentiaire, de bon comportement ou de minorité ont guidé ces remises prononcées par le président du Faso sur proposition du ministre de la Justice. Vous aurez la liste exhaustive des détenus graciés dans notre édition de demain.


Marigot Rita Somba : le corps d’un enfant noyé introuvable

Il nous a été signalé qu’un enfant se serait noyé dans un marigot de la ville, dénommé Rita Somba. Selon les informations que nous avons reçues par téléphone du côté de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, la noyade remonte à hier dimanche 5 août 2007. Car c’est dans l’après-midi de cette date que la brigade a été touchée. Toujours selon les même sources, les recherches entreprises depuis hier jusqu’à la date de ce lundi 6 août sont restées infructueuses. Le corps n’a jusque-là pas été retrouvé. Espérons que le corps de ce gamin sera retrouvé dans les plus brefs délais.


Yatenga : un quartier de Tougou inondé

Suite à la grande pluie tombée dans la nuit du 4 août 2007, un quartier du village de Tougou, situé à 24 km de Ouahigouya, a été inondé. On dénombre 25 concessions envahies par les flots et plus de 200 personnes sans abri. Cette pluie qui aura duré plus de 10 h a causé également d’énormes dégâts matériels dans certains secteurs de la ville. Maisons, murs sont tombés dans les secteurs 7, 8, 9, 13 et 14. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.


Il heurte un vieux et prend la fuite

A Ouagadougou, les assassins de la route courent toujours. Le samedi 28 juillet, aux environs de 3 h, un bruit assourdissant a réveillé des riverains du quartier Zogona en face du boulevard Charles De Gaulle, juste à côté de la gare routière de TSR. Chacun se hâta d’aller aux nouvelles. Sur les lieux non loin de la charrette qu’il tractait avec sa mobylette, gisait un vieil homme heureusement conscient mais se tordant de douleurs dans tous les sens.

Après le choc qui l’a traîné sur une bonne distance, une partie de ses cheveux a été "mangée" par le bitume. Il avait mal partout. Des bonnes volontés qui étaient sur place ont appelé les sapeurs-pompiers. Des membres de la famille du vieux qui n’habitait sans doute pas loin, sont arrivés promptement. Qui a cogné le vieux qui n’a dû en partie son salut qu’à l’amortissement du choc par la charette ?

Réponse : le conducteur qui était à bord d’une fourgonnette et roulait à vive allure, ne s’est même pas arrêté, selon des témoins. Encore un criminel. Il ne sait même pas préoccupé de savoir s’il avait tué ou simplement blessé celui qu’il venait de ramasser. Cela s’appelle non-assistance à personne en danger, doublé de délit de fuite.


APE : les uns protestent, les autres négocient

Pendant que la société civile manifeste son opposition à la signature d’un Accord de partenariat économique (APE) entre la CEDEAO et l’Union européenne, les négociations se poursuivent dans les coulisses. C’est ainsi qu’on apprend que la première mouture de l’accord a été rejetée par les négociateurs de la CEDEAO. Les discussions ne sont pas pour autant rompues.

Sur le terrain, tout semble indiquer que les deux camps se préparent à la signature. Les pays de la CEDEAO sont au stade de la détermination des produits sensibles qui seront hors APE ou du moins qui auront un traitement particulier. Le programme de mise à niveau des industries de l’UEMOA et le Programme Qualité financés par l’Union européenne entreraient dans le cadre des mesures d’accompagnement avant la signature de l’accord.


Le "barrage" d’un militaire provoque une inondation à Kalgondin

C’est à leurs dépens que certains habitants de Kalgondin au secteur 14 de Ouagadougou ont accueilli la pluie qui est tombée dans la nuit du 4 au 5 août 2007. Dans le "six-mètre" qui jouxte leurs concessions, un barrage d’eau construit par un voisin a fait presque des ravages. Conséquence, le quartier a été inondé, avec des clôtures de maison qui se sont effondrées.

Le vieux Amado Nikiéma, un des sinistrés, très courroucé, a expliqué qu’en fait, quoique le quartier se trouve dans un bas-fond, l’eau arrivait à passer sans causer de dégât. Selon lui, c’est depuis l’arrivée d’un voisin, un militaire, a-t-il dit, qu’ont commencé les inondations, puisque c’est ce dernier qui après son installation dans le quartier, a déversé du sable dans le six-mêtre, fermant ainsi le passage d’eau qui y existait. Aux complaintes du voisinage, l’homme serait resté indifférent.

En outre, selon un autre habitant, une fois, le militaire aurait même menacé avec son arme ses voisins qui tentaient de lui expliquer les désagréments que son "barrage" avait eu à provoquer.

Les autorités communales auraient été informées de ce qui se passe dans ce "six-mètre".


MACO : 1128 prisonniers au 23 juillet 2007

Déférer un citoyen burkinabè est devenu monnaie courante. On susurre même que des primes sont données aux agents de sécurité, entre autres, un sac de riz plus 6000 F CFA. Mais est-ce pour cela qu’il faille emprisonner quelqu’un accusé d’avoir volé un poulet ou 3 tickets de bus SOTRACO ? En tout cas, à la date du 23 juillet, la MACO comptait 1128 pensionnaires. Ceci explique-t-il cela ? Ces locaux étaient prévus pour abriter 600 détenus.


Curieuses appellations à la MACO

"Zimbabwe", "Maison-Blanche", "Commissariat", "Bagdad", ce sont des noms donnés aux 4 cellules que regroupe le QA, entendez par là le Quartier d’amendement de la MACO. "Zimbabwe", autrefois, était réputé pour accueillir des prisonniers d’un âge avancé. La "Maison blanche" est la résidence des personnes nanties. Le "Commissariat", comme son nom l’indique, est réservé aux hommes de tenue. Enfin, à "Bagdad", on rencontre ces jeunes qui, à longueur de journée, se battaient comme en Irak.


Dapélgo : des chefs coutumiers intronisés

Le département de Dapélogo, dans l’Oubritenga, est, sur le plan traditionnel, dirigé par Naaba Saaga. Ce dernier a procédé, du 14 au 29 juillet dernier, à la nomination de ses ministres et des chefs de village de Tanlilli, Watinoma et Zakouré. Un bonnet a été remis à chacun des nouveaux chefs intronisés. Ils ont adressé leurs remerciements à Naaba Saaga qui, à son tour, leur a souhaité plein succès dans leurs nouvelles fonctions.


Distinction : la JSCA reconnaissante à "Votre Santé"

L’Association jeunesse solidaire chaîne de l’amitié (JSCA) a tenu le 21 juillet 2007 à Ouagadougou son 4e congrès ordinaire. Au cours de la clôture dudit congrès, l’association a remis des attestations de reconnaissance à des personnes physiques et morales pour leur appui et leur engagement dans la lutte contre le VIH/Sida. Au nombre des distingués, le mensuel "Votre Santé", un produit du groupe de presse Les Editions "Le Pays", à qui la JSCA est reconnaissante pour son engagement dans la promotion du thème de la santé dans ses colonnes.


ENEP : démarrage des épreuves avec un grand retard

Le concours d’entrée à l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP), qui s’est déroulé le lundi 6 juillet dernier, a accusé un sérieux retard dans le démarrage. Prévu pour 7h, les candidats auraient composé, selon certains, à partir de 14h, alors qu’ils ont été convoqués depuis 6h 30.


Ministère de l’Action sociale : une nouvelle association est née

Association nationale des administrateurs des affaires sociales du Burkina Faso (ANAAS-BF), c’est le nom de ce nouveau regroupement qui a vu le jour le 4 juillet 2007. Cette association s’est fixé pour objectif de renforcer son ministère de tutelle dans l’exécution de ses missions. Elle constituera également un cadre d’échanges et d’épanouissement des administrateurs des affaires sociales du Burkina. Très ambitieuse, l’ANAAS-BF compte contribuer au développement économique et social du Burkina Faso. Son premier président est Ponné Zongnaba et il est à la tête d’un organe dirigeant de 10 membres.

Le Pays

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