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Confidences du week-end : Candidatures CDP : un comité à pied d’oeuvre

Publié le lundi 12 février 2007 à 07h26min

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Après les appréciations faites par les structures provinciales, les dossiers des candidats CDP aux législatives sont actuellement passés à la loupe par un comité restreint dirigé par Jean-Léonard Compaoré.

C’est en principe le 15 février prochain que ce comité transmettra les résultats de son travail au secrétariat exécutif national pour les choix définitifs. Il faut signaler que la désignation des candidats de la liste nationale (15 députés) est exclusivement laissée à la discrétion de la direction du parti.


A propos du CDP / Balé et de Marc Yao

Nos écrits sur les canddatures au CDP/Balé ont suscté l’écrit ci-dessous de "Salifou Parkouda"

"Depuis quelque temps, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est sous le projecteur des médias. La raison, après l’évaluation des candidatures à la candidature aux prochaines élections législatives par les collèges d’appréciation, des écrits à relents événementiels, tendancieux défraient la chronique des journaux.

Aussi sommes-nous tenté à travers cet écrit, en tant qu’observateur, critique et militant CDP de relever certaines erreurs d’appréciations afin de mieux informer l’opinion nationale et ou internationale pour plus de vérité historique et vérité des faits.

Le quotidien" Le Pays" titrait à la une de sa parution du mercredi 31 janvier 2007 : législatives 2007. Suspense et surprises au CDP.

Pour accrocher mieux le lecteur, 3 photos de personnalités plantent le décor avec des légendes, qui ne peuvent laisser indifférent : "Marc O. Yao, en mauvaise posture dans les Balé." En tant qu’acteur et militant CDP de la région de la Boucle du Mouhoun, nous avons été surpris et sidéré par le contenu de cet article. Mieux, lorsque le journaliste affirme : "Nous avons poursuivi nos investigations pour avoir une idée de ceux qui semblent être en bonne ou mauvaise posture...", le journaliste d’investigations nous apprend que Marc Yao, commissaire politique régional de la Boucle du Mouhoun, 2e vice-président (3e personnalité du CDP), 1er vice-président de l’Assemblée nationale, pourrait être repêché sur la liste nationale parce que n’étant pas parmi les 2 probables candidats (Bongnessan Arsène Yé et Mamadou Touré) des Balé .

Le vendredi 2 février, nous lisions à la une et dans les colonnes dudit journal que le Secrétaire provincial CDP des Balé a été rappelé à l’ordre par Roch Marc Kaboré, patron du CDP, dans des termes assez violents pour avoir outrepassé ses prérogatives, mettant ainsi en cause l’appréciation du travail qu’on lui avait demandé de fournir. Car, en un mot, la direction du parti a désavoué l’attitude du SG des Balé qui frise l’indiscipline et l’insubordination.

Curieuse surprise, le lundi 5 février 2007, dans sa rubrique "Confidences du week-end", la polémique autour du CDP des Balé défraie de nouveau la chronique. "CDP/Balé : la pétition qui vaut des réprimandes". A la lecture, cette vision prend le contre-pied de la mise en garde du président du CDP. On lâche le doute, le désarroi dans les rangs des militants CDP de la région du Mouhoun.

Notre propos n’est pas de nature à faire l’apologie d’un homme. Mais, nous ne saurions nous taire ou avaler des couleuvres. On ne devient pas brutalement un homme politique. On n’improvise pas les grands hommes comme des discours. Autant, nous avons apprécié la prompte réaction du camarade président du parti Roch Kaboré quant au dossier des Balé, autant nous lui demandons d’être très vigilant. Déjà les critères d’appréciation de ces fameux collèges contenaient des germes de division et ont eu l’allure de campagne sans merci mettant à rude épreuve l’esprit qui sous-tendait la mission du collège d’appréciation. Il eut fallu écarter les camarades qui ont été sanctionnés de ces collèges. C’est le cas notamment de Guira Boubacar.

Curieusement, c’est lui et ses camarades qui ont eu pour mission d’apprécier le dossier du camarade Yao Marc vice-président du parti.

Que ceux qui ont des oreilles entendent."

NDLR

Monsieur "Salifou Parkouda", vous auriez été plus courageux en signant de votre vrai nom que l’on vous aurait pris au sérieux. Après la parution de l’écrit dont vous parlez, vous étiez d’abord venu nous faire croire que Marc Yao ne s’était pas présenté dans sa province. Nous avons alors voulu savoir si on pouvait attribuer une note à quelqu’un qui ne s’était pas porté candidat. Confus, vous aviez quitté les locaux des Editions "Le Pays" sans répondre à cette question. Mais voilà que vous revenez avec un écrit sous un pseudonyme pour étaler des contrevérités.

Rassurez-vous, "Le Pays" ne publie pas d’"écrits tendancieux". S’il y a eu "erreur d’appréciation", cela n’est point imputable au journal "Le Pays". Si vous êtes sidéré parce qu’un candidat n’a pas été bien apprécié, nous en sommes désolés mais nous n’y avons été pour rien. Vous référant à notre pot-pourri, vous affirmez que la "direction du parti a désavoué l’attitude du SG des Balé, qui frise l’indiscipline et l’insubordinaton ".

De grâce, M. "Parkouda", ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas dit, déjà que vous manquez de courage au point de vous réfugier derrière un pseudonyme. Que vous soyez ou non "dans le désarroi", "Le Pays", encore une fois, n’y est pour rien. Avalez, si vous le voulez, vos "couleuvres" car nous ne nous reprochons absolument rien dans tout ce qui a été dit sur le CDP/Balé. Bon courage et meilleure réussite, M. "Parkouda".


Lycée municipal de Gaoua : le mot d’ordre de grève levé

La rencontre initiée pour la résolution de la crise du lycée municipal de Gaoua avortée la première fois a finalement eu lieu le dimanche 4 février dans l’enceinte dudit établissement. A l’issue de deux heures de débats, les enseignants et les responsables communaux sont convenus de la création d’un cadre de concertation pour examiner les revendications du corps professoral.

Le préalable de reprise des cours en attendant les différentes rencontres a été accepté par les enseignants. Cela s’est passé en présence de l’autorité de tutelle, Pierre Bicaba, haut-commissaire du Poni. Le lundi 5 février, ils ont repris la craie à la grande satisfaction des 700 élèves de l’établissement.


Grippe aviaire : le CEDO informe

Afin de contribuer à la lutte contre la grippe aviaire, le Centre d’enseignement à distance de Ouagadougou (CEDO) et la Banque mondiale et ses associés du réseau GDLN organisent une rencontre de formation et d’échanges sur les questions liées à l’état de préparation de la riposte contre la grippe aviaire et humaine. Les échanges, qui se feront par vidéoconférence, se tiendront le 13 février de 7h à 10h au CEDO, sis à Ouaga 2000. Le Directeur général du CEDO, Nébila Amadou Yaro, et son équipe, on le voit, sont à la pointe de l’information sur les grands sujets de développement.


Projet Zaca : lancement des travaux

Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme procédera, ce lundi, à 9h, au lancement officiel des travaux de réalisation des voiries et réseaux divers du Projet Zaca. Longtemps attendu, cet événement mettra sans doute fin à toutes les supputations sur le sort réservé aux ex-quartiers Zangouétin et Tiédpalgo, dont on promet qu’ils deviendront un centre d’affaires ultramoderne.


Mise en garde de la gendarmerie nationale

Depuis le 9 février dernier, le chef d’état-major de la gendarmerie, le colonel Mamadou Traoré, fait diffuser le communiqué ci-dessous, mettant en garde contre les aggissements éventuels d’un ancien gendarme.

"Le chef d’état-major de la gendarmerie nationale informe le public burkinabè des villes et campagnes, particulièrement les opérateurs économiques, chefs d’entreprise, chefs de service et commerçants, que le nommé Sanou Jean Paul, ex-maréchal-des-logis, a été révoqué de la gendarmerie nationale et rayé des effectifs des forces armées depuis 1977.

Par conséquent, le chef d’état-major de la gendarmerie nationale décline toute responsabilité quant aux actes que celui-ci viendrait à poser auprès des cadres de l’administration publique et privée ou auprès de tout autre citoyen en se prévalant de la qualité d’adjudant-chef de gendarmerie ou d’agent d’un quelconque service de gendarmerie."


Dialogue interivoirien : reprise des travaux aujourd’hui

Suspendues ce week-end, le temps de permettre au facilitateur, le président Compaoré, de prendre part à la Journée nationale du paysan, les négociations interivoiriennes devraient reprendre ce lundi. Mais avec la proximité du sommet Afrique-France où le chef de l’Etat burkinabè jouera un grand rôle (il présidera le thème "Matières premières"), on se demande si les négociations ne seront pas à nouveau entrecoupées. A moins que l’absence de Blaise Compaoré ne gêne en rien le déroulement du face-à-face entre Ivoiriens. Le journal "Notre voie" (proche du FPI) pronostique la signature de l’accord pour le 17 février.


MEBA : une formation à polémique

Un conseiller d’administration scolaire et universitaire (CASU) "mécontent" nous a fait parvenir un écrit dans lequel il se demande pourquoi lui et un certain nombre de ses collègues n’ont pas été retenus pour prendre part à une formation initiée par la DEP (Direction des Etudes et de la Planification). Sortis en avril 2006 de l’ENAM, ces conseillers, au regard de leur profil, se disent tout indiqués pour prendre part à la formation qui commence aujourd’hui même.

Pour eux, la DEP a "mécaniquement reconduit la liste des participants des années précédentes". Or ils considèrent qu’il aurait fallu les réactualiser. En tout état de cause, l’auteur de l’écrit estime qu’il "est urgent de clarifier cette situation pour un meilleur fonctionnement des services statistiques et de la carte éducative".


Quelle coopération française avec la Guinée ?

Au moment où les forces de l’ordre sèment la mort en Guinée, la lettre éditée par "Survie", "Billets d’Afrique", fait l’état des lieux de la coopération économique et militaire entre Paris et Conakry. Citant un attaché de défense français, "Billets d’Afrique" écrit : "Il est encourageant de constater combien, à leur retour (de formation), les stagiaires nouvellement formés sont utilisés dans leurs nouvelles compétences et à leur niveau de responsabilité". Question : la France a-t-elle formé les soldats guinéens pour tirer sur la foule ?

Le Pays

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