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Pouytenga : Des faussaires arrêtés

Publié le mercredi 25 avril 2007 à 07h40min

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Depuis un certain temps, des rumeurs faisaient état de l’existence d’un réseau de contrefaçon et d’usage de faux billets et pièces de banque dans la ville de Pouytenga. Un citoyen a même appelé dans l’anonymat au téléphone la police pour l’informer qu’il détenait une somme de 300 000 F CFA de faux billets parmi son argent qu’il a perçu après avoir vendu ses boeufs.

C’est ainsi que le commissaire Kader Guiré a dépêché ses éléments dirigés par l’assistant Konaté sur le terrain afin qu’ils puissent réunir les informations pouvant aboutir à l’arrestation des faussaires.

Au cours des recherches, la somme de 595 000 F CFA de faux billets de banque en coupure de 2 000 F CFA a été retrouvée entre les mains de Kaboré Lockre Harouna, âgé de 60 ans et originaire de Bilanga dans la Gnagna. Les mêmes recherches ont permis à la brigade de police de Pouytenga de saisir une boule (machine) de fabrication des pièces de 100 F CFA chez Koanda Amado, âgé de 47 ans et résidant à Andemtenga dans le Kouritenga.

D’après les mêmes sources, la machine servant à la fabrication des faux billets de 2 000 F CFA se trouve entre les mains de Diagnonba Mano, toujours en cavale avec son complice Ablassé, tous de Bilanga. Selon le commissaire Kader Guiré, les faux billets retrouvés étaient très difficile à détecter, et il leur fallait se référer aux banquiers. Durant la période du 3 mars au 5 avril, la somme de 3 600 000 F CFA de faux billets de banque a circulé à Pouytenga.

Les deux faussaires, Kaboré Lokre Harouna et Koanda Amado, répondront de leurs faits au parquet de Tenkodogo, car ils ont été déférés depuis le jeudi 19 avril dernier. Pouytenga ayant le plus grand marché de la région, cela permet aux délinquants d’écouler intelligemment, à des périodes variées, leurs faux billets.

Le commissaire demande à la population plus de vigilance, car c’est un domaine très sensible, et détenir un faux billet constitue un délit. La brigade poursuit ses investigations pour démanteler les réseaux rescapés et les voyous en cavale.

Par Moussa TIENDREBEOGO

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