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<I>Pot-pourri </I> Constat : la police attendue pendant 3h40mn

Publié le vendredi 23 février 2007 à 07h14min

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Un de nos lecteurs, n’en pouvant plus, a fini par téléphoner à notre rédaction le 21 février dernier. Ce jour-là, dans la matinée, un accident s’est produit à Gounghin, à un feu tricolore situé près de la Boulangerie du Kadiogo. Les personnes concernées par l’accident ont fait appel à la police pour un constat.

Mais cette dernière a mis beaucoup de temps avant d’arriver. Selon notre interlocuteur, ils ont attendu de 10h30mn à 14h10mn. Et il affirme que ce n’est pas la première fois qu’il assiste à une telle situation. Le pire, c’est que malgré les balises, d’autres motocyclistes, sans doute pressés, ont percuté les véhicules déjà accidentés. Que se passe-t-il du côté de la police ? Les flics chargés des constats des accidents de la circulation manquent-ils de véhicules ? Notre lecteur aimerait avoir des réponses.


Remerciements au maire de Ouaga

Dans la lettre qui suit, Bruno Ouédraogo de l’Espace OR situé aux 1200 Logements, remercie le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, pour avoir répondu à un appel des habitants de la cité face à un dépotoir d’ordures qui leur empoisonnait la vie.

"Monsieur le maire,

Suite à notre appel au secours paru dans les journaux L’Observateur Paalga du mardi 13 février 2007 dans Les figas du jour, et "Le Pays" du mardi 13 février également dans la rubrique "Opinions plurielles", je tiens à remercier Monsieur le maire pour la diligence avec laquelle lui et ses services ont répondu à notre appel.

En effet, une semaine après notre appel au secours, nous avons vu Monsieur le maire en personne et ses collaborateurs sur les lieux de notre dépotoir pour faire le constat et prendre les mesures nécessaires. A la date du 21 février, ce tas d’ordures n’est plus qu’un souvenir.

Les riverains de ce dépotoir, le CAMES, l’Espace OR, l’université de Ouagadougou et l’ensemble des habitants des 1200 Logements remercient vivement le maire. C’est la preuve qu’il se soucie réellement de la santé des citoyens de sa commune.

Nous demandons à tous les habitants et les usagers de la voie concernée d’être de véritables gendarmes pour éviter la reconstitution de ce dépotoir.

Merci également aux journaux "Le Pays" et L’Observateur Paalga pour leur contribution qui a été efficace, et nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que leurs publications ont été très déterminantes.

Encore merci et bravo, Monsieur le maire."


Les remerciements de l’AECB aux Editions "Le Pays"

Le président de l’Association pour l’épanouissement de la commune de Bobo (AECB), Lassina Sanou, a adressé une lettre de remerciement au directeur général des Editions "Le Pays", Boureima Jérémie Sigué, pour la participation de son journal à la 2e édition de la fête du chitoumou, tenue du 2 au 6 août 2006 dans la ville de Sya.


Ouagadougou : inauguration d’une rue bitumée au secteur 12

Le Conseil municipal de la ville de Ouagadougou procédera le samedi 24 février 2007 à 10h, à l’inauguration de la rue nouvellement bitumée devant Excellence Hotel, sis au secteur 12 (Nemin).


Protection de l’environnement : les militaires à la retraite bientôt au premier plan

Un atelier national sur la contribution des forces armées nationales à la gestion durable de l’environnement se tient à Ouagadougou du 22 au 23 février 2007 à Ouagadougou. Il s’agit en fait de conscientiser et de mobiliser l’ensemble des personnels militaires et paramilitaires à l’effort national de conservation de la diversité biologique. La rencontre devrait déboucher sur la proposition d’un cadre formel de collaboration entre le ministère de la Défense et celui en charge de l’environnement, prenant en compte, entre autres, la disponibilité des militaires en fin de carrière dans le cadre de leur retour à la vie civile.


Guinée : les images qui choquent

La crise qui secouent la Guinée va laisser des traces indélébiles dans les esprits. Depuis quelques semaines, des images atroces des victimes de la répression circulent sur le web. On y voit notamment la photo d’un bébé victime de tir des soldats guinéens. Ces photos sont accompagnées d’une déclaration qui en appelle à une chaîne de solidarité en faveur du peuple guinéen victime du régime Conté.


Elections au Sénégal : montée de tension

A 48 heures de l’élection présidentielle sénégalaise, les violences verbales ont fait place aux agressions physiques. Des jeunes armés de coupe-coupe, de bâtons, de parpaings ont attaqué le cortège de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Au regard de l’acharnement des 14 adversaires du président Wade, qui veulent en découdre avec lui, le risque est grand de voir les rivalités s’exacerber. Un opposant a même invité la population à descendre dans la rue au cas où Wade viendrait à remporter cette élection.

Pour lui, cela traduirait la volonté personnelle du président sortant de s’accrocher au pouvoir. Du côté de Wade, c’est l’assurance totale. Il va même jusqu’à proclamer qu’il sera élu dès le premier tour. Cet antagonisme accru des positions sème l’incertitude quant à la tenue stable du scrutin du dimanche 25 février 2007. On sait également que des heurts ont été enregistrés dans le sud-est de Dakar entre les militants du parti au pouvoir et d’un candidat de l’opposition, Moustapha Niasse.


CDP/Sourou : la guerre des rumeurs fait rage

La période préélectorale actuelle offre à certains hommes politiques l’opportunité de s’adonner à la distillation de rumeurs parfois malveillantes contre leurs adversaires. Ainsi en est-il du Sourou, où, de façon sibylline, il est fait cas d’un projet dont les fonds auraient été détournés par une députée.

L’intéressée n’est autre que Saran Sérémé Démé ( il n’ y a pas deux femmes députées CDP au Sourou). Le projet en question est un Centre international de formation de jeunes filles d’un coût de plus d’une centaine de millions de F CFA. Le financement, qui était quasiment acquis avec une importante contribution de l’UEMOA, a été malheureusement suspendu par le successeur de Moussa Touré. Mais la première pierre de l’édifice avait déjà été posée par le président de la commission de l’UEMOA de l’époque (2004). Le nouvel exécutif de l’UEMOA ayant une autre vision de l’appui au développement a défini son champ d’action dans lequel n’entrait plus le Centre. En lieu et place, une enveloppe de 5 millions de F CFA fut proposée à la promotrice.

Une somme importante, certes, mais largement insuffisante pour la réalisation du bâtiment R+1 extensible à 3 niveaux qui doit servir de siège au Centre et son équipement. Depuis lors, la promotrice dit courir à la recherche de fonds complémentaires, cela, entre les contraintes de sa vie de famille et les impératifs de son activité parlementaire. Mais ses démarches sont restées pour le moment vaines, la plupart des institutions étant prêtes à financer la formation et non la réalisation d’infrastructures.

Le projet vise, entre autres, à lutter contre le trafic des filles, en les encadrant par une formation en diverses spécialités. Le choix de l’UEMOA avait été dicté par le caractère transfrontalier du phénomène du trafic et du travail des enfants.


Le Larlé Naaba fête ses 17 ans de règne

Dimanche 25 février prochain, le quartier Larlé de Ouaga sera en effervescence. Il s’y tiendra le Basga ou fête coutumière du Larlé Naaba Tigré. Cette édition 2007 marque aussi le 17e anniversaire du règne de ce ministre du Mogho Naba, par ailleurs député à l’Assemblée nationale. Le prix Plan pour l’enfance 2006 et le prix Sidwaya de l’Homme de l’année 2006, reçus par Naaba Tigré, seront célébrés, le tout dans une grande animation culturelle.


SN-SOSUCO : des travailleurs inquiets

Dans une correspondance qui nous est parvenue, des travailleurs de la Sucrière de la Comoé se disent inquiets quant à certains événements qui se sont produits au sein de leur entreprise ces derniers temps. Ces travailleurs disent avoir le moral au talon. Pour cause, dans le mois de février 2007, il s’est effectué une saisie d’environ 300 tonnes de sucre par des huissiers au profit de Azéta Koné. A cette dame, la SOSUCO devrait une importante somme d’argent, et c’est ce qui justifierait cette saisie de sucre par les huissiers. Pourtant, Mme Koné est propriétaire d’une société dénommée MADOUA qui, à en croire les auteurs de la correspondance, est redevable à la SOSUCO. Il se trouve cependant que la société MADOUA est sous redressement judiciaire.

Les huissiers qui auraient saisi le sucre seraient venus dans l’intention de rechercher et de trouver un consensus pour un règlement à l’amiable du différend entre Mme Koné Azéta et la SOSUCO. Mais, semble-t-il, ils n’ont eut aucun répondant à leur arrivée pour débattre de la question. La seule solution qui leur restait était donc d’emporter ces tonnes de sucre. Des négociations, semble-t-il, devront se mener sous peu afin de ramener les 300 tonnes de sucre à la SOSUCO.

Le deuxième fait qui ressort dans la correspondance fait état d’un véhicule Peugeot bâchée que le chef de la Brigade de gendarmerie de Bérégadougou aurait reçu de la part de la SOSUCO. Est-ce un soutien dans le cadre des missions que la gendarmerie de cette localité effectue pour la SOSUCO ou est-ce un don fait au CB ? Les travailleurs qui ne sont pas éclairés sur la question pensent que les véhicules réformés de la société, une vingtaine, pourraient être vendus et les recettes de cette vente pourraient alimenter les caisses de la société qui, visiblement, a besoin de liquidité.


SNEAB/Banfora : Travaux manuels et méthodes actives au centre d’une formation

Les militants et militantes du SNEAB de la région des Hauts-Bassins, du Sud-Ouest et de la province de la Comoé suivent depuis le lundi 20 février une formation portant sur les travaux manuels et les méthodes actives à l’école élémentaire.

Une quarantaine d’enseignants retenus pour suivre cette formation devront être en mesure de combler le déficit de leur formation initiale qui, de l’avis de Lambert Hien, SGA du Syndicat national des enseignants africains du Burkina, est souvent bâclée dans les ENEP. Il s’agira pour eux de s’approprier la technique des méthodes actives, condition sine qua non d’une participation active des élèves pendant les activités de la classe, de mieux cerner les avantages d’une méthode qui, de plus en plus, est exigée par les encadreurs pédagogiques. Ce volet de la formation prévue pour durer du 20 au 25 février sera essentiellement basé sur la théorie.

La seconde phase de cette séance d’apprentissage est consacrée aux travaux manuels à l’école primaire. Cette discipline intéresse peu, si bien que, même dans les ENEP, elle ne fait pas l’objet d’une rédaction de module, à en croire les propos de Lambert Hien. Ce faisant, les enseignants ne savent pas exactement ce qu’ils doivent faire aux heures de cette discipline. Seuls les ramassages des ordures tout autour des salles de classe sont au programme au détriment d’un éventail assez fourni d’activités pour qui a reçu une formation en la matière.

Souvent, certaines classes devancent les autres dans ce ramassage d’ordures et il n’y a plus rien à faire pour les autres. Les maîtres, alors, exécutent d’autres disciplines en lieu et place des travaux manuels, et cette pratique se trouve sévèrement condamnée par les encadreurs. Les participants apprendront à confectionner des outils d’écoliers et de maîtres tels des règles, des compas, des équerres, et à teindre le bogolan. Ils apprendront également à faire de la décoration.


Et l’âne succomba !

Le fait est écoeurant et révoltant. Hier, 22 février, un âne est mort à Tampouy, un quartier de Ouagadougou, parce qu’il transportait une charge trop lourde. La charrette qu’il tractait était chargée de briques et de plusieurs autres matériaux de construction. Selon des témoignages recueillis sur place, l’animal avait de sérieuses difficultés pour avancer. En abordant une pente sur son chemin, la charge a basculé en avant et s’est abattue sur le pauvre animal. Ce dernier a basculé avant de s’écrouler. Il a tenté plusieurs fois de se relever, en vain. Et il est mort sous le regard stupéfait du conducteur et de plusieurs passants. C’est vrai que certains animaux domestiques comme l’âne rendent d’énormes services à l’homme. Mais ils ont des limites, et l’être humain doit en tenir compte. Un animal est aussi un être vivant !


BLOC-NOTES

- Le Régiment de sécurité présidentielle organise sa cérémonie de présentation de voeux ce vendredi à 18h30.

- La Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B) tient une conférence de presse samedi, à 10h, à l’ABMAQ.

- Les premières journées parlementaires du groupe Convention des forces républicaines (CFR) auront lieu les 24 et 25 février à Ouagadougou

- Les clubs Rotary de Ouaga organisent leur soirée annuelle de gala le samedi à l’hôtel Sofitel.

- La LIDEJEL (Ligue pour la défense de la justice et la liberté) tient son 2e congrès ordinaire le 24 février à la maison de la Femme de Ouaga.

Le Pays

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