L’enterrement a eu lieu dans la soirée du 7 avril au cimetière de Gounghin en présence de nombreux parents, amis et connaissance. Les Editions "Le Pays" présentent à la famille éplorée leurs condoléances.

Affaire des tracteurs : où en est l’opération de recouvrement ?

Lors de la Journée nationale du paysan à Dori, les paysans avaient courageusement soulevé la question des tracteurs que certaines personnes haut placées avaient acquis à la place des paysans, premiers destinataires. Le ministre en charge de l’Agriculture avait alors annoncé que tous ceux qui avaient ces engins devaient solder rapidement leur crédit. Plus d’un mois après cette annonce, le compte rendu public n’a encore pas été fait. A l’orée de la nouvelle opération des 700 nouveaux tracteurs qui seront cédés cash cette fois, il serait opportun de faire le point sur ce dossier. On sait que cette perspective fait peur à certaines personnes. On apprend qu’une personnalité de la place n’a pas du tout apprécié que les paysans aient soulevé le lièvre des tracteurs.

Yatenga : protestation contre le président du MPDHD

Pour Seydou Traoré KGB, exerçant au Centre hospitalier régional (CHR de Ouahigouya), le Mouvement pour la promotion de la dignité humaine et le développement (MPDHD) ne doit plus faire partie de la Société civile. La raison invoquée par Seydou Traoré, qui adresse une plainte au directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) à ce sujet, est toute simple : le président du MPDHD, Etienne Bobodo Ouédraogo, est membre du bureau politique national de l’UNIR/MS, parti politique de l’opposition. "Pire, affirme le plaignant, il est tête de liste de son parti, candidat aux élections législatives du 6 mai 2006".

Déduction de Seydou Traoré KGB : pour plus de neutralité, ce mouvement que dirige toujours Etienne Bobodo Ouédraogo n’est plus apte ou crédible pour représenter la société civile ou agir en son nom dans la province du Yatenga. Selon M. Traoré, toutes les actions et les déclarations du président du MPDHD sont teintées de politique, donc partisanes. "Pourtant, il se porte garant de la protection de la dignité et de l’éthique qu’il est lui-même le premier à profaner", conclut M. Traoré avant de protester contre ce fait.

Une vente de salon de coiffure qui tourne mal

Parce qu’elle a décidé de s’engager dans d’autres activités et rejoindre son époux affecté ailleurs, la propriétaire d’un salon de coiffure situé dans l’ex-quartier Zangouétin (dans la zone ZACA) met le local en vente. Parmi les nombreuses propositions, elle retient finalement celle d’un couple qui, après les négociations, donne une avance de 2 millions F CFA et celle qui devait prendre le salon a été formée par la propriétaire.

Quelque temps après, la première dame revient réclamer ses deux millions de F CFA parce que ne voulant plus acquérir le salon. Prise de court, la propriétaire lui demande de patienter afin qu’elle remette le salon en vente pour lui restituer son argent. C’est dans cette période de recherche d’un nouvel acquéreur que la dame voit débarquer un jour chez elle, à domicile, des gens accompagnés de deux policiers armés.

La dame est alors rudoyée devant ses enfants terrorisés à la vue des armes et du mauvais traitement subi par leur mère. Voulant savoir au moins à qui elle a affaire, la dame demande à celui qui dit être un notaire son identité et l’ordonnance qui lui permet d’opérer une saisie chez elle à domicile et non à la limite, sur le salon, objet du litige.

Aujourd’hui, les enfants de la dame humiliée ont peur d’aller à l’école et prennent la fuite quand la sonnerie d’entrée se fait entendre. Face à tout cela, la dame a déposé une plainte au niveau de la justice et a déjà été entendue par les gendarmes.

Votre permis s’il vous plaît !

La circulation à Ouagadougou est un véritable casse-tête et nul n’est à l’abri d’un accident. Seulement quand ces accidents sont le fait de gens imprudents, le fait est très enrageant. C’est l’un de ces "s’en fout-la-mort" qui a failli provoquer plusieurs accidents à la fois dans la matinée du samedi 7 avril 2007, au carrefour de l’ex-Bata.

Outré, un homme de tenue a arraisonné le conducteur indélicat. Quand il lui a demandé son permis de conduire, le chauffeur a sorti une photocopie noircie et illisible, donc un document douteux. Le permis est-il bon ?

En tous cas, l’homme de tenue, dans le but d’empêcher le fautif de causer un accident plus loin, a confisqué le papier suspect qui servait de permis de conduire et l’a déposé auprès de ses collègues compétents dans le domaine de la circulation routière.

CSC : un nouveau siège à Gounghin

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Luc Adolphe Tiao a indiqué le 6 avril dernier à Ouagadougou, que les membres de son institution s’apprêtaient à rejoindre leurs nouveaux locaux situés en face du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), à Gounghin. Le déménagement doit en principe intervenir, selon M. Tiao, avant le 15 avril. Le nouveau siège du CSC offrirait plus d’espace et de confort que l’ancien.

Le ministère des Sports retire l’organisation des matches internationaux

Le match Burkina-Mozambique du 24 mars dernier est le dernier match international que la Fédération burkinabè de football aura organisé. Nous apprenons que décision a été prise au niveau du département des Sports d’organiser lui-même tous les matches internationaux.

Jusque-là, ce volet était assuré par la FBF, quand bien même toutes les dépenses liées à ces matches étaient supportées par ledit ministère. Cette nouvelle décision est entrée en vigueur à partir du match de l’EFO contre Mwana Africa du Zimbabwé, joué le 7 avril 2007.

Législatives 2007 : le MPJD soutient le PARIS

Dans ce communiqué de presse signé par Patrice Sambaré, son président, le Mouvement patriotique des jeunes démocrates apporte son soutien au Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS).

"Le bureau politique du MPJD s’est réuni le mardi 20 mars 2007 avec comme seul point à l’ordre du jour, la participation du MPJD aux élections législatives du 6 mai 2007. Il convient de rappeler que le MPJD a minutieusement préparé cinq dossiers pour se présenter dans les circonscriptions suivantes : Boulgou, Ganzourgou, Kadiogo, Gourma et Liste nationale.

Le MPJD a même payé la caution requise à cet effet, à savoir la somme de deux cent

cinquante mille (250 000) F CFA. Aussi le dépôt desdites listes s’est-il fait dans le délai légal à savoir le 7 mars 2007. Cependant, la Commission ad’hoc de validation des candidatures a rejeté les dossiers du MPJD en bloc pour non présentation du logo en cinq exemplaires.

C’est pourquoi, toujours fidèles à notre volonté de participer au débat démocratique, d’être acteurs de la vie politique nationale nous, membres du bureau politique national de commun accord avec l’ensemble de nos militants, nous avons décidé d’apporter tout notre soutien au Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS)."

Kaya : des enseignants à l’école de l’éducation environnementale

Le projet "Une école, un bosquet" est en marche dans la région du Centre-Nord. Pour mieux gagner le pari, un atelier de formation a été organisé à Kaya au profit des acteurs de l’éducation environnementale. Cette session de formation est une initiative de la direction régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Centre-Nord (DREBA-CN) soutenue par celle de l’Environnement et du Cadre de vie.

Plus d’une trentaine d’enseignants issus des écoles de la région ont bénéficié de cours théoriques et pratiques sur la restauration du couvert végétal, la protection des plantes et la sélection des espèces végétales. C’était du 19 au 23 mars derniers. En fin de formation, les bénéficiaires se disent prêts à restituer leur savoir à leurs collègues des écoles respectives, dès leur retour.

C’est ce qu’a souhaité le DREBA du Centre-Nord en vue d’un Burkina vert. "Une école, un bosquet" est un programme national appuyé par la république de Chine.

Concert de Sissao à Gaoua : des jeunes au secours des handicapés

Grâce au concours du juriste Barry Tahirou et de son acolyte Palé Sié Soulemane, l’artiste musicienne Awa Sissao était en concert à Gaoua le 24 mars 2007. Les fonds récoltés ont été remis à une association de handicapés de la localité. La représentante était tout émue en recevant la somme de 100 000 F CFA pour son association. Selon elle, un tel geste était inattendu. Elle a souhaité bon vent à l’artiste et aux deux jeunes généreux.

Le Pays