Malheureusement, ce malade mental agit et règne en maître absolu sans que personne, même pas la police municipale encore moins les autorités communales, ne prenne des mesures pour éviter un drame. C’est donc un danger permanent et qui plane sur la cité de Bankuy. Doit-on attendre que l’irréparable se produise avant d’agir comme c’est souvent le cas ici au Faso ? En tout cas dans le camp des restauratrices, la psychose est grande.

* Des incidents au stade provincial de Dédougou

Le match de la 10e journée du championnat national de football de 2e division joué le 12 mai dernier à Dédougou entre Bankuy Sport de Dédougou et USFRAN de Bobo a été émaillé d’incidents . Certains supporters de l’équipe locale s’en sont pris à l’arbitre à la fin de la partie qui s’est soldée par le score d’un but partout. Ces supporters qui ont jugé et qualifié de partisane la prestation de l’arbitre ont endommagé par le jet des pierres le pare-brise du car des joueurs de Bobo et dégradé du matériel appartenant à la ligue.

Ne pouvant contenir la furie des supporters, l’escouade de la CRS présente au stade s’est vue obligée de faire usage des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. La chasse poursuite menée par les CRS qui ont dû faire appel à du renfort contre les manifestants s’est poursuivie hors du stade. Une plainte pour dégradation de biens a été déposée à la police de Dédougou par le chauffeur du car endommagé. Suite à ces incidents, la Ligue nationale a pris des sanctions.

Outre la suspension du stade pour 5 matchs dont 3 avec sursis et l’amende de 75 000 F CFA infligée au Bankuy Sport, ce club devra supporter les frais de la réparation du car de l’USFRAN. De même, certains dirigeants du club et de la ligue ont été interdits d’accès au stade pour une période de 6 mois. Il s’agit de l’entraîneur, du secrétaire général et d’un autre dirigeant de Bankuy. Le secrétaire général à l’organisation de la ligue a également écopé de la même sanction.

* Télécentres de Dédougou : vite il faut protéger les taxa-plus

A Dédougou les télécentres sont devenus depuis un mois la cible des voleurs. De jour comme de nuit, ces délinquants soustraient discrètement les taxa-plus qu’ils revendent à des receleurs. Ils se présentent comme des clients et simulent des appels en trompant la vigilance des gérants. Munis de lame ou d’un objet tranchant, ils sectionnent le fil du taxa-plus. Le 13 mai dernier, l’un des voleurs a été appréhendé au secteur 1 de Dédougou et conduit à la police. Plusieurs télécentres de la ville ont reçu la visite de ces délinquants. Le plus urgent serait de protéger les taxa-plus, objets de convoitise des voleurs.

Par Serge COULIBALY

LE Pays