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<I>Confidences du week end </I> : CDP : les frustrés de l’ombre

Publié le lundi 2 juillet 2007 à 08h31min

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Contrairement à certaines formations politiques et à des périodes postélectorales antérieures, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) n’a pas tenu de grande rencontre du bureau politique national au lendemain des législatives du 6 mai dernier.

Cela est-il dû aux frustrations consécutives à certains sujets, dont la composition des listes électorales et même la formation du dernier gouvernement ? Nombre de militants pensent en effet que ce ne sont pas les plus méritants qui ont été retenus. Ainsi va la vie au sein des formations politiques, avec leurs militants oubliés et frustrés.


Manoeuvre militaire à Kaya

Les cadres de l’armée se retrouveront du 2 au 7 juillet 2007 à Kaya pour un grand exercice dénommé "Zemstaaba 2007". Organisée par l’état-major général des armées, cette rencontre a pour objectif de mieux outiller les cadres de l’armée pour une meilleure efficacité dans l’exercice de leurs fonctions. Toute chose bénéfique au Burkina entier.


Nienkorodougou : pas de coton à Sobara pour 2007

Pas de culture de coton pour la campagne cotonnière 2007 dans la commune rurale de Nienkorodougou, plus connue sous le nom de Sobara. C’est ce que semblent avoir décidé les cotonculteurs de la localité, qui se sont mis à écouler les intrants que la SOFITEX avait mis à leur disposition. Certains auraient même tenté de traverser la frontière avec les intrants pour les vendre en république de Côte d’Ivoire. Pour des ressortissants de Sobara, ceux avec qui nous sommes entrés en contact, ce sont des intrants de la campagne écoulée qui n’avaient pas entièrement été utilisés et que les cultivateurs auraient déjà soldés.

Cette décision de rompre avec la culture du coton fait suite à plusieurs démêlés que les cotonculteurs de Nienkorodougou ont eus avec la société cotonnière à travers les agents qu’elle a commis à l’encadrement des producteurs de la zone. La plus récente des discordes entre les deux partenaires, à savoir producteurs et agents techniques, est intervenue au mois de mars 2007.

On se rappelle qu’elle eut pour conséquence le non-enlèvement du coton de la zone au moment indiqué. Ce n’est que dans la semaine du 11 au 17 juin 2007 que le coton de Sobara a été enlevé après que les quelques pluies que la région a enregistrées ont eu le temps de le battre. Une situation qui obligera les usines d’égrenage à le sécher avant de le passer dans les machines.


Attentat contre Guillaume Soro : le RDF condamne

A travers cette déclaration, le Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF) et son président Salvador Yaméogo condamnent l’attentat contre le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro.

"A l’instar de l’opinion nationale et de la communauté internationale, le Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF) condamne avec la dernière énergie l’attentat perpétré à Bouaké contre le Premier ministre ivoirien M. Guillaume Soro. Au-delà de la pratique qui est à bannir en politique, la tentative d’assassinat de monsieur Guillaume Soro ne devrait pas fragiliser le processus de paix engagé par l’accord de Ouagadougou.

En tout état de cause, le RDF encourage tous les acteurs du processus de paix en Côte d’Ivoire, notamment le président en exercice de la CEDEAO et facilitateur dans la crise ivoirienne, le président du Faso monsieur Blaise Compaoré, le président ivoirien monsieur Laurent Gbagbo et les dirigeants du G7 à persévérer dans la mise en oeuvre de cet accord que la communauté internationale à salué en son temps. Il exhorte le peuple frère de Côte d’Ivoire à tout mettre en oeuvre pour préserver cette paix chèrement acquise."


Résultats définitifs du BEPC au Centre-Ouest : 30,07% de taux de succès

Les résultats du second tour du BEPC session 2007 sont connus depuis le mercredi 27 juin dernier. Selon des chiffres qui nous ont été communiqués par les responsables de l’Enseignement secondaire, le nombre total des admis pour la session 2007 du BEPC, c’est-à-dire premier et second tours, est de 1963, soit un taux de succès de 30,07%.

Au niveau provincial et communal, on enregistre respectivement 1210 admis, soit 28,33%, et 766 admis, soit 27,14% . Dans la plupart des jurys, l’appréciation est toujours la même, les résultats sont en deçà des attentes .Pour certains présidents de jurys, le niveau a baissé de manière générale, car les gens lisent de moins en moins. Selon le président du jury 5 au lycée provincial, Dramane Sawadogo, il manque de motivation de la part des parents et l’Etat.

Du jury 7 au Cours Placide Yaméogo, Jérôme Benon, a relevé que les résultats étaient crédibles. Dans son jury, le taux de succès est de 39,66%.


DESS en journalisme : un Burkinabè se fait honorablement distinguer à Abidjan

Selon le quotidien ivoirien Soir Info du 28/06/2008, notre compatriote Jean Toé, journaliste en formation à l’Institut des sciences et technique de la communication (ISIC) d’Abidjan a brillamment soutenu son mémoire de 3e cycle (DESS) en journalisme production, filière presse écrite."

Les travaux de recherche de l’impétrant ont porté sur le sujet : "Le traitement de l’information à l’ère du processus de démocratisation au Burkina Faso : le cas du quotidien "Le Pays" pendant l’année 2002.

Le jury présidé par le professeur Paul N’Da, politologue bien connu du CAMES, lui a décerné la mention "Très bien" avec la note de 17/20. La même source nous indique que notre ambassadeur en Côte d’Ivoire, Emile Ilboudo, était présent à la cérémonie. Notons par ailleurs que notre confrère est sorti major de sa promotion.


Les nuits blanches de Djibrill Bassolé

Initche, Allah ki sara, Djibrill Bassolé (Djibrill Bassolé, merci, que Dieu vous récompense, en langue nationale dioula). Ali Sako, planteur de bananes à Bobo Dioulasso, rend ici hommage au nouveau ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, et remercie Dieu et Blaise Compaoré de lui avoir renouvelé leur confiance. Pour lui, le ministre a passé des nuits blanches pour la sécurité de ses concitoyens.

"Au Faso on a l’art de critiquer, mais jamais dans le bon sens. Vos fautes sont tout de suite divulguées (si faute il y a) mais vos acquis, on n’en parle pas, oubien on les cache.

Depuis sa nomination, combien difficile et complexe au département de la Sécurité, Djibrill Bassolé (ex-ministre de la Sécurité), même s’il eut des erreurs de mission, a travaillé dur à avoir des acquis indéniables. Le banditisme, même s’il persiste, a connu un net recul. Personne n’en parle. Les contrôles intempestifs, les rackets des policiers sur les transporteurs ont connu une trêve. Ce qui a été un grand ouf de soulagement pour les transporteurs.

Djibrill Bassolé est sans aucun doute l’un des acteurs du dialogue intertologais et de la résolution de la crise ivoirienne. Voici un acte positif du ministre Bassolé à saluer à sa juste valeur.

Je remercie Dieu, Blaise Compaoré et Tertius Zongo pour avoir, eux au moins, reconnu les valeurs cardinales de ce citoyen burkinabè qui a passé des nuits blanches pour qu’on voyage, qu’on s’amuse, qu’on travaille et qu’on dorme en paix, durant son passage à la tête du département de la Sécurité. Vivement que le Tout-Puissant, dans sa miséricorde, l’aide à nouveau à la tête de son nouveau ministère, celui des Affaires étrangères.

Même si on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il court.

Son Excellence Monsieur le Président du Faso et le Premier ministre ont vu juste en renouvelant leur confiance au ministre Bassolé.

Il faut que nous aidions l’Etat à nous aider, chacun à son niveau et selon ses responsabilités.

Djibrill Bassolé, initche, Allah ki sara."


Amety Méria en deuil

L’artiste musicienne Amety Méria est en deuil. Elle a perdu sa grand-mère Kambiré Kotiènami décédée le 24 juin dernier et inhumée le 25 juin en présence d’une foule nombreuse venue témoigner sa compassion à la famille éplorée. La star a fait le déplacement de Gaoua pour les obsèques où elle a même esquissé des pas de danse lobi.

Toutes nos condoléances à l’artiste et à la famille éplorée.


SONAGESS : Issaka Barrou Touré demande à prendre service

A travers cette lettre, Touré Issiaka Barrou, comptable, assistant du service du personnel et délégué syndical CGTB à la SONAGESS, adresse une demande de prise de service à sa directrice générale.

"Madame la Directrice générale,

J’ai l’honneur de revenir auprès de vous, après ce long silence que vous avez observé depuis le transfert de mon dossier sous le n°17 du 10 juin 2005 et les échanges de courriers qui s’en sont suivis, solliciter ma reprise de service et mon affectation à un poste de travail au sein de la SONAGESS, conformément à la décision du Conseil d’Etat, suivant l’arrêt n°003 2004-2005 du 29 0ctobre 2004, qui annule les décisions ou autorisations successives du ministre du Travail et de la Sécurité sociale et de la Direction régionale du Travail du Centre (Inspection du Travail), ainsi que votre dernier licenciement du 10 février 1999 qui s’appuie sur toutes ces décisions.

Il va sans dire que ce qui nous oppose est une question d’avenir à passer au sein de la société, cela pour vous rassurer que la SONAGESS n’a pas d’arriérés de salaire à me payer pour compter du 1er octobre 1998 à nos jours, puisqu’elle n’est pas à l’origine de mon licenciement, donc totalement irresponsable de ces arriérés.

En effet, le Conseil d’Etat m’ayant réhabilité et condamné l’Etat burkinabè en mettant les dépenses à la charge du Trésor public, vous exonère du paiement des charges de la reconstitution de ma carrière sur le budget de la SONAGESS qui, du reste, est dépendant de ce même Trésor public à certains points de vue.

Nos deux Conseils respectifs pourraient entreprendre les démarches nécessaires pour le recouvrement de ces charges auprès des services du contentieux de l’Etat.

Au cas où ma demande trouverait un écho favorable, je vous prie de prendre une note de service, en visant les décisions du ministère du Travail et de la Sécurité sociale et en m’affectant à un poste, pour compter du 1er juillet 2007.

Veuillez agréer, Madame la Directrice générale, l’expression de mes sentiments les plus dévoués."

Le Pays

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