M. Daboné déclare avoir été accusé successivement de vol, de tentative d’empoisonnement et d’assassinat, un montage qui, selon ses propres termes, lui a valu une condamnation alors qu’il était innocent. Krigahon Daboné avance également avoir fait appel et été acquitté. Il remercie, dans son écrit, la Justice pour lui avoir permis de retrouver sa dignité et son honneur.

Il y affirme aussi avoir porté plainte contre ceux qui lui en voulaient. Ceux-ci furent condamnés à lui payer, toujours selon ses dires, des dommages et intérêts. Ce qui, pour l’instant, n’est pas encore fait, et que M. Daboné réclame. Ce dernier remercie ceux qui l’ont soutenu dans cette affaire et qui ont travaillé à ce que la vérité éclate. Selon lui, si ces intrigues ne s’estompent pas, elles finiront par faire naître la haine et des affrontements dans les villages.

A propos des démissions

Les législatives s’annoncent et la période est propice aux positionnements et repositionnements dans les partis politiques. Ce qui se manifeste par les nombreuses lettres de démissions qui inondent notre rédaction. Tout en respectant le droit de ces militants d’aller voir ailleurs, selon leurs idéaux, intérêts et humeurs du moment, nous nous réservons toutefois la latitude de ne publier, à compter de ce jour, que les démissions que nous jugerons réellement pertinentes. Nous présentons nos excuses aux militants démissionnaires et à nos lecteurs.

Foire régionale de développement : les lauréats attendent toujours leurs millions

Les douze Burkinabè lauréats de la foire régionale de développement organisée le 26 novembre à Bamako sont dans l’expectative. Aucun d’eux n’aurait jusqu’ici perçu un centime des trente mille dollars US, soit environ quinze millions de F CFA devant permettre à chaque porteur de projet de développer son activité. Les regards sont aujourd’hui tournés vers la Banque mondiale, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion de l’industrie. Une soirée fastueuse avait été organisée en décembre 2006 à l’honneur des lauréats et depuis lors, plus rien. Ceux-ci disent avoir frappé à toutes les portes afin que leur cas soit entendu.

Sahel : un Dorien déçu de la politique et de la chefferie

A en croire un ressortissant de Dori du nom de Boubacar Ousmane Cissé, le nomadisme politique et la versatilité des politiciens sont en passe de devenir le sport favori de certains acteurs du landerneau politique de cette localité. Dans une correspondance parvenue à notre rédaction, il fait état de "populations de la région du Sahel qui persistent à accorder naïvement leurs voix à des hommes politiques inconstants et peu entreprenants". Pour lui, le temps est venu de substituer courageusement "un vote clairvoyant et libérateur au traditionnel vote de complaisance". Quoique désolé par ce qui se passe, ce Dorien place sa confiance en l’actuel conseil municipal de sa ville qui doit survivre aux turpitudes pour avoir eu le mérite de donner un regain de vitalité à la commune.

Il exhorte les membres de ce conseil à "une introspection plus attentive afin de saisir l’impérieuse nécessité de se mettre en phase avec les attentes et préoccupations des populations en déclinant toute manoeuvre politicienne". Boubacar Ousmane Cissé est également déçu de la chefferie coutumière qui s’est laissée assujettir par la politique. Et l’intéressé de se demander si l’on va assister à l’extinction du pouvoir coutumier dans son Liptako natal, et de regretter le faible engouement, voire l’absence d’un élan fédérateur autour d’un commun référentiel culturel.

Anciens billets de banque : des détenteurs continuent de se signaler

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est loin d’avoir récupéré au Burkina tous les anciens billets de banque dont le retrait et le remplacement par les coupures actuelles avaient fait l’objet d’une campagne de communication dans les Etats membres. En effet, après notre article sur la somme de 23 000 F CFA en anciennes coupures, 2 détenteurs de vieux billets se sont signalés. Le premier dit avoir entre ses mains une somme de 26 000 F CFA découverte au hasard dans un coin de la maison lors de travaux ménagers. La 2e personne, quant à elle, détient 2 millions de F CFA qui n’ont pas pu être échangés à temps.

BAC pro : ce qu’en dit le ministère
Suite à notre article sur les difficultés pour certains candidats de participer au BAC 2006/2007, nous avons pu recueillir les informations suivantes au niveau du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique.

Le baccalauréat professionnel se prépare normalement en deux ans après un BEP et comporte au moins 12 semaines de formation en milieu professionnel. C’est ce qui a valu la lettre circulaire rectificative N° 2006-177/MESSRS/CAB du 22 décembre 2006 du ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique au terme de laquelle il est stipulé que « le cycle long professionnel dure deux ans après le BEP et est sanctionné par le diplôme du baccalauréat professionnel (Bac Pro) ».

Auparavant, une coquille dans le cahier des charges des établissements d’enseignement secondaire privés disait malencontreusement « le cycle long professionnel dure deux ans après le BEPC ou un an après le BEP, et est sanctionné par le diplôme du baccalauréat professionnel (Bac Pro) ». Les établissements ont demandé et obtenu une dérogation à l’application des dispositions de la lettre circulaire pour la session de 2007. Ce sont donc les dispositions du cahier des charges qui prévalaient avant la circulaire, qui restent applicables.

Il se trouve que certains dossiers ne comportaient ni un BEPC, ni un BEP, mais plutôt un CAP ; ce qui ne correspond à aucune disposition du cahier des charges ancien ou nouveau. Ces dossiers n’ont donc pas été retenus. C’est l’Office du baccalauréat de l’Université de Ouagadougou qui a en charge l’organisation de l’examen du baccalauréat, et non l’OCECOS.

Accident mortel de circulation : la procédure judiciaire suit son cours

Dans notre édition du lundi 26 mars dernier, nous avions fait cas d’un accident dans lequel un jeune mécanicien de 27 ans résidant au secteur 9 de Koudougou avait perdu la vie suite à ses blessures. Il faut préciser que le camion 10 tonnes qui avait quitté la SOFITEX de Koudougou appartient à un groupe de commerçants organisés dans le transport des graines et balles de coton vers les ports du Ghana, du Togo, etc. Quant au chauffeur du véhicule qui est au commissariat central de police de Koudougou, la procédure judiciaire à son encontre suit son cours. Selon les informations que nous avons reçues, le véhicule est à jour de la visite technique et de son assurance.

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