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<I>Pot-pourri </I> : Tertius Zongo ne parle pas

Publié le vendredi 8 juin 2007 à 07h42min

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Le Premier ministre Tertius Zongo, officiel le 7 juin 2007 lors de l’ouverture du forum sous-régional sur les bonnes pratiques dans le domaine des TIC.

Les journalistes qui ont cru l’occasion belle pour lui arracher un mot sont restés sur leur faim. Le PM a évité soigneusement les micros.


Village de Naliri : une femme empoisonne mortellement son mari

Bamogo Salam est formel : Kady, épouse de Tindaogo Bamogo, a mis fin cette semaine aux jours de son mari en lui faisant consommer une sauce qu’elle a pris soin d’empoisonner. Le drame se passe dans le quartier Pissy du village de Naliri, à une dizaine de kilomètres de Sapouy.

Bamogo Salam, frère du défunt, qui nous a contactés, est dans une sainte colère. Et pour cause : il est doublement endeuillé parce qu’à la suite du décès de Tindaogo, Tinga aussi est mort en consommant la même sauce. Or, Tinga et Tindaogo sont tous deux des frères de Bamogo Salam qui serait certainement mort lui aussi s’il avait pris part au repas. Ce sont donc deux hommes, deux frères, que cette femme nommée Kady vient de tuer en voulant tuer seulement son mari. Un acte d’une gravité extrême qui plonge dans la tristesse tout le village de Naliri, toujours selon Bamogo Salam qui nous apprend par ailleurs que la gendarmerie nationale s’est déjà rendue sur les lieux. Aux dernières nouvelles, Kady croupit actuellement à la maison d’arrêt de Ouaga.


Badini : parrain ou ministre ?

La finale du tournoi organisé par le Syndicat autonome des magistrats du Burkina (SMAB) s’est jouée mardi 5 juin dernier. C’était après la démission de Paramanga Ernest Yonli et de son gouvernement. Dans cette logique, Boureima Badini a refusé que le maître de cérémonie l’appelle ministre, mais plutôt "parrain tout simplement", a-t-il insisté. Pour lui, il n’était plus ministre à ce moment précis.


Gaoua : un enfant électrocuté

Ce jour 15 mai 2007, date à laquelle le drame s’est produit, la petite Alimata Ghislaine Palm ne se doutait pas que le poteau électrique situé à proximité de la concession et qu’elle avait l’habitude d’embrasser à l’instar de ses autres frères constituait un danger. Elle ne s’en rendra compte qu’après l’avoir touché. Une autre fillette est sortie la trouver toute souffrante et courbée, un bras sur le poteau. Le cousin rapidement alerté l’a délivrée à l’aide d’un bâton. Elle a été conduite au centre médical de Gaoua. Après les premiers soins, elle rentrera le même jour. Elle semblait hors de danger. Elle avait même commencé à jouer avec ses camarades jusqu’’au 28 mai où elle a eu des crises. Reconduite cette fois-ci à l’hopital, elle est décédée le jour suivant. Selon la grand-mère, la filette, âgée de 2 ans et 4 mois, aurait eu une forte brûlure entre le bras et l’avant-bras.

Selon un technicien de la SONABEL, un arbre dans la cour dont les branches ont sectionné les fils serait à l’origine de la perte d’isolant des pinces qui tiennent les fils.


Les funérailles de Naba Koanga du Sanmatenga ce week-end

Les ministres du Dima de Boussouma résidant à Korsimoro et à Boussouma se rendent à Kaya les samedi 9 et dimanche 10 juin 2007 pour célébrer les funérailles du Naba Koanga, décédé samedi 5 mai 2007. En outre, les dignitaires du Dima et leurs suites procéderont à une reconquête symbolique du canton et recevront les salutations solennelles des princes du Sanmatenga parmi lesquels des candidats prétendant au trône vacant du canton. A cette occasion, le collège consultatif électoral de Boussouma, à qui le Dima confie son choix pour les cérémonies d’intronisation des différents chefs de son ressort territorial, sera de la partie.


Théâtre : "L’os de Mor Lam" à nouveau dans la marmite du CITO

La pièce de théâtre "L’os de Mor Lam" fait à nouveau parler d’elle. Après avoir été jouée plusieurs fois au Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO), cette pièce est à nouveau à l’affiche de ce temple du théâtre sis non loin du stade municipal de Ouaga. A partir de ce 8 juin 2007, le public pourra assister à la représentation de cette pièce tous les mercredis, jeudis, vendredis et samedis à partir de 20h. Et ce, jusqu’au dernier jour du mois de juin.


Ces motos qui perturbent le sommeil

Namalguebzanga appelle le maire de Ouagadougou à réagir face à l’incivisme de certains citoyens.

C’est à croire que certains individus dans cette ville de Ouagadougou bénéficient de l’indulgence du bourgmestre. Aussi, l’incivisme et l’impunité y trouvent un terrain fertile pour croître à volonté au fil du temps. Voilà ! Un ou deux jeunes que je qualifierai vofontiers de délinquants parce qu’ils ont le priviIège de s’offrir de grosses motos, se paient la tête de simples dormeurs en choisissant de déranger leur sommeiI (0 heure, 2 h/3h du matin) à travers le vrombissement de leurs bolides dans le quartier (secteur 28), rien que pour leur plaisir à eux... Ecoutez, " on est où là ? " Et il ne se trouve aucune autorité communale, depuis près de deux mois que cela dure, pour faire comprendre à ces énergumènes égocentriques que ça suffit...

J’interpelle donc Monsieur Simon Compaoré, car il n’est même pas question de sensibilisation, mais de répression contre les auteurs de ces nuisances sonores, (surtout nocturnes), parce que ces engins ne sont pas utitisés pour de simples déplacements nécessaires comme pour vous et moi, mais sont-plutôt destinés à nuire aux voisins. Au-delà de l’incivisme, ces individus font preuve de mauvaise éducation de base et de pure méchanceté. Parce que nous n’avons pas besoin qu’on ajoute ça au phénomène de stress ambiant, vivement que les responsables de la commune veuillent bien nous épargner cela !


Soum : que deviendra le marché ?

Les commerçants du marché central de Djibo, qu’on avait déguerpis, grommellent. Bientôt un an qu’ils sont dans la rue, certains en faillite, d’autres à domicile. Mais pourquoi ? Nul ne le sait. Sauf le commanditaire de leur déguerpissement. Pour certains qui sont à bout, c’est la mairie qui est à l’origine. Il était prévu la réfection du marché dont le délai d’exécution étaitde 4 mois. Aujourd’hui, on est à 8 mois et toujours rien. Les anciennes boutiques détruites sont restées en l’état et il semble que l’entrepreneur qui avait à sa charge la rénovation est introuvable. Les commerçants s’inquiètent et veulent connaître leur sort.


Un paroissien de Jean XXIII s’interroge sur les pagnes religieux

Alphonse Salou, paroissien à Jean XXIII, se pose des questions sur ces nombreux pagnes à caractère religieux.

Dans l’Eglise catholique, la coutume a toujours été pour les candidats au baptême et à la confirmation, le port d’une tenue blanche, symbole de pureté, la qualité des tissus et de la couture variant selon les moyens de chacun.

Depuis une trentaine d’années, l’Eglise, dans un souci d’harmonie et de communion entre les baptisandis et confirmandis et certainement dans le souci de bannir certaines inégalités sociales dans l’enceinte des lieux de culte, a institué le port d’un uniforme à chaque événement, variant d’année en année.

Puis, depuis une dizaine d’années les pagnes imprimés sont devenus la règle pour tous les fidèles à chaque cérémonie. Une bonne chose car cela permet de garder un souvenir de telle ou telle cérémonie et surtout notre unité et notre appartenance à une Eglise famille.

Mais de nos jours, le rythme effréné de la sortie de ces pagnes (pratiquement une tenue par mois) m’amène à poser quelques questions : qui est derrière l’impression de ces pagnes ? l’Eglise ? auquel cas, verse- t-on quelque chose aux paroisses, aux CCB chargées de leur vente ? Est-ce un deal entre quelques religieux et de riches commerçants ou commerçantes ? Je donne l’exemple des pagnes de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui ont été imposés une année après leur sortie à tout nouveau baptisé ou confirmé parce que les stocks n’avaient pas pu être écoulés l’année précédente.

Je conclus en demandant religieusement à ceux qui sont dans le secret de m’informer.


Communicateurs catholiques : de grandes décisions ce vendredi

Le congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) bat son plein au Canada. Ce grand forum mondial des hommes et femmes des médias auquel participe l’UCAP-Burkina est suivi par 130 participants. C’est aujourd’hui que s’ouvre la grande assemblée générale qui prendra des décisions qui engageront la vie de l’Union. C’est elle qui décidera si oui ou non ce sera enfin au tour de l`Afrique d`organiser le congrès mondial tant convoité par les pays riches , en 2010.

C’est encore elle qui va désigner les représentants de l’Union auprès de l’ONU, de l’UNESCO et de l’ECOSOC. En dernier ressort, les quelque 32 membres qui ont droit de vote éliront le nouveau président mondial pour les 3 prochaines années. Depuis le 6 juin, un comité des élections, constitué de trois membres, est mis en place et est composé du Canadien Joe Sinasac, de l’Italien Franco Mazza et de notre compatriote Alexandre Le Grand Rouamba, journaliste aux Editions "Le Pays".

Ces trois personnes auront la lourde tâche de diriger les élections. De 4 candidats au départ, il ne reste plus que deux, les deux autres (tous Américains) s’étant désistés. Le président sortant, le Brésilien Ismar de Oliveira Soares, sera face à la Sud-Africaine Else Strivens. Pour l’heure , la campagne bat son plein dans les couloirs de l’université Bishop’s de Sherbrooke. L’Afrique s’est déjà positionnée derrière sa candidate.


Match amical international : Etalons et Aigles au stade du 4-Août

Ce samedi 9 juin au stade du 4-Août à 18h, les Etalons affrontent en match amical les Aigles du Mali. Les 2 équipes nationales préparent la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2008 prévue les 15, 16 et 17 juin 2007. C’est une belle opportunité pour elles d’effectuer une revue de troupe, avant de recevoir respectivement la Tanzanie à Ouagadougou et la Sierra Leone à Bamako.

Au niveau des Etalons, l’entraîneur Didier Notheaux va profiter de cette opposition pour revoir le positionnement de sa défense, la coordination entre ce secteur et le milieu de terrain, de même que le jeu offensif. En somme, il s’agit du dispositif tactique qui a connu des insuffisances à Maputo. En effet, l’axe défensif a manqué de coordination lorsqu’il fallait par exemple défendre les balles aériennes. On note que face au Mozambique, il y avait un peu plus de joueurs à vocation offensive qui défendaient très peu et se marchaient souvent dessus.

Cela a donc créé des espaces permettant aux Mambas d’être les maîtres du milieu de terrain. Il est certainement vrai, comme l’avait dit un technicien, que le poste de gardien de but ne se discute pas trop, mais l’encadrement technique doit, pour ce match amical, confier la lucarne à Mohamed Kaboré et le remettre en confiance, parce qu’à Maputo, Abdoulaye Soulama n’a pas été rassurant. Sur le 1er et le 3e buts, il a une responsabilité pour avoir effectué des sorties inopportunes.

On espère que la rencontre de ce samedi face au Mali va permettre à Didier Notheaux et son adjoint Sidiki Diarra d’asseoir quelque chose de solide dans le schéma tactique des Etalons. C’est la condition pour affronter sereinement la Tanzanie le samedi 16 juin 2007 à Ouagadougou.


Le REN-LAC en Assemblée générale

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) tient sa 8e Assemblée générale samedi 9 juin à partir de 8 h à l’ABMAQ. Il y sera notamment question de l’examen du rapport annuel d’activités du nouveau plan stratégique du réseau. L’assemblée verra aussi le renouvellement des instances dirigeantes du REN-LAC et la remise du prix de la lutte anti-corruption (PLAC) 2006.


Contrefaçon au Burkina : la traque de la LCB

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), dans le cadre d’une campagne nationale de mobilisation des consommateurs contre la contrefaçon, organise ce vendredi 8 juin à 9 h à l’hôtel RAN Somkièta un forum national de mobilisation des consommateurs contre la contrefaçon. Au cours de cette rencontre, des thèmes comme les nouveaux visages de la contrefaçon ; les dangers ; le consommateur : victime ou complice ? seront abordés. Ces échanges devront permettre à la ligue de mettre en place un réseau de veille anti-contrefaçon.


Les félicitations de l’ambassadeur Mogens Pedersen aux Editions "Le Pays"

En visite le 4 juin dernier aux Editions "Le Pays", SEM l’ambassadeur du Danemark au Burkina Faso, Mogens Perdersen, a écrit dans le livre d’or du journal : "Je vous félicite pour tout le travail et l’effort que vous faites pour promouvoir une presse indépendante, tant importante pour la démocratie."


1re édition des journées culturelles du Sanmatenga au Bogodogo

Les rideaux de la 1re édition des journées culturelles du Sanmatenga au Bogodogo sont tombés le dimanche 3 juin 2007.

Les 1er, 2 et 3 juin 2007, l’espace vide jouxtant les locaux de la mairie de l’arrondissement de Bogodogo a servi de cadre aux ressortissants du Sanmatenga au Bogodogo pour "exporter, promouvoir et faire découvrir les valeurs culturelles du Sanmatenga". Outre la prestation des troupes traditionnelles, l’organisation d’une exposition-vente des produits de l’artisanat. Ces journées culturelles ont permis la découverte de l’art culinaire de cette province dans toute sa diversité et sa saveur. Selon les organisateurs, ces manifestations contribueront sans nul doute à l’intégration des populations et à resserrer les liens de fraternité et de solidarité.


ASEP : les garderies populaires en fête

Dans le cadre de ses activités en faveur de la petite enfance, l’Association des éducateurs du préscolaire (ASEP) organise le samedi 9 juin 2007 à la maison du Peuple de Ouagadougou, une fête de fin d’année des garderies populaires et maternelles.

Le Pays

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