Les va-et-vient des camions pour charger ou décharger les bouteilles sont aussi un sujet de mécontentement avec la dégradation des voies qui en résulte sans oublier les excès de vitesse et l’encombrement des six mètres par ces camions qui se garent n’importe comment allant jusqu’à obstruer l’entrée des concessions.

D’autres riverains craignent tout simplement pour leur sécurité et cela à la lumière d’un incendie (explosion d’une bouteille de gaz de 6 kg survenue dans la soirée du 29 juin dans une concession sans heureusement trop de dégâts) pour lequel le service de sécurité du dépôt, sollicité pour l’éteindre, a dit ne pas disposer d’extincteurs. Réalité ou refus déguisé de non-assistance à personne en danger ?

La question est posée sans avoir une réponse précise et révolte plus d’un résident qui n’hésitent plus à évoquer l’impérieuse nécessité d’un déguerpissement de ce dépôt qui trouble leur quiétude, menace leur sécurité.

Arbinda : un policier tue son collègue et se suicide

Arbinda, une petite bourgade nichée dans des chaînes de montagnes, à 90 km de Djibo, a été ébranlée par un drame sans précédent le vendredi 29 juin dernier. En effet, un policier a tué son collègue en tirant sur lui à bout portant. L’assistant de police s’est, après avoir mesuré la gravité de son acte, donné à son tour la mort en se tirant une balle dans la tête.

Mais qu’est -ce qui a bien pu se passer entre les deux pour que l’assistant de police Diallo et son collègue l’assistant Tianhoun dit "le roi" en arrivent à l’irréparable ? Mystère et boule de gomme. Pour l’instant, cette question continue de tarauder les esprits. Depuis plus de deux ans, les deux assistants de police servaient au commissariat de police d’Arbinda.

Selon des témoignages concordants, une tension se serait installée entre les deux hommes. Ils habitaient la même cour où le drame a eu lieu aux environs de 16h, le vendredi 29 juin 2007. La brigade de gendarmerie de Djibo, qui a été informée, s’est déportée sur les lieux où elle a procédé aux constats d’usage. Le lendemain, c’est-à-dire le 30 juin dernier, les deux policiers, parents à plaisanterie, car l’un est Peulh et l’autre Bobo, ont été inhumés au cimetière d’Arbinda.

Le Pays