Accès aux fincements internationaux pour le développement : les propositions de la Francophonie
« Il y a toujours un financement possible pour un projet clairement conçu et bien défendu », cette affirmation de M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, à l’ouverture du Symposium international sur l’accès aux financements qui s’est tenu à Paris du 5 au 7 mai 2004, est la conviction qui a présidé à l’organisation, par l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, de cette rencontre.
Plus de 300 participants dont une douzaine de ministres des Finances des pays d’Afrique francophones, des délégués des Etats et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, des responsables d’organisations internationales et de banques de développement, (Banque mondiale, Banque africaine de développement, FMI, OCDE, PNUD, UNESCO, Union européenne, Commonwealth…), d’organisations régionales (BEI, BIDC, UEMOA, BOAD, CEMAC…), d’organismes bilatéraux de développement et d’organisations non gouvernementales, se sont retrouvés à Paris pour ce symposium consacré à l’accès des pays francophones, notamment les moins avancés, aux financements internationaux.
Plusieurs propositions d’action ont été retenues dans les domaines suivants :
La diffusion de l’information pertinente en français sur les financements ;
la formation, pour renforcer les capacités en matière d’accès et de gestion ;
l’assistance technique pour aider les opérateurs économiques et financiers à identifier, intégrer et valoriser l’expertise nationale et internationale dans la recherche de financements ;
la facilitation des échanges et la concertation entre les partenaires au développement, les opérateurs privés, les organisations non gouvernementales, les établissements publics et la société civile sur l’accès et l’efficacité des financements.
Les travaux du Symposium se sont déroulés en quatre ateliers thématiques pour débattre des propositions dans les domaines de l’économie et du développement durable, de l’éducation et de la formation, de la culture et des médias et de la bonne gouvernance. Un volet participatif avec des forums de discussion ouverts à la société civile sur des thèmes aussi variés que la conversion de dettes en projets de développement, les micro crédits et les initiatives locales ou la sécurité juridique des investissements ont également permis des échanges constructifs entre les partenaires du développement. Un comité de suivi du Symposium mis en place par l’Agence, sera chargé de la mise en œuvre des diverses propositions retenues.
Les conclusions et recommandations de ce symposium contribueront aux travaux du Xe Sommet des chefs d’État et de gouvernement francophones, qui se tiendra à Ouagadougou (Burkina Faso) du 26 au 27 novembre 2004, sur le thème « La Francophonie, espace solidaire pour un développement durable ».
P.-S.
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