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<I>On murmure</I> : Sidwaya a eu chaud sur le campus de Zogona

Publié le mercredi 16 mai 2007 à 07h11min

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Il est parvenu à Kantigui qu’une équipe de Sidwaya, en reportage sur le campus de l’Université de Ouagadougou a passé un sale quart d’heure. Inspiré par la plate-forme revendicative des étudiants et les réponses apportées par la présidence de l’Université, un reporter a voulu mener des investigations sur le terrain afin d’éclairer le plus juste possible l’opinion publique sur les conditions de vie et d’études au grand temple du savoir du Burkina Faso.
Il ne fallait pas.

Kantigui a ouï dire que des centaines d’étudiants furieux ont pris à partie l’équipe de reportage qu’ils ont vite accusée d’espionnage à la solde du pouvoir. Ni les insignes “Editions Sidwaya” sur le véhicule, ni les explications des membres de l’équipe n’ont pu calmer la furie demesurée des étudiants qui réclamaient l’incendie du véhicule, voire pire.
La vue de “Votez Blaise Compaoré” sur le tee-shirt du photographe a exacerbé la situation. Roué de coups, il ne dut son salut qu’aux supplications des responsables de l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB).

Kantigui ne comprend pas cette ingratitude des étudiants de l’Université de Ouagadougou à l’égard des Editions Sidwaya. Ce journal, en média de service public, leur a pourtant offert une tribune lors de leur marche du jeudi 10 mai dernier. Non seulement ce rassemblement historique de plusieurs étudiants a été mis à la Une, mais aussi l’article a été traité en toute impartialité sur une page entière.

Où est donc l’espionnage au profit du régime ?
Beaucoup d’étudiants ignoraient peut-être que l’article de l’équipe prise à partie aurait pu donner une vraie lecture de leurs conditions de vie et amener les pouvoirs publics à réagir promptement pour satisfaire leur plate-forme revendicative. Décidément, même au temple du savoir, on n’est pas à l’abri de l’intolérance !


Le Burkina Faso à la présidence de la Conférence des ministres africains de la Fonction publique

Kantigui a ouï dire que jeudi 17 mai 2007 s’ouvre à Ouagadougou, la VIe Conférence des ministres chargés de la Fonction publique des Etats membres de l’Observatoire des Fonctions publiques africaines (OFPA). Placée sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, cette conférence qui a pour thème : « Fonction publique et bonne gouvernance », réunira une vingtaine de ministres des pays membres de l’OFPA.

Cette organisation a été créée à Cotonou le 5 novembre 1991, par 23 ministres de la Fonction publique des Etats africains. Actuellement, elle compte 26 Etats membres (Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap- Vert, Centrafrique, Iles Comores, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée Conakry, Guinée Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Tchad, Togo ), dont vingt (20) Etats francophones, quatre (4) Etats de langue portugaise, un (1) Etat de langue espagnole, et un (1) Etat de langue anglaise (la (Gambie ). Le Bénin a donné un accord de siège à cette organisation, dont l’instance suprême est la Conférence des ministres qui se réunit tous les deux ans. Le pays hôte préside cette conférence des ministres pendant deux (02) ans.

Les missions de l’OFPA sont entre autre d’appuyer les Etats, notamment dans la collecte d’informations sur les Fonctions publiques et leur traitement de manière à offrir aux ministres une perspective comparative des problèmes qui se posent dans nos différents pays.

L’OFPA intervient aussi dans certains pays pour les aider dans l’élaboration de leurs statuts. Il donne son avis d’observateur sur les questions de la Fonction publique et des réformes administratives, etc. Notons qu’en marge de la VIe Conférence des ministres qui s’ouvre donc ce matin, la XVe session ordinaire du Conseil d’administration de l’OFPA s’est ouverte le mardi 15 mai 2007, sous la présidence du ministre Lassané Savadogo de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat. Kantigui suit la chose de près.


* Une compatriote candidate aux élections législatives en Belgique

Kantigui qui a parcouru les listes des candidats aux élections législatives fédérales du 10 juin prochain en Belgique, a découvert qu’une compatriote burkinabè occupe la seizième place de la liste MR pour l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.

Il s’agit de Solange Pitroipa, native de Koupèla et résidant en Belgique depuis plus d’une décennie.
Kantigui se rappelle que cette expert comptable a déjà fait parler d’elle lors des municipales en arrachant un siège de conseillère communale d’Ixelles, une banlieue de Bruxelles.

Très ambitieuse, elle vent maintenant s’ouvrir les portes de l’hémicycle du royaume de Albert. Kantigui souhaite donc bon vent à cette brave compatriote qui est arrivée à bien s’intégrer en Belgique.

* Des actes de naissance au profit des femmes rurales

Kantigui a ouï dire que Mme la princesse Noomtondo Hamsétou Madeleine Ouédraogo s’apprête à frapper un grand coup en matière de solidarité à Ouahigouya, chef lieu de la province du Yatenga. Coordonnatrice de l’Association Koom pour l’autopromotion des femmes du Burkina Faso (AKA.

FEM/BF) cette dynamique dame et ses consœurs partageant le même idéal procèderont, samedi 19 mai 2007, au lancement d’établissement d’actes de naissance au profit des femmes rurales, membres de l’association sus-citée. La cérémonie aura lieu à 10 heures à la place de la Nation de la commune de Ouahigouya.
Kantigui voudrait apporter tous ses encouragements à de telles initiatives qui participent à la promotion de la citoyenneté burkinabè.

Kantigui

Sidwaya

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