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Les bruits de la Boucle : Un fou sème la panique au marché

Publié le lundi 19 février 2007 à 08h37min

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Un fou enchaîné des deux bras a semé la panique au marché central de Dédougou le 11 février dernier. Muni d’un couteau, il a contraint acheteurs et vendeurs d’une matinée à vider le marché. Personne n’a eu le réflexe d’alerter les forces de sécurité.

Le fou a récidivé le 13 février à la place de l’ancienne gare et dans un restaurant de fortune. Les tentatives d’agressions incontrôlées de ce malade mental inquiètent plus d’un dans la cité de Bankuy. Si rien n’est fait, l’irréparable pourrait se produire un jour. Il importe donc que des mesures soient prises afin d’éviter d’éventuels drames.


* La 3e édition de la coupe du haut-commissaire lancé

Le top de départ de la 3e édition de la coupe de football du haut-commissaire de la province du Nayala a été donné le 10 février dernier sur le stade "le Nayala" de Toma. 13 équipes de secteurs et de villages disputeront la succession de Yé, détentrice du trophée. Parrainé par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, cette compétition à éliminatoire directe, dont la finale sera jugée dans 2 mois, permettra de détecter des talents en vue d’asseoir l’équipe provinciale du Nayala. Le match d’ouverture qui a opposé les secteurs 5 et 7 a été remporté par le secteur 5 à l’issue des tirs au but. Les spectateurs qui ont fait le déplacement n’ont pas été déçus par la qualité du jeu.

Le haut-commissaire du Nayala, Alidou Zamtako, s’est dit très satisfait de la mobilisation et de l’esprit de fair-play et de sportivité des acteurs et des spectateurs. Il faut rappeler que Toma est le berceau de la lutte au Burkina. Ce sport a ravi la vedette au sport roi en pays San, ce qui a fait dire à quelqu’un que le sport roi en pays San était la lutte, tandis que la petite reine était le sport roi en pays mossi. En tout cas, Samo et Mossi ont bu ensemble le yo et le yantoro à la fin de la rencontre, signe de fraternité et de solidarité dans le combat pour le développement.


* Election présidentielle sénégalaise : un bureau de vote à Dédougou

Pour la première fois, les Sénégalais vivant dans la province du Mouhoun auront droit à un bureau de vote sur place à Dédougou. Ainsi, le 25 février prochain, les 28 inscrits sur la liste iront aux urnes pour l’élection présidentielle. Des dispositions sécuritaires sont prises pour que cette élection se passe sans accroc à Dédougou. Les élections antérieures, les Sénégalais du Mouhoun se déplaçaient à Koudougou pour voter. Selon Seye Mohamed Lamine, le choix sera porté sur le candidat qui entretient de bonnes relations avec le Burkina. Il entend relever le défi de 100% pour la stabilité et pour booster l’intégration.


* La fleur de la discorde entre Valentin et Valentine

Le 14 février de chaque année, les uns et les autres, pour témoigner leur amour, offrent des fleurs et autres gadgets à l’autre moitié. Cette année, et à l’instar des autres localités, la tradition a été respectée dans la cité de Bankuy. Malheureusement cette fête des amoureux a été gâchée dans un secteur de Dédougou. Une des "Valentines" n’aurait pas digéré que celui qu’elle croyait être son Valentin à elle seule offre des fleurs à une autre "Valentine".

Après avoir proféré des injures à l’encontre de son "Valentin", elle s’en est prise violemment à l’autre "Valentine" malgré la médiation des jeunes du quartier. Humiliée, la "Valentine agressée" a décidé d’emménager définitivement chez le "Valentin" qui, selon des indiscrétions, n’en demandait pas mieux. Belle leçon d’amour ?


* Mort suspecte d’un enseignant à Kosso

Le corps sans vie d’un enseignant en état de putréfaction a été retrouvé dans la matinée du 12 février dernier à Kosso, localité située à 9 km de Ouarkoye. L’homme qui n’avait plus donné signe de vie après les cours du 10 février dernier a été retrouvé mort au pied de son lit, par ses collègues qui ont forcé la porte d’entrée.

Aux dires de certaines personnes, la victime, âgée de 39 ans, qui habitait seule était souffrante. Si on tient compte des indices découverts sur les lieux, tout porte à croire qu’elle s’est débattue et a vainement cherché secours. Une ceinture aurait été retrouvée entre ses mains.

Même si, pour l’instant, l’origine de cette mort n’est pas connue, la thèse d’un suicide ou d’une main criminelle serait écartée. La gendarmerie qui a procédé aux constats d’usage a ouvert une enquête pour déterminer les causes probables de cette mort suspecte. L’enseignant a été inhumé avec tous les honneurs par ses parents, collègues, amis et connaissances.

Par Serge COULIBALY

Le Pays

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