Dès la rentrée scolaire 2007-2008, le secteur n° 19 de Ouagadougou dans l’arrondissement de Boulmiougou, disposera de son Collège d’enseignement général (CEG). La pose de la première pierre de cet établissement secondaire a eu lieu le jeudi 12 avril 2007. D’un coût d’environ 90 millions de F CFA, financé par la Banque mondiale et le Royaume des Pays-Bas, ce collège marque le lancement de la phase II du projet Enseignement post primaire. Il comprend quatre (4) salles de classe, des logements pour enseignants, une bibliothèque, un laboratoire... Le secteur n° 19 regroupe les quartiers Sogpelsé et Rimkièta.

La zone nouvellement lotie dispose de peu d’infrastructures scolaires, les établissements les plus proches se situant à entre 5 et 7 kilomètres. La construction de ce CEG a suscité la joie des populations bénéficiaires, sorties nombreuses accueillir les autorités. C’est la preuve, selon le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, que les quartiers périphériques ne sont pas oubliés.

80% des établissements secondaires se trouvent concentrés dans la commune de Baskuy. Vu l’extension de la ville et les difficultés liées à la circulation, la mairie a prévu un CEG par arrondissement pour désengorger le centre ville. C’est donc une coïncidence heureuse, selon le maire, que l’Etat ait eu le même projet.

Pour le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, les actions entreprises dans le cadre du projet enseignement postprimaire visent à desserrer le goulot d’étranglement auquel le secondaire fait face depuis quelques années. Le représentant des partenaires financiers a souhaité que le CEG soit effectivement fonctionnel en octobre 2006.

Le maire Simon Compoaré a demandé qu’il lui soit accordé un droit de regard sur l’exécution des travaux. Il a aussi promis la réfection de la route menant au CEG et s’est engagé à œuvrer à ce que le collège devienne rapidement un lycée.

Le projet enseignement postprimaire est exécuté en trois ans et prévoit la construction d’une centaine d’établissements pour améliorer la capacité d’accueil de l’enseignement secondaire. Avec ce projet, on pourrait passer de 22% de taux de scolarisation à 44%, a déclaré le ministre Paré.

Assétou BADOH

Sidwaya