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Banfora : Le maire de Gaoua à la rencontre de la diaspora du Sud-Ouest

Publié le mercredi 28 février 2007 à 07h40min

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Le maire de la commune urbaine de Gaoua, Farayéri Frédéric Da a rencontré, le samedi 24 février 2007, les ressortissants de la région du Sud-Ouest à Banfora. Pendant trois heures d’horloge, il a informé ses frères sur la vie de la commune et recueilli leurs préoccupations et contributions pour le développement de la commune de Gaoua.

Le maire Farayéri Da, est en fin de mission à Banfora. Il y assumait la responsabilité de gestionnaire de la DREBA des Cascades. C’est trois jours avant sa passation de service et huit mois après son installation comme bourgmestre de Gaoua qu’il a décidé d’aller vers les ressortissants de sa commune vivant à Banfora.

A ceux-ci M. Da a dressé un bilan des actions qu’il a menées jusqu’à ce jour : la mise en place du budget qui est de 152 452 745 F ; des soties de sensibilisation dans les villages rattachés et la tenue des différentes sessions du conseil. A ce niveau, le maire dira que la majorité des conseillers RDB ne prend pas part aux travaux et jusque-là, le conseil municipal de Gaoua ne peut siéger et faire des délibérations qu’à sa deuxième convocation.

Ce conseil est composé d’élus du RDB, du CDP, du PAI, de l’ADF/RDA et de l’UNIR/MS. Les conseillers des quatre derniers partis, compte tenu de certaines préoccupations dont le dénominateur commun est le développement de Gaoua se sont unis pour confier la gestion de la mairie à M. Da. Cette information n’a pas laissé les Lobi indifférents. Ils ont demandé au maire d’entreprendre dès son retour à Gaoua des démarches en vue de ramener la cohésion au sein du conseil, gage de tout développement.

Au cours de la rencontre, l’épineuse question de la mine d’or du secteur 1 de la ville aux mille collines a été posée. La communauté lobi de Banfora voulait être imprégnée de l’affaire expliquée de vive voix par son maire. Celui-ci leur dira qu’à son arrivée à la tête de l’exécutif communal, le site avait déjà été l’objet d’une exploitation.

Son prédécesseur Armand Ouali y avait mis fin. C’est après sa prise de service que les orpailleurs sont revenus le voir pour relancer le dossier. Mais il leur avait dit en son temps qu’il fallait s’en tenir à la décision de son prédécesseur qui disait que sans autorisation, aucune exploitation n’était possible.

Le ministre en charge des mines aurait même effectué une mission à Gaoua au cours de laquelle il a insisté sur la décision. Mais c’est avec une grande surprise, a dit le maire Da, qu’ils ont vu les orpailleurs guidés par l’envie de s’enrichir se mettre à nouveau au travail. Mais avec la fermeture de la mine dira le maire, tout est rentré dans l’ordre. Pour lui l’exploitation de la mine d’or du secteur 1 de Gaoua respectera les textes en vigueur et ce au profit des habitants de la commune.

Avant de mettre fin aux échanges avec le maire de leur commune, les ressortissants de Gaoua l’ont invité à nouer des amitiés avec d’autres communes tant au niveau national qu’étranger pour le développement de Gaoua, à rechercher des jumelages-coopérations et à tenir compte de leurs préoccupations par rapport aux lotissements en cours ou à venir dans la commune. Un comité de suivi des recommandations a été mis sur pied et est chargé comme son nom l’indique de s’assurer que les préoccupations des Lobi de Banfora sont prises en compte par le conseil municipal.

Par Mamadou TRAORE (Collaborateur)

Le Pays

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