Echec des négociations dans la crise du Conseil municipal de Diébougou
Les négociations attendues comme solutions de sortie de crise du conseil municipal de Diébougou ont plutôt accouché d’une souris. En grise de rappel le conseil municipal issue des élections du 23 avril 2006 avec à la tête l’ADF/RDA, a été bloqué dès le berceau par des querelles politiques politiciennes entre l’ADF/RDA et la coalition CDP - RPP/ Gwassigi.
Devant le blocage de ce conseil municipal, l’engrenage politique et le risque de fracture sociale induits par la crise, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a tenu à Diébougou une assemblée générales le 15 février 2007 a l’issue de laquelle il a recommandé la mise en place d’un cadre de concertation et de dialogue chargé de recherche des solutions endogènes et pacifiques à cette crise plutôt que d’appliqué automatiquement les textes en la matière.
C’est ainsi que le 05 mars dernier le dit cadre dénommé cadre provincial de concertation et de dialogue (CPCD) a été installé sous la présidence de l’évêque de Diébougou et placé sous la tutelle du haut commissaire de la Bougouriba. Après un mois et demi de pourparlers avec les protagonistes politique et la société civile le cadre a déposé ce mardi 05 juin ces conclusions. Dans ce rapport il ressort que la proposition d’un bureau communal consensuel et équilibré à priori accepté par les partis en présence, a été finalement rejeté par tous quant vint le moment de répartition des postes : les uns proposant ce que les autres ne peuvent pas accepter.
66% de réussite au CEPE dans le Nayala
Le CEP et l’entrée en sixième, session de 2007, ont été administrés dans dix neuf (19) centres d’examen au Nayala avec soixante treize (73) classes de CM2. L’ensemble des cinq (05) circonscription d’éducation de base (CEB) que compte la province y ont pris part. Sur ceux mille cent soixante quinze (2175) candidats inscrits dont mille quarante cinq (1. 045) filles, mille quatre cent quarante six 1 446) ont été admis dont six cent soixante quatorze (674) filles. Les différents taux de succès sont : 64,69% pour les filles, 68,31% pour les garçons soit un taux global de 66,48%. L’an dernier, ce taux était de 66,05%. Les taux de réussite dans les CEB se présentent comme suit : Gassan : 58,20%, Gossina : 67,68%, Toma : 69,12% Yaba : 75,76% et Yé : 57,10%.
574 candidats à la conquête du premier diplôme universitaire à Gaoua
Ils sont au total 574 candidats repartis en deux jurys (44 et 45) qui compétissent depuis le 3 juillet 2007 au lycée municipal de Gaoua et au lycée Bafuji de Gaoua où sont logés les deux jurys. Venus des différents centres de la région du Sud Ouest, les déplacés ont été accueillis et logés au lycée Bafuji où ils compétissent. Par série, 554 candidats sont en série A4, A3 et D et seulement 20 candidats pour la série G2. 21 jours durant les candidats conformément, à la nouvelle formule du BAC de cette année, auront 2 tours pour toute la chance de leur côté. Pour M. François Compaoré DR/MESSRS-SO.
Tout se passe bien : matériels, surveillants, présidents de jury tout le monde est là pour le bon déroulement du BAC. Quand au président de jury après les premières épreuves, aucune anomalie n’a été détectée seulement un candidat libre n’a pas pu composer pour raison de maladie. Bonne chance aux candidats !
" 48 heures " du pair éducateur dans la Bougouriba
L’Union de la jeunesse fraternelle de Diébougou (UJ-FRAD) en collaboration avec l’Association des jeunes de la colline de Dissin ont tenu à Diébougou, les 48 heures du pair éducateur du 29 au 30 juin 2007.
L’objectif de ces journées selon le coordinateur de l’UJFRAD, M. Jean Clément Somé, était de réfléchir sur les difficultés que rencontrent les pairs éducateurs dans leur tâche d’éducation et de sensibilisation sur les IST-VIH/Sida et les grossesses non désirées afin de dégager des solutions idoines pour la réussite de la paire éducation.Les difficultés énumérées pendant l’atelier de réflexion sont entre autres : la mobilisation des clubs des pairs éducateurs, la mobilité des membres de ces clubs, l’insuffisance de documents et de matériel d’équipement. Face à tous ces problèmes, la nécessité d’équiper, de documenter et de renforcer les connaissances et compétences des pairs éducateurs s’impose.
Les pairs éducateurs souhaitent également un appui financier afin de mener des activités génératrices de revenus selon le coordonnateur de l’Association des jeunes de la colline (AJC) de Dissin, M. Médard Somé. Au cours des 48 heures d’importantes activités ont été réalisées : Conférence sur la concours, théâtre forum etc.
Sidwaya