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Ciné Sagnon et ciné Burkina : que fait la CNSS ?

Publié le mercredi 30 mai 2007 à 07h47min

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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) avait promis tenir parole sur la réouverture des salles de cinéma (Ciné Burkina et Ciné Sagnon) à la veille du FESPACO. S’il est vrai que pendant le FESPACO ces salles ont finalement fonctionné, Kantigui constate avec amertume de nos jours, qu’elles sont exposées à la volonté des rats.

Selon les sources de Kantigui, il avait été question de poursuivre les réfections de ces salles après le FESPACO, mais trois mois plus tard, rien ! Pourtant, la capitale du cinéma africain a besoin de ces infrastructures pour maintenir, entre autres, le dynamisme de sa production cinématographique. Kantigui espère que la CNSS mettra un coup d’accélérateur à sa louable initiative.


* Prisonniers évadés à Réo

Kantigui a été informé de l’évasion de cinq (5) prisonniers de la cellule du commissariat de police de Réo. Cette évasion a eu lieu dans la nuit du dimanche 20 mai au lundi 21 mai après une heure du matin. Selon les sources de Kantigui, les cinq fugitifs se sont donné la liberté en défixant quelques briques de la prison. Parmi les locataires de cette geôle, un seul a refusé de suivre les autres.


* Vol à main armée : la panique à Yambassé

Le village de Yambassé (commune de Gogo) situé à environ soixante kilomètres de Manga, a été le théâtre d’une attaque à main armée le 26 mai dernier aux environs de 18 heures.

Selon les informations fournies à Kantigui, un groupe de quatre malfrats armés de deux kalachnikov et d’un calibre 12 ont, après avoir tiré en l’air, dévalisé une boutique et une essencerie. Informée par les Comités locaux de sécurité (CLS), la police de Manga est partie à la rescousse. Bilan de l’opération, une arme, des munitions et des douilles ramenées.

Selon les populations, cette zone dite criminogène connaît de fréquentes attaques sur les routes, mais cette nouvelle forme inquiète davantage.

Cet acte intervient au moment où la brigade de recherche de Manga est à pied d’œuvre pour démanteler un réseau de malfrats qui viendrait de Ouagadougou commettre des vols avec effraction. Kantigui salue la collaboration des CLS grâce à laquelle le banditisme, selon les spécialistes, connaît une relative accalmie.


* Les Burkinabè de Washington ont leur site Web

Kantigui dans ses investigations sur le net a découvert un site d’entraide et de promotion des valeurs culturelles du Burkina Faso au pays de l’oncle Sam. Il s’agit de celui de l’Aburwa, l’Association des burkinabè de la région de Washington.

Les membres de cette organisation dirigée par son président entrant, Mouni Kouda, ont été reçus la semaine dernière par son Excellence Tertius Zongo, ambassadeur du Burkina Faso à Washington. L’Aburwa est l’une des rares organisations d’immigrés à être reconnu par la loi américaine comme une association à caractère d’Organisation non gouvernementale (ONG).

C’est pour accroître la notoriété de l’Aburwa que le nouveau président, Mouni Kouda et son équipe ont mis en ligne le site Web. Il peut être consulté à l’adresse : www.aburwa.org. Kantigui pour sa part salue cette initiative de nos compatriotes qui rehaussent l’image du pays des Hommes intègres au-delà des mers.


* L’oiseau du “gourou” dérange

Il est parvenu à Kantigui des grognes d’habitants d’un quartier au secteur n°13 de Ouagadougou. Un de leurs voisins financièrement “bien posé”, aurait importé (on ne sait trop d’où) un oiseau aux cris perturbateurs. En effet, l’oiseau qui serait perché sur le toit de la splendide villa du “gourou”, émettrait des cris stridents qui dérangeraient les voisins, surtout les nuits.
Du coup, les principes de bon voisinage qui voudraient que l’on ne dérange pas l’autre et que l’on respecte la liberté d’autrui, se trouvent ainsi bafoués. Mais les voisins du richissime propriétaire d’oiseau impuissants, se contentent de murmurer dans leur coin.
Jusqu’à ce que les murmures parviennent à Kantigui qui se décide d’être leur porte-voix (...).


* Un salon de l’emploi et du recrutement à Ouagadougou

Il est parvenu aux oreilles de Kantigui que le 2e salon professionnel de recrutement et d’information sur les formations et les métiers (Fortandem) réunira à Ouagadougou les 15 et 16 juin prochains environ 100 cadres et jeunes diplômés présélectionnés ainsi qu’une vingtaine d’entreprises nationales et multinationales et de grandes écoles.

Bâti autour du slogan “S’informer, échanger et recruter”, ce salon dénommé ForTandem se veut un rendez-vous à l’image de Afrique talents à Dakar (Sénégal) ou Mali talents à Bamako, d’échange direct entre employeurs et chercheurs d’emploi. Kantigui a entendu le promoteur de Fortandem, Ibrahim Cissé du cabinet IBC consulting expliquer que son initiative vise à offrir un double cadre aux jeunes diplômés pour leur insertion professionnelle et aux entreprises pour leur recrutement de pointe.

En effet, la première édition tenue du 23 au 25 juin 2005 a connu un succès éclatant. Kantigui souhaite la même réussite à celle-ci qui vient combler un vide dans le domaine de la formation et du recrutement au Burkina Faso.

Kantigui

Sidwaya

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