M Le travail achevé, et bien que n’ayant pas été désintéressé, la télé en question a procédé à la diffusion de l’élément querellé. Depuis, Max Ibrango a du mal à faire payer ses droits. Le BBDA saisi n’a pu trancher le différend, idem pour le parquet où une solution amiable a été proposée. Jusque-là, Max attend la réaction de l’autre partie, et, surtout, ne voudrait pas être grugé dans cette affaire.

Conseil supérieur de la communication : à l’attention des médias publics et privés

A travers ce communiqué signé par Luc Adolphe Tiao, son président, le Conseil supérieur de la communication rappelle à l’ensemble des médias publics et privés que, conformément au code électoral, la campagne entrant dans le cadre des législatives 2007 prend fin le vendredi 4 mai 2007 à 24 h.

Le Conseil les invite, par conséquent, à s’abstenir de tout reportage, compte-rendu, interview, commentaire, analyse ou tout autre article pouvant s’apparenter à une campagne électorale après cette date.

En outre, le CSC les invite à observer la plus grande prudence et la plus grande rigueur professionnelle dans le traitement des résultats provisoires, et à se référer à la CENI et à ses démembrements.

Ouagadougou, le 3 mai 2007

Affrontements à Kouka : 1 mort et 6 blessés

Des affrontements armés entre membres d’un groupe coutumier ont fait un mort et 6 blessés le 27 avril dernier à Kouka dans la province des Banwa. Des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont été appelés pour rétablir l’ordre et faire cesser les hostilités. La perturbation d’une cérémonie coutumière serait à l’origine d’un conflit entre les deux parties qui se trouvent être de la même grande famille. Parmi les blessés, il y a le maire et le curé de la paroisse de Kouka qui ont voulu jouer les médiateurs. En attendant les enquêtes de la gendarmerie de Kouka, les autorités provinciales et régionales appellent à la retenue et au calme.

Législatives 2007 : la LINAD réclame sa manne financière

Dans une adresse au président de l’ADF/RDA, en date du 3 mai 2007 et signée par Zakaria Yonaba, la Ligue nationale pour la démocratie (LINAD) réclame sa part de la subvention accordée aux partis politiques pour les présentes législatives.

"Monsieur le président,

Avec tout le respect dont nous vous restons redevable eu égard à votre rang au sein de la pyramide nationale, nous voudrons, avec toute la courtoisie que cela demande, vous rappeler que notre parti (la Ligue nationale pour la démocratie), engagé dans la coalition ADF/RDA pour les législatives du 6 mai 2007, n’a jusqu’à présent pas reçu sa manne financière.

Par conséquent, il nous plaira beaucoup de vous voir prendre rapidement toutes les dispositions nous permettant d’entrer en possession de ce dû comme tous les autres partis alliés de la coalition."

Dédougou : la misère des internautes

"Impossible d’afficher la page." Cette phrase, plus d’un internaute de Dédougou, ou de passage dans la ville, l’a lue sur l’écran ces derniers temps à Dédougou. Depuis quelque temps, il est pratiquement difficile, voire impossible de se connecter sur le Net à partir du seul cyber de Dédougou.

Chef-lieu de région, de province et de commune urbaine, la ville de Dédougou cherche encore et toujours ses marques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC). La ville ne dispose que d’un et un seul cybercafé, où la navigation coûte 600 F CFA/l’heure. Logé dans l’enceinte du centre de lecture publique et d’animation culturelle (ex- CLAC), ce cyber, avec ses 5 ordinateurs, n’arrive pas toujours à satisfaire les nombreux internautes. Impossible pour ces derniers d’accéder à leur boîte électronique.

Les internautes ne savent plus à quel saint se vouer, habitués qu’ils étaient à envoyer les correspondances par le Net. Pire, le coût de l’envoi par le fax est onéreux : 1 000 F CFA la page à l’intérieur du pays, 2 000 ou 3 000 à l’étranger. Seule une concurrence saine pourra contraindre les gérants du fax et celui de l’unique cyber à réviser les tarifs.

Accident à la Patte d’oie : 10 blessés, 6 motos endommagées

Le rond-point de la Patte d’oie, au secteur 15 de Ouagadougou, a été dans la soirée d’hier 3 mai, le théâtre d’un accident grave. Une fourgonnette qui tentait de s’arrêter aux feux tricolores a perdu ses freins au cours de la manoeuvre et a fini sa course sur des usagers de la circulation. Bilan : dix blessés dont un grièvement (la personne a eu une fracture ouverte). Peu de temps après, une ambulance ainsi que des forces de l’ordre sont venues au secours des victimes. "Le pays" leur souhaite prompt rétablissement.

Hadj 2007 : Le Burkina a reçu sa viande

Depuis le 1er mai 2007, le Royaume d’Arabie Saoudite a fait convoyer vers le Burkina Faso, via le port de Téma au Ghana, près de vingt tonnes de viande. La répartition a débuté juste le lendemain de l’arrivée de cette quantité de viande, même si des provinces ne disposeraient pas encore de moyens logistiques pour venir chercher leur part à Ouagadougou. Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale nous a fait parvenir un communiqué de presse sur ce geste de solidarité.

"Le mardi 1er mai 2007, le Burkina Faso, à l’instar d’une vingtaine de pays en voie de développement, a reçu du Royaume d’Arabie Saoudite près de 2 500 carcasses de moutons immolés pendant le Hadj 2007.

"Ce geste, le Royaume saoudien l’a toujours fait à des pays amis comme le Burkina Faso", selon le représentant de l’ambassadeur saoudien, Youssef Khalifa. "Il est aussi le symbole de l’excellence des relations entre nos pays", a-t-il renchérit.

Aussi une telle initiative du Royaume saoudien répond-elle à son souci d’apporter une assistance alimentaire aux pays qui en ont besoin, dont le Burkina Faso. C’est pourquoi Youssef Khalifa souhaite que la viande que son pays vient de donner au Burkina parvienne aux véritables bénéficiaires, les plus nécessiteux, notamment répartis dans 26 provinces.

Le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), chargé de la distribution de cette viande dans les provinces bénéficiaires, a, par la voix de Constance Nombré, rassuré le généreux donateur des dispositions qui seront prises pour que les pauvres en bénéficient véritablement.

Des instructions sont données à cet effet aux conseils provinciaux de secours d’urgence des provinces concernées où les bénéficiaires sont identifiés.

Il faut signaler que cette opération a été en partie possible grâce à la Banque islamique de développement (BID) qui est chargée de la distribution de la viande aux pays bénéficiaires. Elle a été représentée par Ahmed Taonti et Abdullah Al Ahmadi."

Le Pays