Il est même annoncé comme artiste invité à l’émission de Jean Roger Kisito Batiébo, “Kaléidoscope”, ce jeudi 26 avril 2007, du côté du night-club Waguess sis à Cissin. L’artiste, officiellement invité dans le cadre des Kundé 2007, profitera de l’occasion pour mener de multiples autres activités culturelles au pays des Hommes intègres.

* Inspection des marchandises au Burkina : manœuvres autour du contrat de COTECNA...

Kantigui qui était de passage au ministère des Finances a surpris une conversation combien ahurissante sur des manœuvres qui se trameraient autour du contrat de la société d’inspection des marchandises à destination du Burkina. Le contrat signé pour une période de trois ans arrive à expiration le 9 août 2007. Son renouvellement devrait, selon la conversation entendue, se faire par une mise en concurrence. Une manifestation d’intérêt devait même être lancée à cet effet depuis quelques semaines déjà. L’appel à manifestation serait même prêt mais serait en passe d’être mis aux oubliettes.

La société COTECNA aurait en effet approché le ministère des Finances pour une prolongation par tacite reconduction de son contrat pour au moins une durée d’un an. L’attitude du ministère semble aller vers cette possibilité même si aucune décision n’a encore été prise. D’où les inquiétudes qui alimentent les conversations du côté des Finances.
La SGS qui avait perdu son contrat au profit de COTECNA qui aurait eu vent de l’affaire, aurait adressé une lettre au ministre des Finances pour lui rappeler l’échéance et surtout souhaiter que l’esprit et la lettre du contrat soient respectés. Selon ce qui se murmure dans les couloirs du ministère des Finances, on pourrait encore assister à de chaudes
empoignades.

On se rappelle que la SGS avait esté en justice contre l’attribution du contrat à COTECNA. Va-t-elle se contenter d’une simple lettre de rappel ? Ce qui est sûr, les recettes douanières constituent la plus grosse part de nos recettes au niveau du budget national. Kantigui qui a ouï dire que les tractations pourraient nous entraîner vers un vide juridique avec de graves conséquences pour nos recettes douanières, souhaite que très rapidement, une solution soit trouvée dans l’intérêt de tous.

* La famille Yao échappe à la division à Boromo

Kantigui constate que de plus en plus, la politique entraîne des incompréhensions dans les familles, les cercles d’amis, etc, au Burkina Faso. Ainsi, au lieu d’être un ciment de développement et d’union, des frères, des amis, des camarades tombent dans un environnement d’incompréhensions ! Le dernier cas en date relevé par Kantigui est celui de Boromo dans la province des Balé où l’actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale, Oubkiri Marc Yao a été écarté des députables. Cette situation, selon les sources de Kantigui, aurait provoqué beaucoup de supputations et a failli diviser la famille Yao à Boromo.

Fort heureusement, Monsieur Yao Zouakié Yao dit Petit Yao qui avait été vite accusé, à tort, dans le non positionnement de Oubkiri Marc Yao a, avec une sérénité républicaine, su ramener la quiétude dans la famille Yao de Boromo à travers sa bonne foi. Cela, d’autant plus que les sources de Kantigui lui ont permis de découvrir que Yao Zouakié Yao dit Petit Yao n’est ni de près, ni de loin mêlé au non positionnement de l’actuel vice-président de l’Assemblée nationale sur la liste CDP dans la province des Balé.

Dont acte ! Gageons que ce exemple sera suivi de part et d’autre, afin que la politique soit un élément fédérateur au pays des Hommes intègres.

Syndicat des magistrats et ministère de la Justice à couteaux tirés

Dans les déclarations ci-dessous parvenues à Kantigui, le ministère de la Justice et le Syndicat des magistrats burkinabè ne semblent pas s’accorder sur une marche que le syndicat entend organiser le 27 avril prochain. Kantigui vous propose l’entièreté des déclarations des deux parties.

Ouagadougou, le 23 avril 2007

A
Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des
Sceaux - OUAGADOUGOU -

Monsieur le Ministre,

A l’occasion de sa 8ème assemblée générale ordinaire, le Syndicat burkinabè des magistrats (SBM) a adopté un mémorandum en 20 points revendicatifs ayant trait aux conditions de vie et de travail des magistrats ainsi qu’à leur indépendance.

Il a été par ailleurs, décidé d’organiser une marche pacifique en vue de la remise entre vos mains de ce mémorandum et pour protester contre le silence réservé aux propositions d’augmentation des indemnités déposées entre vos mains depuis bientôt deux ans.

Pour ce faire, je vous informe qu’une marche sera organisée par les magistrats du Burkina Faso en direction du ministère de la Justice, le 27 avril 2007. En plus de la remise du mémorandum, une déclaration vous sera remise.

Je vous prie, monsieur le Ministre de
recevoir mes considérations distinguées.

A

Monsieur le Secrétaire Général
du Syndicat Burkinabè des Magistrats

OUAGADOUGOU

J’accuse réception de vos correspondances n°2007-083/SBM/CS/SG et 2007-084/SBM/SC/SG en date du 23 avril 2007 par lesquelles vous m’informiez d’une marche organisée par les magistrats de votre syndicat en direction du ministère de la Justice le 27 avril 2007 et de la remise du mémorandum adopté à l’occasion de votre 8ème assemblée générale ordinaire et d’une déclaration.

Sans pour autant remettre en cause le droit de votre syndicat à mener ses activités syndicales selon ses objectifs, je vous rappelle à toutes fins utiles, ce qui suit :
 les marches en direction des autorités doivent se conformer aux textes en vigueur ;
 aux termes de l’article 36 alinéa 3 et 4 de la loi organique n°036-2001/AN du 13 décembre 2001 portant statut du corps de la magistrature : "Est également interdite, toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions. L’exercice du droit de grève est interdit aux magistrats".

Aussi, je vous indique qu’à l’analyse de ces dispositions et de l’action que vous entendez mener le 27 avril 2007, il s’avère que vous allez abandonner vos postes de travail pendant plusieurs heures, ce qui n’est ni plus ni moins qu’une action concertée ayant pour conséquence un arrêt, fût-t-elle momentané du travail, et une entrave au fonctionnement des juridictions, toute chose qui est interdite par les dispositions ci-dessus citées. En conséquence, votre action envisagée est illégale et je vous prie d’en tirer toutes les conséquences de droit.

* Un véhicule percute un cycliste et le conducteur prend la fuite

Kantigui a été témoin, le 21 avril 2007 sur le boulevard Eboué à Bobo-Dioulasso, d’un accident de la circulation qui prouve qu’il y a vraiment des chauffeurs inconscients. Voici les faits. Aux environs de 18 heures, un véhicule de marque Peugeot, communément appelé “Peugeot bâchée” immatriculé 10 J 9655, percute un cycliste qui tombe sur son capot pendant que la bicyclette, restée au sol, est accrochée au pare-choc avant.

Le cycliste roule sur lui-même et retombe devant le véhicule qui le traîne en même temps que la bicyclette sur quelques mètres avant de s’immobiliser. Par chance, le cycliste n’est pas écrasé, mais il reste au sol avec de graves blessures.

Les femmes assises à l’arrière de la “Peugeot bâchée”, convaincues que l’infortuné cycliste est mort, crient et tentent de descendre pour voir de plus près ce qui s’est passé. Contre toute attente, le conducteur du véhicule met la marche arrière (qui a l’avantage de libérer l’accidenté), enchaîne avec la première vitesse et prend la poudre d’escampette en “brûlant” allègrement le feu tricolore situé au niveau du lycée mixte d’Accart-ville.

Il sera vite rattrapé par des motocyclistes indignés par un tel comportement. La gendarmerie, appelée à la rescousse, appréhende le dangereux chauffeur et le met “au frais”. Kantigui souhaite qu’il soit puni à la hauteur du forfait qu’il a commis, parce que fuir en abandonnant celui qu’on a percuté est simplement assassin.

Kantigui

Sidwaya