Les nouveaux ministres feront plus amplement connaissance les uns avec les autres, et avec le chef de l’Etat au cours d’un Conseil qui a lieu, en principe, ce matin à 10 h.

Le Premier ministre à Ouaga 2000

Où loge le Premier ministre Tertius Zongo ? Cette question, nombre de Burkinabè se la posent, surtout ses voisins du quartier Pissy et ses proches qui ont quitté le village pour venir saluer leur "fils", et qui ont été surpris de ne point le trouver à son domicile.

En fait, l’homme, pour des raisons pratiques et à cause de son nouveau rang, a élu domicile dans le quartier chic de Ouaga 2000 dans l’une des villas présidentielles de la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale), à côté du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. C’est de là-bas, et donc pas très loin de la nouvelle présidence, que Tertius Zongo consulte. Il rejoindra incessamment la rue Agostino Neto et, sans doute, son domicile de fonction.

Le président du Faso en Côte d’Ivoire

Dans le cadre du processus de paix en Côte d’Ivoire, le président du Faso, Blaise Compaoré, se rendra en principe dans ce pays le mardi 12 juin 2007.

Au menu de ce séjour, des échanges sur les avancées de l’accord de Ouagadougou. Ce sera sans doute de grandes retrouvailles pour le président du Faso qui ne s’est pas rendu en Côte d’Ivoire depuis au moins 7 ans, crise ivoirienne oblige.

Dédougou : la police traque les mineurs dans les débits de boissons

Une opération inopinée de la police administrative de Dédougou menée dans la nuit du 3 au 4 juin a permis d’interpeller 36 mineurs tous sexes confondus (24 filles et 12 garçons) dans les débits de boissons de la ville de Dédougou. Ces mineurs dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont passé le reste de la nuit au commissariat de police. L’opération a également permis d’interpeller ceux qui ne possédaient pas de carte d’identité.

Selon le commissaire Poda, la fréquentation des débits de boissons par les mineurs est interdite, sauf au cas où ils sont accompagnés par des parents. Si les mineurs ont été sensibilisés et remis à leurs parents, les autres (les sans-papiers) ont dû payer des contraventions avant d’être libérés. En tout cas, cette action de la police n’a pas été du goût de certains tenanciers de bar et de certains citoyens de la ville.

Qu’à cela ne tienne ! Les forces de sécurité ont pour mission de faire appliquer la loi. Comme dirait l’autre, c’est bon mais ce n’est pas arrivé. Après la police judiciaire, la police administrative vient de se signaler, et on attend de voir la police des moeurs entrer dans la danse.

La tomate, une denrée rare à Dédougou

Paradoxe des paradoxes, la tomate rouge est devenue une denrée rare au marché de Dédougou. Pourtant très prisée par bon nombre de femmes pour assaisonner certains mets, la tomate, à cause du fleuve Mouhoun, devrait être toujours disponible à Dédougou. Certaines commerçantes sont contraintes de se rendre soit à Bobo, soit à Di pour s’approvisionner.

De nos jours, la tomate exposée sur la place du marché n’est pas à la portée de la bourse de tout le monde. Trois petites tomates sont vendues à 200 francs CFA, tandis que 3 grosses sont proposées à 500 francs. Pire, il y a des jours où même à ce prix, la tomate reste introuvable. En tout cas, les maraîchers devraient planifier leur production de sorte que ce fruit-légume soit disponible à tout moment.

Passation de grade au Judo club de Dédougou

Sur la vingtaine de candidats présentés par le Judo club de Dédougou pour la passation de grade, 11 ont réussi avec brio. Les postulants aux ceintures verte, bleue et marron ont fait du 100%, tandis que 4 des 10 à la ceinture jaune, 2 des 5 à la ceinture orange ont été ajournés. Pour l’un des encadreurs du Judo club de Dédougou, Ignace Dakuyo, ceinture noire 1er dan, la moisson est en deçà des attentes. Cependant, il peut s’enorgueillir compte tenu de la modestie des moyens de son club et les conditions souvent difficiles dans lesquelles se pratique cet art martial. Il regrette aussi le fait que son effectif soit constitué uniquement de scolaires. Aussi a-t-il invité les parents à inscrire et à soutenir leurs enfants dans la pratique du judo.

Conférence épiscopale Burkina/Niger : le rendez-vous des évêques à Ouagadougou

Du 12 au 17 juin 2007 au Centre national cardinal Paul Zoungrana (CNCPZ) de Ouagadougou, se tient l’assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale Burkina/Niger. A ce propos, cette invitation a été adressée aux fidèles par Mgr Philippe Ouédraogo, président de ladite conférence.

"Chers frères et soeurs en Christ,

L’Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale du Burkina/Niger se tiendra au Centre national Cardinal Paul Zoungrana (CNCPZ) du 12 au 17 juin 2007 . A cette occasion, le Nonce apostolique, Son Excellence Mgr Mario Roberto Cassari, aura une communication importante à donner au peuple de Dieu.

Dans un premier temps, dans la matinée du mardi 12 juin 2007 à 10 h, en présence des évêques, le Nonce livrera son message. Chaque paroisse ou institution de l’archidiocèse de Ouagadougou voudrait bien se faire représenter par une ou deux personnes.

En outre, avec l’accord de l’archevêque de Ouagadougou, une messe solennelle sera célébrée à la Cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou à 18 h 30 présidée par le Nonce apostolique. Les curés des paroisses et les responsables d’institutions voudront bien informer les uns et les autres en vue d’une participation conséquente.

Merci à tous pour la disponibilité et la participation effective."

Médias : l’Afrique doublement honorée au Canada, le Burkina interpellé

Le Congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) qui vient de prendre fin à Sherbrooke au Canada a été plus que bénéfique pour le continent africain. Au terme des travaux parfois houleux (au sujet des visas, cotisations, nouvelles perspectives de l’Union), l’Afrique accède pour la première fois dans l’histoire de l’UCIP (qui vient de fêter ses 80 ans) à la présidence de cette grande Union.

En effet, la journaliste sud -africaine (professeur d’université), Else Strivens, a eu le mérite de battre aux votes le président sortant, le Brésilien Ismar de Oliveira Soares par 25 voix à 7 , avec 2 bulletins nuls. Un score qui en dit long et qui a réjoui tous les délégués africains présents au Congrès.

La deuxième victoire de l’Afrique a été acquise à l’issue d’une résolution présentée par le président des communicateurs catholiques du continent africain (UCAP-Afrique), notre compatriote Alexandre Le Grand Rouamba, par ailleurs président de l’UCAP-Burkina et journaliste aux Editions "Le Pays". Cette résolution adoptée à l’unanimité donne irrévocablement à l’Afrique l’organisation du Congrès en 2010.

Toute chose qui répare un tort quand on sait que c’est le Burkina qui devait abriter le Congrès en 2007 qui est finalement revenu au Canada. Le Congrès de Sherbrooke a mandaté le bureau de l’UCAP-Afrique pour recueillir et acheminer toutes les candidatures africaines au siège du bureau mondial avant l’Assemblée générale de 2008 qui se tiendra a Lourdes en France.

Mais avant le choix du pays africain qui aura la lourde charge d’abriter ce congrès, de nombreuses voix s’élèvent à Sherbrooke pour demander au Burkina (qui avait décliné l’offre) de permettre aux nombreux communicateurs du monde de se retrouver au pays des Hommes intègres dont ils ont tant entendu parler. Pour l’heure, les délégués burkinabè au Canada n’ont pris aucun engagement, attendant leur retour au pays pour analyser de plus près cette question avec l’ensemble des membres de l’UCAP-Burkina.

Le Pays