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<I>On murmure</I> : Une journaliste burkinabè victime d’un braquage à Paris

Publié le mercredi 28 février 2007 à 08h12min

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Les braquages et autres agressions sont de plus en plus fréquents à Paris et nul n’est à l’abri du phénomène.
Kantigui a appris qu’une de nos consœurs en poste dans une ambassade, a été victime d’un braquage, le jeudi 22 février dernier à Paris, sur la route de l’aéroport.

En effet, arrivée à Paris en provenance de son pays de service, son confrère l’attaché de presse de notre ambassade à Paris est allé la chercher à l’aéroport Charles de Gaulle. Chemin faisant, ils ont été coincés dans un bouchon. C’est à ce moment que deux individus de peau blanche sur une moto et cagoulés, ont profité pour briser une des vitres (côté passagers) et s’emparer du sac à main de la consœur.

L’opération s’est passée en quelques fractions de secondes et les malfrats ont poursuivi leur cavale entre les véhicules.

Selon la consœur, le sac contenait son passeport diplomatique, sa carte de crédit, une somme de plus de 1 000 dollars US et divers autres papiers. Elle n’avait que ses yeux pour pleurer en voyant ces voyous disparaître avec son trésor.

Il a fallu que l’ambassade à Paris lui délivre un laisser passer afin qu’elle puisse poursuivre son voyage sur le Burkina où elle venait pour ses congés.

Conseil de Kantigui, faites beaucoup attention à ceux qui vous cotoient et prenez toujours soins de vos objets précieux en circulation.


La campagne bat son plein dans les cités universitaires

Les résidents des cités universitaires de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso iront aux urnes, samedi 3 mars prochain, pour élire leurs délégués auprès de l’administration, notamment le Centre national des œuvres universitaires (CENOU). D’ores et déjà, Kantigui remarque l’effervescence de ces électeurs dans les différents points de résidence estudiantins. Le scrutin se déroulant au bulletin secret, tous les moyens sont bons pour convaincre l’électorat : assemblées par bâtiments, tracts, porte-à-porte. Bien que les candidatures soient individuelles et indépendantes, il est parvenu à Kantigui que des mouvements d’étudiants se cachent derrière certains candidats.

L’élection du délégué général de cité et son adjoint est devenu un enjeu, ces dernières années. Kantigui se demande si cela n’est pas dû aux subventions que le CENOU accorde aux activités des différentes cités. L’on se rappelle que de « charmantes » étudiantes de la cité universitaire de Larlé en étaient arrivées aux mains, l’année dernière, pour une histoire de détournement de subventions.

Les commissions d’organisation présidées par le directeur de logement avec l’appui des directeurs régionaux s’attellent à ce que tout se passe dans la sérénité le 3 mars 2007. Kantigui appelle tous les candidats en lice et leurs partisans au calme et au fair-play pour que ces élections de délégués de cités soient une école pour la démocratie burkinabè.


* Des blouses pour des gardés à vue du commissariat central de Ouagadougou

Kantigui a constaté que depuis un certain temps, les Gardés à vue (GAV) du Commissariat central de police de Ouagadougou (CCPO) portent des blouses, avec au dos, un numéro. Intrigué, Kantigui qui a cru à une mode américaine a voulu savoir davantage sur ce nouveau look. Il s’est entendu dire que cette action s’inscrit dans une volonté des responsables du commissariat central, de garantir les libertés individuelles des personnes gardées à vue.

Ayant constaté l’indécence de voir promener les prévenus en caleçon ou short, torse nu dans les couloirs et les bureaux pour des interrogatoires, ils ont décidé de les doter de vêtements. Du côté du commissariat central, l’on explique aussi que cette trouvaille cadre bien avec la dynamique de promotion des droits humains prônée par le gouvernement. Kantigui souhaite vivement que cette action ne se limite pas aux seuls gardés à vue du commissariat central de police de Ouagadougou.Qu’elle s’étende à tous les commissariats et brigades du pays. Et même au prisonniers des maisons d’arrêt et de correction.


* Un taximan écrase une étudiante et s’enfuit

L’Université de Ouagadougou est en deuil. Kantigui a aperçu de nombreux étudiants consternés venir chercher le corps d’une des leurs, lundi 26 février dernier à la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. La fin de Mlle F.T. est triste et fait pleurer tout le monde : étudiants, enseignants, personnel de l’administration. Elle venait tout juste de décrocher sa maîtrise ès sciences économiques et de gestion en UFR/SEG. Elle n’avait que 29 ans.

Informée de l’arrivée de son père de la Côte d’Ivoire, F.T. a voulu le rejoindre à Pissy où il est descendu. C’est sur ce trajet qu’un taximan l’a écrasé dimanche 25 février dernier aux environs de 19h au niveau de l’ex-Bata à Gounghin. Profitant de l’obscurité, le chauffard prit la fuite. Il ne s’est pas signalé jusque-là.

La mort de F.T. a suscité un vif émoi. Son père qui attendait patiemment sa fille a failli se suicider. L’attitude du taximan ne cesse d’irriter les étudiants qui crient vengeance. Kantigui conseille à ce chauffeur de taxi de prendre son courage à deux mains pour se présenter aux forces de l’ordre et à la famille de F.T. C’est un acte humain qui consolera, en partie, les cœurs très meurtris.


* Madson junior retrouvé et remis à sa mère adoptive

Le petit talentueux rappeur, Madson Junior a quitté le domicile familial voilà de cela un mois. La mère adoptive, Aïcha Junior, promotrice de Deni Show a fait des mains et pieds pour le retrouver en vain. Elle s’en est alors confiée à la police. Il vient de parvenir à Kantigui que les forces de sécurité du commissariat central de Ouagadougou ont pu mettre la main mardi 20 février dernier, sur Madson Junior pendant qu’il était en vadrouille dans la rue avec des individus peu recommandables, cigarettes et portable en main.

« Est-ce le starmania qui l’a déjà gangréné ? », personne ne peut donner une explication à son attitude. Aux bons soins de sa mère adoptive, des artistes suisses seraient venus à Ouagadougou pour le rencontrer, mais l’enfant prodigue du rap burkinabè était introuvable. Quand la police l’a retrouvé, elle s’est inquiétée pour ce petit écolier rappeur qui doit normalement se retrouver dans sa classe de CM2 car il passe le CEP, cette année.

De peur qu’il recommence, les forces de l’ordre ont pris une journée entière pour sensibiliser Madson Junior aux dangers qui le guettent dans la rue avant de le remettre à Aïcha Junior. Kantigui l’a vue venir chercher son fils adoptif dont le comportement ne cesse de décourager plus d’un.


* Le terme « nomadisme politique » dérange le ministre délégué Diemdioda Dicko

Il est parvenu à Kantigui que le ministre délégué à l’Alphabétisation et à l’Education non formelle, Diemdioda Amadou Dicko, s’est longuement insurgé contre l’emploi du terme « nomadisme politique », lors d’une conférence de presse d’un regroupement de partis politiques de la mouvance présidentielle.

Le président de la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B) aurait justifié son antipathie pour cette terminologie pour deux raisons. La première que Kantigui pouvait qualifier de majeure, c’est que le ministre délégué, originaire du Sahel, se reconnaîtrait comme un pur produit du nomadisme.
D’ailleurs, il y voit un mode de développement qui a permis un essor de l’élevage et une disponibilité de la viande à différents endroits. « Je suis moi-même un nomade, un enfant de pâturages », aurait-il avoué.

La seconde raison, mineure mais très actuelle, c’est que le premier responsable de l’Alphabétisation « a sauté » de parti en parti. A double titre, le terme « nomadisme politique » pourrait bien être répugnant pour le ministre délégué. Kantigui lui propose une autre terminologie : « militant papillon ». Comme cela, on occulte « nomade » et « politique », ces deux mots qui fâchent !.

KANTIGUI

Sidwaya

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