Affaire Norbert Zongo : le capitaine Ouali et le sergent Naon entendus par le juge d’instruction ?
On se rappelle qu’au procès de la tentative de coup d’Etat avorté, les sieurs Ouali et Naon avaient donné l’impression d’avoir des informations ou des choses à dire sur l’affaire Norbert Zongo... Des informations que d’aucuns pensaient pouvoir faire évoluer d’urgence l’instruction de l’affaire...
Face à cette donne, Kantigui a ouï dire que le juge d’instruction de l’affaire Norbert Zongo, M. Wenceslas Ilboudo, aurait entendu, peu après le procès, le capitaine Ouali et le sergent Naon, avec la soif d’en savoir plus, eux qui donnaient l’air, au procès, d’avoir plus d’une information dans leur jardin secret.
Ainsi, selon des informations parvenues à Kantigui, mais non vérifiables (secret d’instruction oblige !), Ouali aurait été entendu le 22 avril sous serment et Naon, également sous serment, le 23 avril dernier.
Mais fort malheureusement, leurs interrogatoires respectifs auraient accouché de souris...
Et l’on se demanderait si leur comportement au procès sur la tentative de coup d’Etat, ne visait pas en fait à divertir à travers un coup médiatique ?
Sinon, comment comprendre que des militaires qui semblaient tout décidés à aider la justice burkinabè à percer hic et nunc, le mystère de l’affaire Norbert Zongo, se rebiffent dès que l’occasion de le faire se présente à eux, en ne faisant aucune déclaration susceptible de faire avancer la justice sur les auteurs, les complices ou les commanditaires ?
Décidément ! En tout état de cause, Kantigui a ouï dire que le juge d’instruction instruirait à charge et à décharge à fond, afin que justice soit rendue à notre confrère et à ses compagnons du drame de Sapouy...
Dont act. Parole de Kantigui.
* Exclusivité Kantigui : des soldats togolais arrêtés au Burkina Faso
Les sources A de Kantigui indiquent que des soldats de nationalité togolaise ont été arrêtés sur le territoire burkinabè.
Il s’agirait des soldats Tchaoura Boureima, né en 1981 à Kabou au Togo et Assih Mangoumadé, né le 6 février 1981 à Bafilo en république togolaise.
Tous sont du 4e Régiment inter arme de Dapaong au Togo. Un troisième aurait fuit lors de l’arrestation de ces deux militaires, son arme de guerre en main. Que reproche-t-on à ces deux militaires togolais ?
Kantigui a ouï dire qu’il s’agirait principalement des charges suivantes : "violation du territoire burkinabè par des militaires armés, vol avec violence". D’ailleurs, ce serait les populations qui comme elles, se sont déjà appropriées la philosophie de la police de proximité, ont procédé à l’arrestation de ces militaires qui auraient écumés auparavant avec violence, plusieurs citoyens burkinabè. Ils n’avaient d’ailleurs pas hésité à ligoter des éleveurs peulh. Après avoir mis la main sur eux, les populations les ont remis aux forces de police nationale qui les ont directement conduit à Ouagadougou pour les causes de l’enquête de police judiciaire...
Parole de Kantigui : Bravo à la population pour sa collaboration avec la police qui devrait permettre de mettre hors d’état de nuire, de tels nouveaux types de voleurs à mains armés et en treillis...
* Les gentilés des 45 provinces du Burkina Faso connues
Kantigui a vu passer les gentilés des 45 provinces du Burkina Faso, arrêtés par le ministère de la Culture, des Arts, et du Tourisme. Nous vous les proposons in extenso, en attendant de vous en dire plus sur ceux des chefs-lieux de département.
Gentilés des provinces du BUrkina Faso
NOMS DE PROVINCES, CHEFS-LIEUX, GENTILLES PROPOSES, GENTILLES ADOPTES PAR L’ATELIER ORGANISÉ PAR LE MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
1. Balé, Boromo, Baléssois, Baléen
2. Bam, Kongounssi, Bamien, Bamois
3. Banwa, Solenzo, Banwais, Banwalais
4. Bazèga, Kombissiri, Bazègéen, Bazègalais
5. Bougouriba, Diébougou, Bougouribais, Bougouribalais
6. Boulgou, Tengkodogo, Boulgovien, Boulgouvien
7. Boulkiemdé, Koudougou, Boulkiemdois, Boulkiemdéen
8. Comoé, Banfora, Comoéyen/Comoélais, Comoéen
9. Ganzourgou, Zorgho, Ganzourgois, Ganzourgois
10. Gnagna, Bogandé, Gnagnalais, Gnagnalais
11. Gourma, Fada N’Gourma, Gourméen, Gourmalais
12. Houet, Bobo-Dioulasso, Houéyen/Houéssien, Houétien
13. Ioba, Dano, Iobéen, Iobalais
14. Kadiogo, Ouagadougou, Kadiogois, Kadiogolais
15. Kénédougou, Orodara, Kénédougois, Kénédougoulais
16. Komondjari, Gayeri, Komondjaréen, Komondjaréen
17. Kompienga, Pama, Kompiengais, Kompiengalais
18. Kossi, Nouna, Kossien, Kossien
19. Koulpelgo, Ouargaye, Koulpelgois, Koulpelogois
20. Kouritenga, Koupéla, Kourittengais, Kourittengalais
21. Kourweogo, Boussé, Kourwéogois, Kourwéogois
22. Léraba, Sindou, Lérabéen, Lérabéen
23. Loroum, Titao, Loroumois, Loroumois
24. Mouhoun, Dédougou, Mohounois, Mouhounois
25. Nahouri, Pô, Nahourien, Nahourien
26. Namentenga, Boulsa, Namentengais, Namentengalais
27. Nayala, Toma, Nayalais, Nayalais
28. Noumbel, Batié, Noumbiélois, Noumbiellais
29. Oubritenga, Ziniaré, Woubritengois, Oubritengalais
30. Oudalan, Gorom-Gorom, Oudalanais, Oudalanais
31. Passoré, Yako, Passoréen, Passoréen
32. Poni, Gaoua, Ponien, Ponidois
33. Sangué, Réo, Sanguiérois, Sanguiéen
34. Sanmentenga, kaya, Sanmatengalais, Sanmatengalais
35. Séno, Dori, Senolais, Sénolais
36. Sissili, Léo, Sissiliéen, Sissilien
37. Soum, Djibo, Soumien, Soumois
38. Sourou, Tougan, Sourovien, Sourovien
39. Tapoa, Diapaga, Tapoalais, Tapoalais
40. Tuy, houndé, Tuïen, Tuynois
41. Yagha, Sebba, Yaghalais, Yaghalais
42. Yatenga, Ouahigouya, Yatengais, Yatengalais
43. Ziro, Sapouy, Zirolais, Zirolais
44. Zondoma, Gourcy, Zondomien, Zondomamalais
45. Zounweogo, Manga, Zoudwéogois, Zoundwéogois
* Secteur 17 de Ouagadougou : haro sur les trafics de parcelles
Il est parvenu à Kantigui que dans l’opération d’attribution de parcelles en cours au secteur 17 de Ouagadougou, dans l’ex zone non lotie, "les pratiques mafieuses" sont légions. Tenez, certaines personnes détentrices de vrais faux numéros n’hésiteraient pas à construire des maisons de fortune sur des terrains non encore attribués, de leur choix... Et au moment venu, se faire attribuer des parcelles auxdits lieux, sans sourciller.
Le plus dérangeant dans la chose, c’est que certaines de ces personnes seraient proches de la commission d’attribution.
Pis, ils se feraient attribuer ces parcelles frauduleuses alors que de nombreux honnêtes citoyens qui vivent depuis des décennies dans ce quartier, ne se sont même pas encore vu indiquer leurs parcelles...
* La galère des adjoints des cadres hospitaliers
Il y a quelques temps, Kantigui s’était fait l’écho de la décision du Premier ministre d’intégrer les diplômés des Ecoles nationales de santé publique qui étaient encore au chômage. Une mesure que Kantigui avait applaudie au regard de sa portée et de son importance. Mais voici qu’il nous revient que la mesure dans son application exclut des filières et non des moindres. C’est ainsi que les adjoints des cadres hospitaliers (ce sont des gestionnaires en réalité) ont vu toutes leurs tentatives de jouir de cette mesure s’annihiler. Pire, ceux-ci se verront renvoyés de structure en structure au niveau du département en charge de la Santé avant de s’entendre dire qu’on n’avait pas besoin d’eux. Le hic dans tout cela, c’est que le privé n’a pas (lui aussi) besoin d’eux.
Or avant leur formation, on leur avait laissé croire que leur "boulot" était garanti. On leur aurait même laissé entrevoir un certain document indiquant clairement un nombre de postes à pourvoir dans les services du ministère qui dépassait de loin les effectifs présents à l’école en 2003. Les recrutements étant prévus pour l’horizon 2004, que sont devenus ces postes ?
Pourquoi avoir créé cette filière où la formation coûte au minimum 400 000 FCFA à l’étudiant pour les deux ans si on n’a pas besoin de gestionnaires pour les formations sanitaires ?
Kantigui s’étonne de cette affaire d’autant plus que ces jours-ci, il était question de formation des DR des MCD du ministère de la Santé en gestion. Kantigui suit l’affaire et ne fermera pas l’œil tant qu’il n’aura pas fait éclater la vérité sur cette affaire qui pourrait avoir des "dessus croustillants".
* Chantal Compaoré à Koupèla
De sources bien informées, les femmes du Kourittenga auront l’honneur d’accueillir l’épouse du chef de l’Etat, Mme Chantal Compaoré le 30 avril prochain à Koupèla.
La Première dame procédera à la pose de la première pierre de la Maison de la femme à Koupéla
* Arrêt de cours au lycée Kourita de Koupéla
Les élèves du lycée Kourita de Koupéla observent une grève de 72 heures depuis le 26 avril 2004. Selon les informations, cette grève de 72 heures vise à exiger de l’administration, l’organisation des examens blancs. L’administration et les professeurs ne seraient pas tombés d’accord sur le montant des prises en charge alloué aux examens blancs. Résultats : point d’examens blancs, cette année. En lieu et place, l’administration propose des évaluations concentrées.
* Quand des faussaires se jettent dans la gueule du loup...
Sept individus munis de faux passeports sont tombées dans les filets de la Brigade de gendarmerie de Koupéla le mardi 20 avril dernier.
Les sept individus tous de nationalité sénégalaise, avaient pour destination finale, l’Europe via le Niger ou le Maroc avec des passeports maliens. Mais à l’escale de Koupèla, une vive mésentente autour du montant des frais de voyage éclata entre eux. D’un commun accord, ils décidèrent d’aller résoudre leur différend à la brigade de gendarmerie. Mais c’était méconnaître le professionnalisme des hommes du commandant de brigade Bruno Kwila. En effet, ceux-ci (les gendarmes) loin de se contenter de résoudre une banale dispute, ont cherché à voir clair chez chaque individu.
Ainsi, d’investigation en investigation, les gendarmes découvrirent que les sept individus n’étaient pas des Maliens mais des Sénégalais en possession de documents maliens (passeports et CIB). Comment ont-ils obtenu ces documents ? Traqués, les faussaires lâcheront le morceau : "... grâce à notre passeur auprès duquel, il suffisait pour chacun de nous, de trier et de choisir parmi des lots de passeports, celui dont la photo vous colle le mieux au visage...".
Désabusés et confus, ils eurent encore le courage de supplier les gendarmes de les laisser continuer leur voyage contre la coquette somme de 250 000 F. Mais inutile de vous dire que leur voyage s’est poursuivi, mais à la Maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo. Comme quoi, au Faso, il y a encore des hommes intègres.
Kantigui