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<I>Pot-pourri </I> : Football burkinabè : la réalité sur quelques dépenses

Publié le vendredi 6 juillet 2007 à 09h05min

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Depuis quelques jours, des informations parvenues aux clubs et qui circulent font état du coût élevé de la location d’un avion pour le voyage des Etalons espoirs au Ghana dans le cadre des éliminatoires des Jeux olympiques 2008.

Selon des documents (factures) en notre possession, le coût de location de l’avion HS 748 pour le trajet Ouaga - Kumasi - Accra - Kumasi - Sunyani - Ouaga d’une durée de 5h50 est d’un total de 6 055 000 FCFA. Une autre délégation conduite par l’ex-président de la FBF, Seydou Diakité et dans laquelle figurait le défenseur Bakary Koné dit Bako qui a rejoint l’équipe au Ghana le dimanche 25 mars 2007, jour du match. Elle avait emprunté un avion de l’armée de l’air BE 20 dont le prix de revient était de 1 280 000 FCFA payé sur fonds personnels du président Seydou Diakité.

Il faut noter qu’à quelques jours du match Burkina# Tanzanie (16 juin dernier), les joueurs qui étaient au vert au COMET ont refusé d’occuper les chambres parce que, disaient-ils, les matelas étaient défectueux. Les 25 matelas en question ont dû être remplacés urgemment sur fonds personnels du président Seydou Diakité. Aux dernières nouvelles, l’ex-équipe fédérale a décidé de reverser à titre de contribution, ces matelas au centre technique national de la FBF.


Sapouy : le laboratoire du CMA part en fumée

Samedi 30 juin 2007. Journée noire pour le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Sapouy. Suite à une fuite de gaz un incendie éclate au laboratoire. Malgré toutes les tentatives le feu n’a pu être endigué et c’est ainsi que tout s’est consume au laboratoire, selon nos sources. La conséquence, c’est qu’il n’est plus possible de faire un examen au CMA de Sapouy et qu’il faut envoyer désormais les patients à Ouagadougou, en cas de besoin.


Fraude au BEPC 2007 : les 4 veinards du procès

Le jugement de la fraude communément appelée pétrole survenue à la session 2007 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a eu lieu le 28 juin dernier devant le Tribunal correctionnel de Ouagadougou. Si des condamnations pénales et pécuniaires ont été prononcées à l’encontre des 53 prévenus, il y a eu aussi des relaxes au bénéfice du doute. Ces veinards du jugement sont au nombre de 4 (3 filles et 1 garçon). Ils ont pour noms Andréa Yénouhouanpré Lankouandé, Bintou Gnankine, Fatou Traoré et Emmanuel Ives W. Ouba.


Marche du SAMAE : un agent échappe aux sanction

Les conséquences de la marche du syndicat des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) ne semblent pas avoir tout révélé. Selon nos sources, un agent de bureau qui a pris part à la marche du SAMAE du 10 avril 2007, n’a pas connu le même sort que ces camarades marcheurs. Nos sources indiquent que le nom de l’agent ne figure ni sur la liste des agents repentis ni sur celle des reversés à la fonction publique. Cet agent qui a été nouvellement recruté, selon toujours nos informations, au début de cette année 2007 aurait même été désigné il y a quelques mois comme chef de délégation d’une mission consulaire dans un pays voisin. Il semble simplement que le monsieur est le beau-frère d’un directeur de service du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.


Nouveau-né ou chien abandonné ?

A Koudougou, le bruit a couru qu’un nouveau-né aurait été retrouvé dans un cimetière de la ville de Koudougou le mardi 3 juillet dernier. Sur les lieux, un semblant de corps bien enveloppé dans un sac et déposé sur une voie qui longe le cimetière en question. La tristesse se lisait sur les visages des habitants des environs sortis nombreux pour déplorer l’acte. Qui a fait ça ?

Cette question, tout le monde se la posait. Le gardien qui a donné l’alerte était formel : "Il s’agit bien d’un corps de nouveau-né". Il a même affirmé que le corps était habillé. Le Service d’hygiène de la mairie ainsi que la sécurité furent saisis de l’affaire. Le sac était couvert de mouches. Mais certains ont émis des doutes.

Pour ces derniers, il ne s’agit pas d’un corps humain parce que, si tel était le cas, les lieux seraient envahis d’odeurs nauséabondes et caractéristiques. Les forces de sécurité n’étant toujours pas arrivées pour le constat, le gardien et d’autres personnes ont décidé d’ouvrir le sac pour savoir réellement ce qui s’y trouvait. C’est là qu’un chien fut découvert, et non un bébé, comme le prétendait le gardien. Tout le matériel était déjà apprêté pour trouver une dernière demeure à ce corps abandonné au cimetière. Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien.


CEB de Baraboulé : ça grogne

Une affaire de perdiems bloqués des conférences pédagogiques est à l’origine d’une grogne à Baraboulé. Une somme de plus de 500 000 F CFA par CEB a été remise depuis le 5 juin aux différents chefs de circonscription d’éducation de base par le biais du Directeur provincial afin qu’ils puissent désintéresser les participants. Mais ces sommes ne sont pas parvenues partout.


Campagne agricole à Boussé : les menaces de la spéculation foncière

Le chef-lieu de la province du Kourwéogo a enregistré sa première grande pluie le 23 juin dernier. Le début de la campagne agricole dans cette localité accuse ainsi un grand retard à l’instar des autres régions et provinces de l’ensemble du Burkina. Ce retard qui semble être particulier par son ampleur et sa durée inquiète sans doute les agriculteurs, et même l’ensemble des populations du Kourwéogo.

A Boussé, où la majorité de la population pratique l’agriculture, les interrogations sur la saison hivernale sont nombreuses et variées, et constituent le sujet principal des discussions dans les lieux publics (bars, cabarets). La vraie inquiétude est liée au démarrage tardif de la saison.

En plus de la rareté des pluies, le problème des terres cultivables devient de plus en plus récurrent, surtout dans la commune urbaine de Boussé. La démographie galopante et l’extension de la zone non lotie dans les quartiers périphériques de la commune sont les causes de cette situation. "Où allons-nous cultiver cette année et les années à venir ?", se demandent certains paysans. "Nos champs sont envahis par des maisonnettes !", renchérit un autre.

Les champs sont vendus à des personnes avides d’argent et de parcelles qui passent leur temps à construire des maisonnettes en pensant à une éventuelle opération de lotissement. Cette question de la gestion des terres dans les communes urbaines comme Boussé doit être traitée avec le sérieux nécessaire par les instances du conseil municipal et les autorités administratives et politiques du Kourwéogo.


Ciné droit libre : un débat très attendu

La troisième édition du festival ciné droit libre se tient du 4 au 8 juillet 2007. Fidèle à sa tradition du débat, Ciné droit libre organise cette année un forum-débat autour du thème "Emigration, liberté d’expression et démocratie en Afrique : quels liens ?". Sous forme d’un panel interactif, ce forum est destiné aux festivaliers et aux intellectuels présents dans la capitale burkinabè au moment de l’événement. Véritable tribune des droits humains au Burkina, ce forum donne la parole à certains acteurs qui se battent depuis plusieurs années pour comprendre et sensibiliser sur le phénomène à l’immigration. Ce forum se tiendra le samedi 7 juillet au Centre culturel français de 9h à 12 h.

Les panélistes sont Madame Aminata Traoré, présidente du Forum social du Mali, Gahité Fofana, réalisateur guinéen qui a fait un film sur l’histoire des deux adolescents guinéens morts dans le train d’atterrissage de l’avion à Bruxelles, Professeur Albert Ouédraogo, président du Tocsin.


Eglise Catholique : le week-end des ordinations

Dans dix diocèses du Burkina, ce week-end, notamment ce samedi 7 juillet, se dérouleront des ordinations presbytérales. De Kaya à Koudougou en passant par Ouagadougou, Bobo..., l’Eglise famille de Dieu sera dans la ferveur. De nouveaux prêtres seront ordonnés pour servir en présence du Seigneur qui les a choisis. Seuls Diébougou, Dori et Banfora organiseront leurs ordinations plus tard.


BEPC à Gaoua et à Diébougou : des résultats encourageants

A l’issue du second tour, les résultats suivants ont été enregistrés dans les deux jurys sur les trois basés à Gaoua. Le jury I a déclaré 197 admis sur les 393 candidats ; ce qui donne un taux de 50,12%. Quant au jury II, qui était lui aussi implanté au Lycée provincial Bafiyi comme le jury I, il a enregistré 108 candidats qui ont décroché le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) à l’issue des 2 tours. Avec un total de 360 candidats présents, le taux de réussite est donc de 30%. Nous attendons d’avoir les résultats du jury n°III basé au Lycée municipal de Gaoua.

A Diébougou, chef-lieu de la province de la Bougouriba, les candidats ont été réunis dans deux jurys. Au niveau du jury I, sur un total de 250 candidats, 55 ont été admis au 1er tour et 47 au second ; ce qui fait 102 admis, soit 40,80% de taux de réussite. Au jury II, il y a eu 91 admis au premier tour et 22 admis au second tour sur l’ensemble des 253 candidats qui étaient présents. Avec donc 113 admis sur 253 candidats, le jury II a réalisé un taux de 44,66%. 215 admis sur 5 032 candidats, c’est le bilan total que l’on peut faire des résultats du BEPC à Diébougou avec un taux de succès de 42,74%.


Résultas du CEP au Centre-Ouest : 64,10 de taux de succès

Les résultats du CEP session 2007 ont été proclamés depuis le 27 juin dernier dans la plupart des centres d’examen. C’est finalement le lundi 2 juillet 2007, que les responsables des examens et concours ont communiqué les résultats. Le nombre total des candidats admis au niveau régional est de 9 363, soit un taux de succès de 64,10%. Au niveau provincial et communal, on enregistre respectivement 5 083 admis soit 64,01% et 2 111, soit un taux de succès de 59,40%.Pour le directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation du Boulkiemdé, Etienne Kaboré, ces résultats sont satisfaisants parce qu’il y a eu une progression comparativement aux résultats de l’année précédente.


DPEBA Poni : 69% d’admis au CEP

Le taux d’admission au Certificat d’études primaires (CEP) au niveau de la direction provinciale de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation du Poni est de 69,58%. 2 068 candidats ont été reçus sur un total de 2 972 présents. La plupart des circonscriptions sont proches de la moyenne générale. La Circonscription d’éducation de base (CEB) de Nako a fait 87,86% d’admis, suivi de Bouroum Bouroum avec 83,96%. Gaoua I a obtenu 63,72% contre 56,91% pour Gaoua II. La CEB de Kampti I a eu 69,11% de succès au CEP et sa voisine Kampti II 70,86%. 64,37% d’admis, c’est le résultat qu’a obtenu la CEB de Gbomblora tandis que la CEB de Loropéni en a obtenu 70%. Les résultats sont jugés satisfaisants pour l’ensemble des 8 CEB réunies.


Banfora : l’Inspection d’Etat au chevet de la commune

La commune de Banfora a accueilli du 25 au 30 juin derniers une mission de l’Inspection d’Etat, venue faire des investigations sur certains aspects de la vie de la commune. Elle a eu des séances de travail avec certains agents de la mairie, des personnalités politiques de la cité et les conseillers municipaux des deux formations qui animent la scène politique de Banfora. Des échanges avec les deux premiers groupes, rien n’a filtré puisqu’ils se sont déroulés à huis clos.

Mais avec les partis politiques, des indiscrétions ont laissé entendre que la mission avait voulu savoir pourquoi le Conseil municipal de Banfora se retrouve bloqué. Les délégations de chacun des deux partis que sont le CDP et le RDB ont donné des éléments de réponse à cette interrogation.

Toutefois, chacune d’elles, semble-t-il, campe sur ses positions et n’est prête à faire aucune concession. Concernant le RDB, les supputations laissent entendre que le parti n’est point prêt à céder quelque poste que ce soit au CDP pour ramener ce parti au conseil. Du côté du CDP, on apprend, de sources non officielles, que la formation politique n’envisage pas non plus de repartir au conseil pour y siéger.


Promotion 2007 du CFPI : une bonne fournée d’étudiants

Le Centre de formation professionnelle de l’information brillera de mille feux ce samedi 7 juillet 2007 et pour cause, il verra la sortie de ses premiers cadres, Conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication (10 journalistes et 10 techniciens) entièrement formés dans ses murs. 47 assistants et 10 agents feront également leur entrée dans la vie active à cette occasion. Ce sera la première fois que ce centre met autant d’agents à la disposition des organes de presse du Burkina et du Bénin.

Depuis le mercredi 4 juillet le centre fait donc sa toilette pour accueillir la crème de l’information et de la communication. Des jeux de sociétés, un programme spécial concocté et diffusé sur la radio du centre (100.8 FM) qui émet à titre exceptionnel du 4 au 7 juillet, ainsi qu’un match de football maracana inter-promotions et un bal au festival de la cité An III permettront au public d’être associé à la joie du CFPI qui s’est battu pour que ce jour arrive enfin.

Les festivités sont placées sous le haut patronage de Filippe Sawadogo, ministre de la Culture, du tourisme et de la communication. Après avoir pris ses quartiers, le ministre Sawadogo s’est en effet envolé pour l’Hexagone où il doit aller présider une rencontre importante et préparer sans doute son déménagement au pays. On ne sait pas s’il pourra être physiquement à cette fête mais il sera sans doute d’esprit avec ces agents qui viennent de boucler deux à trois ans de formation.


SN-CITEC : des efforts récompensés par un prix

La SN-CITEC (Société nouvelle-Comptoir des industries textiles et cotonnières) a reçu le 22 juin dernier à Paris le prix de l’Excellence du concours des meilleurs produits agricoles. Décerné par l’Agence de valorisation des produits agricoles, ce prix montre à souhait que les entreprises burkinabè peuvent compétir sur le marché international. Privatisée en 1995, la SN-CITEC est dirigée par Bintou Diallo, une patronne dont les collaborateurs relèvent le dynamisme et la compétence.


Baccalauréat au Centre-Ouest : le gouverneur galvanise les candidats

Le 4 juillet dernier, le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Banworo Seydou Sanou, s’est rendu très tôt dans l’un des centres d’examen du baccalauréat session 2007, pour encourager l’ensemble des candidats à l’examen du baccalauréat. Il s’est d’abord rendu dans la salle de la série G2, en compagnie du Directeur régional de l’enseignement secondaire du Centre-Ouest, et de certains examinateurs, où il a présenté aux candidats l’enveloppe scellée contenant les sujets d’économie et d’organisation des entreprises, avant de l’ouvrir.

Après l’avoir ouverte, le gouverneur a souhaité bonne chance aux candidats. Dans la salle de la série C, où il s’est ensuite rendu, il en a fait de même. Les candidats de cette série ainsi que ceux de la D ont, après l’acte du gouverneur, affronté épreuve de mathématiques, l’épreuve de vérité comme l’appellent certains élèves.

Le gouverneur n’a pas manqué de saluer les innovations majeures apportées à l’examen de cette session 2007. Pour lui, ces innovations qui visent l’excellence, offrent plus de chance de réussite aux candidats parce qu’elles comportent plusieurs possibilités d’évaluation des élèves à travers les enseignements qu’ils ont reçus. Le gouverneur s’est dit prêt à accompagner les acteurs en charge de l’enseignement secondaire dans l’application de cette réforme.


L’UICN a 10 ans

Le bureau régional de l’UICN pour l’Afrique de l’Ouest célèbre du 9 au 14 juillet 2007 ses dix ans d’existence. L’événement se déroulera au Burkina Faso et comportera plusieurs activités. Des journées portes ouvertes aux conférences-débats en passant par les séances de projection de film, tout a été mis en oeuvre pour que l’Union mondiale pour la nature (UICN) célèbre cet anniversaire placé sous le parrainage du ministre de l’Environnement et du cadre de vie, Laurent Sedogo. Toutes ces manifestations seront rehaussées par la présence de plusieurs personnalités dont Mme Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l’UICN.

Le Pays

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