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Brèves du Yatenga : A Séguénéga, le timbre provincial coûte 400 FCFA

Publié le jeudi 8 février 2007 à 07h23min

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En ce début de la communalisation intégrale, nécessitant le transfert des compétences aux collectivités territoriales, les timbres provinciaux sont en train de disparaître sans qu’aucune alternative ne soit instituée chez les nouveaux prestataires que sont les mairies.

Les préfets ont été rapidement dessaisis de certaines de leurs prérogatives. Actuellement, on ne sait pas à qui s’adresser pour les copies des actes de naissances, surtout pour les habitants des villages relevant des départements.

« Si tu pars à la préfecture, on te dit d’aller à la mairie. Là-bas on te dit de retourner à la préfecture, finalement on ne comprend plus rien », se plaint un parent d’élève. Ce dernier voulant faire des copies d’actes de naissances pour les dossiers des examens scolaires dit avoir rencontré mille et une difficultés.

A la préfecture de sa localité, il n’y avait plus de timbres provinciaux. Après plusieurs jours de renseignements, il finit par apprendre qu’on pouvait en trouver à Séguénéga. Mandaté par des parents d’élèves dans la même situation que lui, il se serait rendu à Séguénéga où il confie avoir acheté chaque timbre au double du prix habituel ; c’est-à-dire que de 200 FCFA, la chose est passée à 400 FCFA.

« C’est à prendre ou à laisser, ici nous on vend comme ça », lui aurait dit le vendeur. Une fois retourné chez lui, il fallait encore ‘’graisser’’ les agents de sa localité pour l’établissement des copies. « Ce n’est plus notre travail », lui auraient-ils fait remarquer.

Dans certains endroits, des agents décollent les timbres des anciens documents qu’ils revendent à la tête du client. Une arnaque qui ne dit pas son nom, mais que peut faire le client face à la nécessité de trouver le précieux bout de papier pour l’établissement des documents ?

Voilà déjà des signes d’un mauvais départ de la communalisation intégrale. Il est temps que les autorités compétentes prennent toutes les dispositions nécessaires pour permettre aux agents communaux de jouer pleinement leur rôle et épargner les citoyens de ces déboires.


TELMOB à Gourcy : Des clients mécontents

Les usagers de l’opérateur de téléphonie mobile TELMOB à Gourcy ne sont pas contents des prestations de services qu’ils reçoivent. Pour joindre son correspondant, il faut essayer et réessayer plusieurs fois.

Si vous n’êtes pas averti, vous finissez par croire que votre interlocuteur est hors du réseau. Soit les appels ne passent pas du tout, ou vont directement dans la boîte vocale, ou vous vous entendez dire que votre correspondant est en communication, laquelle est interminable.

Les plaignants disent vivre ces défaillances depuis un an et ne comprennent pas pourquoi les responsables de TELMOB tardent à y remédier.


Opération cimetière propre

Le cimetière de Pella, situé au secteur N°13 de Ouahigouya en plein milieu de la ville, était en passe de devenir une brousse, tellement les herbes ont envahi les lieux, sans compter les sachets plastiques pillulant partout. Le dimanche 04 février, des associations de la ville fortement mobilisées ont été rendre propre cet endroit sacré où reposent les morts en le désherbant.

Quand on sait que ce cimetière abrite des tombes d’illustres personnalités à l’exemple de Michel Dorange, colon et homme politique très connu au Yatenga, on ne peut que saluer l’acte entrepris par ces bienfaiteurs.

Au même moment, les autorités municipales ont commencé le raclage de certaines voies impraticables à travers la ville. Il reste maintenant à se diriger vers les quartiers où les habitants vivent entourés d’animaux, de saletés entassées à tous les coins, les eaux des W.-C. et des douches vidées sur les voies publiques.

Dans ces quartiers, l’insalubrité et la divagation des animaux ont la vie dure. Il va falloir que les autorités municipales manient la carotte et le bâton pour dissuader les auteurs de ces pratiques.

Emery Albert Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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