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<I>Confidences du week-end</I> : Mningite à Sidéradougou : plus de 100 cas et environ 5 décès

Publié le lundi 19 février 2007 à 09h15min

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La zone de Sidéradougou, localité située à 65 km de Banfora sur la route de Gaoua, se trouve présentement en pleine épidémie de méningite. De source non encore officielle mais digne de foi, dans ce village et ses environs, la population est frappée par ce mal qui, même après guérison, laisse des séquelles graves sur la personne qui en a souffert.

Ainsi donc, jusqu’au vendredi 16 février 2007, on a enregistré dans cette zone plus de cent cas, exactement 140, selon toujours les mêmes sources avec environ 5 décès. Ce qui a commandé une réaction rapide des autorités en charge des questions sanitaires.

En effet, le vaccin contre la souche AC qui sévit actuellement à Sidéradougou est arrivé à Banfora le vendredi 16 février 2007 et a poursuivi son chemin le même jour jusqu’à Sidéradougou où la population l’attendait impatiemment. Des dispositions ont été prises pour une couverture vaccinale de la zone et la ceinture de sécurité devrait en principe ratisser jusqu’au département de Wo qui est situé à environ 160 km de Banfora sur le même axe routier .

Environ 50 agents de santé sont mobilisés pour cette opération dont le but est d’administrer le vaccin à la population de la zone touchée. Le samedi 17 et le dimanche 18 février 2007, le médecin chef du district de Banfora, que nous avons pu joindre au téléphone, a conduit une équipe de supervision dans ladite localité. Selon lui, le nombre de cas a certainement évolué mais les stratégies de riposte mises en place permettront de freiner le mal voire de le circonscrire dans les tout prochains jours.


Secteur 30 de Ouaga : un domicile cambriolé

Monsieur et madame ont voyagé le 15 février pour deux jours. Ils n’ont pas songé à confier leur cour située au secteur 30 de Ouagadougou à un gardien ou à un parent. Et le pire s’est produit. Le jour de leur départ, tard dans la nuit, un ou des voleur(s) sont passés par là. Ils ont ouvert de force la porte de la maison et ont tout emporté ou presque. Ce n’est que le matin que les voisins se sont rendu compte de l’acte posé.

Selon des témoignages recueillis sur place, le couple qui n’avait pas encore d’enfant, avait par contre beaucoup de biens matériels. Leur retour, dit-on, était prévu pour samedi dernier. On imagine leur désarroi lorsqu’ils découvriront le fait accompli. Surtout qu’ils sont allés au village, apprend-on, pour raison de décès.


Mine d’or de Poura : 33 mois sans salaire pour les travailleurs du service minimum

Plus de minimum pour les 23 travailleurs de l’ex-SOREMIB repêchés pour assurer le service minimum à la mine d’or de Poura après la fermeture de celle-ci le 31 août 1999. Aujourd’hui, ils accusent 33 mois sans salaire et n’espèrent pas beaucoup voir le bout du tunnel surtout avec le silence radio face auquel ils disent faire face.

Leur traversée du désert a commencé à partir de septembre 2003, date à laquelle les liquidateurs de la SOREMIB ont pu retrouver un repreneur, Oscar industries, qui devait logiquement prendre le relais du paiement de leurs salaires de base assuré, dans un premier temps, par le ministère des Mines puis, dans un second temps, par les liquidateurs à partir de 2001. Malheureusement, et selon les intéressés, le repreneur n’a pas payé les salaires, entraînant la rupture du contrat en mars 2005 par une décision de justice contre laquelle Oscar industries a interjeté appel.

Les liquidateurs qui volaient de temps en temps au secours des travailleurs du service minimum avec des avances de salaire n’en pouvaient plus à un moment donné. Comble de malheur, et à en croire les travailleurs, le dossier sera retiré des mains des liquidateurs à la faveur de l’éboulement à la mine de Poura en septembre dernier. Les travailleurs du service minimum ne sachant quoi faire pour avoir leur dû ont saisi en juin 2006 le Médiateur du Faso et des députés de la province des Balé peu après l’éboulement.

Chez le Médiateur, ils disent avoir rencontré une oreille attentive vu que l’institution a écrit au ministère en charge des Mines pour qu’il fasse diligence dans le paiement des salaires. Mais l’espoir de règlement a été de courte durée avec la réponse du ministère selon laquelle ce sont plutôt les liquidateurs qui doivent payer les salaires. Or, font savoir les travailleurs, les liquidateurs qui, entre-temps, n’étaient pas en bons termes avec le ministère, ont eux-mêmes été... liquidés avec le retrait du dossier du repreneur.


Mosquée sunnite de Banfora : des abeilles perturbent la prière du vendredi

La prière du vendredi 16 février 2007 à la mosquée sunnite de Banfora a été perturbée par des abeilles qui ont fait irruption dans ce sanctuaire religieux. Ces abeilles, selon certains, ont élu domicile il y a quelques années sous le pont situé sur la nationale 7, juste derrière la mosquée. Et c’est peu avant que la prière ne commence qu’elles ont envahi la mosquée.

Et comme on peut aisément l’imaginer, les fidèles n’ont pas hésité à prendre leurs jambes à leur cou afin d’éviter les piqûres douleureuses de ces insectes producteurs de miel. Cependant, certains d’entre eux, surtout les plus âgés qui n’ont pas la même rapidité que les jeunes ont été dardés par les abeilles. Ils ont été conduits au CHR de Banfora où ils ont bénéficié d’une prise en charge sanitaire.


Cinkansé : un CEG à problème

Jusqu’à ce jour, les populations de Cinkansé ne comprennent pas ce qui empêche la construction du collège d’enseignement général privé de ladite localité . Elles tiennent à cet établissement parce que selon elles, cela contribue énormément au développement de Cinkansé par le biais de l’éducaton des enfants.

En attendant de revenir sur cette affaire qui commence à faire du bruit au niveau de Cinkansé, mais surtout dans les sphères de décision du CDP, le parti au pouvoir, il faut noter que Lasséna Toé, architecte de son état et promoteur du CEG est installé au Gabon. Suite à l’appel du président du Faso à l’endroit des Burkinabè de l’extérieur de venir investir chez eux pour le mieux-être de leurs compatriotes. M. Toé fait donc un tour au bercail. Le 23 mai 2005, un procès- verbal de palabre suite à une réunion de propriétaires terriens lui octroie une parcelle.

Le 23 mai 2006, le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique donne son aval pour la construction dudit CEG. Sur place, l’initiateur du projet constate l’érection sur la parcelle qui lui a été octroyée d’un CEG public. Les propriétares terriens qui lui étaient redevables lui cèdent une autre parcelle en face de la première, en zone non lotie, le 14 novembre 2006.

Mais le blocage persiste. Que faire ? Cette question, Lasséna Toé se la pose tout en exigeant que le dossier soit présenté au collège des 33 conseillers. L’homme, amer, est gagné par le dépit car cela donne un coup de frein à ses affaires mais surtout aux initiatives de développement des régions défavorisées du Burkina.


"Merci" à Yayi Boni

Depuis un certain temps, le Bénin vit au rythme des meetings de soutien ou de remerciement à l’endroit du chef de l’Etat. En effet, ceux qui ont été nommés à des postes de responsabilité, ministre ou directeur général de société, prouvent ainsi leur reconnaissance au Dr Thomas Yayi Boni.

De l’autre côté, à l’occasion des prochaines élections législatives, les premières de l’ère Yayi Boni, des leaders de partis politiques qui étaient des challengers du chantre du "changement" lors de la présidentielle passée, organisent des meetings pour inviter leurs militants à voter pour leurs candidats à la députation, afin que l’actuel pouvoir puisse obtenir la majorité à l’Assemblée nationale.

Dans cette même logique, on assiste à des départs de responsables politiques vers d’autres partis. Comme quoi, le retournement de veste ou ce que nous connaissons ici sous l’appellation peu élogieuse de nomadisme politique, n’est point l’apanage des politiciens burkinabè.

Toujours pour accompagner le chef de l’Etat, des comités de soutien naissent çà et là. Il y a même des prières qui sont faites dans certains lieux de culte afin que Yayi Boni connaisse un mandat paisible. Le seul problème est que tout semble contribuer à développer chez l’ancien président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) le culte de la personnalité.


Facture d’électricité ou d’obscurité ?

Le 13 février dernier, l’interconnexion électrique entre le Bénin et le Nigeria est devenue une réalité après une cérémonie officielle en grande pompe. C’était un soulagement pour les Béninois qui subissaient depuis l’an passé le calvaire d’un délestage grandeur nature en électricité.

C’est de justesse que les Béninois n’ont pas vécu les fêtes de fin d’année et le nouvel an dans l’obscurité. Le Ghana voisin à qui le Bénin devait un bon paquet de milliards de F CFA avait menacé de plonger le pays dans le noir si l’argent n’était pas payé. Selon les autorités, 14 milliards de F CFA ont été rassemblés en urgence afin de parer au plus pressé.

Le délestage qui avait disparu a cependant refait surface dans la 2e quinzaine du mois de janvier. Conséquence, les villes sont sevrées du précieux jus fourni par la SBEE, la nationale béninoise de l’électricité. Les groupes électrogènes étaient ainsi le seul recours et quand ces machines ne sont pas silencieuses, la vie devient infernale, tant dans les services que dans les quartiers.

Du reste, cela a suscité le courroux de nombre de consommateurs qui doivent payer des factures d’électricité alors qu’ils ont dû dormir à la belle étoile pour éviter la chaleur, et s’éclairer à la bougie. Que payons-nous ? Des factures d’électricité ou plutôt d’obscurité, se sont demandé des Béninois très mécontents.


Classement FIFA : le Burkina dans le top 10 africain

Le classement mondial FIFA du mois de février 2007 a été révélé il y a près d’une semaine. Après 55 mois de règne sans partage, le Brésil abandonne le fauteuil de leader au profit de l’Italie. Cela est dû au fait que l’année 2006 a été plus souriante à la Squadra Azzura avec au finish une victoire en finale de coupe du monde en Allemagne. Une suprématie que l’Italie retrouve 14 ans après, avec 1562 points, et 1540 points pour le Brésil. Suivent l’Argentine (3e), la France (4e) l’Allemagne (5e).

Le 1er Africain dans ce classement, à savoir le Cameroun, perd 6 places et se retrouve à la 17e position avec 893 points, suivi de la Côte d’Ivoire qui perd 3 places, occupant désormais la 21e position avec 853 points. Le Nigeria qui tenait le leadership africain avec le 9e rang mondial, perd 27 places et devient ainsi 36e mondial et 5e Africain avec 690 points derrière le Ghana 22e mondial et 3e Africain avec 848 points et le Mali 35e mondial et 4e Africain avec 696 points.

Parmi les pays africains qui ont réussi une bonne performance, il y a le Burkina qui gagne 5 places. En effet, du 62e rang mondial, le football burkinabè est passé à la 57e place avec 509 points et figure dorénavant dans le top 10 du continent africain, en étant 10e derrière les 5 premiers cités plus haut et le Sénégal (6e Africain), l’Egypte (7e Africain), le Maroc (8e Africain) et la Tunisie (9e Africain). On peut se réjouir au niveau national de ce classement, puisqu’il contribue à soigner l’image du football burkinabè sur le plan international. *

Cela est le fruit d’une certaine bonne organisation de notre sport roi entreprise depuis quelques années et de quelques résultats. Il s’agit de maintenir le cap dans l’organisation, surtout que nos footballeurs sont de plus en plus efficaces sur les différentes pelouses. Le prochain classement mondial FIFA sera connu le 14 mars prochain soit 2 semaines avant la 3e journée des éliminatoires de la CAN Ghana 2008 au cours de laquelle, le Burkina affronte le Mozambique à Ouaga.

Le Pays

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