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<I>On Murmure</I> : Un employé de Celtel échappe à un assassinat

Publié le mercredi 7 février 2007 à 08h16min

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Kantigui a ouï dire qu’un employé de la société de la téléphonie mobile Celtel l’a échappé bel, dimanche 4 février dernier. Au sortir d’un maquis la nuit, un individu se serait approché de lui au moment où le travailleur de Celtel s’apprêtait à entrer dans son véhicule.

L’inconnu l’aurait accosté, s’est rassuré que c’est bien celui qu’il recherchait en l’interpellant par son nom. L’ayant identifié, il aurait sorti une arme et tiré sur lui. Kantigui a longtemps cru que ce n’est que dans les films que les Burkinabè pouvaient voir ces genres de scène. Il y a de quoi prendre toutes les précautions et se méfier de tout inconnu quand on arpente les rues tard dans la nuit.


* Droit de réponse des travailleurs de la SOTRACO

Le collège des délégués syndicaux et du personnel de la SOTRACO

A Monsieur le directeur de
publication des Editions Sidwaya

Monsieur

Le 17/01/2007, nous avons constaté avec surprise, la publication dans vos colonnes d’un de nos documents administratifs que nous avions transmis à notre directrice générale, dans la matinée du 15/01/2007 au lieu du 15/01/2006 comme vous l’aviez écrit. La responsabilité de cette publication étant déjà située au niveau de la SOTRACO, nous vous faisons l’économie des conséquences de sa publication sur les délégués, si nous en étions les auteurs.

En outre vous posiez la question de savoir ce que veulent au juste les travailleurs de la SOTRACO.
En guise de droit de réponse, nous avons l’honneur de vous fournir des éléments d’éclaircissement que nous vous prions de bien vouloir publier en intégralité.

En effet, en fin 2006, la directrice générale a décidé de sa seule initiative, d’accorder des récompenses à une soixantaine de travailleurs sur un effectif de 148, qui se seraient distingués au cours de l’année 2006 par leur ardeur au travail. Ces récompenses vont d’un plein salaire mensuel pour les uns et d’un demi salaire pour les autres.
Si l’initiative est appréciable dans sa conception, c’est le contexte et les critères de la sélection qui suscitent de sérieuses interrogations.

1° Du contexte

a) Déjà le 24 août 2006, des problèmes financiers avaient contraint la SOTRACO à suspendre l’exploitation de son réseau.

N’eut été le geste prompt et salvateur du Ministère des Transports que vous aviez en son temps transcrit dans vos colonnes, plus de 300 travailleurs (personnel SOTRACO + personnel des prestataires de service) se seraient retrouvés dans la rue.

b) Ces récompenses surviennent au moment ou la tension est perceptible entre la direction générale et les délégués à cause de la conférence de presse animée par ces derniers le 13/09/2006 et au moment où une forte pression s’exerce sur les principaux animateurs de cette conférence de presse, au regard du rythme accéléré de la distribution des lettres d’explication.

De nos jours, tous les délégués font l’objet d’un acharnement de la part de la direction générale, tandis que des consultations multilatérales se font directement ou par personne interposée en vue de remplacer les indésirables et ce, après que nous avons été informés à plusieurs reprises par elle-même de son départ imminent de la SOTRACO.

c) Elles surviennent au moment où nous n’avons pas pu résoudre un simple problème d’uniformisation de salaire des conducteurs.

A ce sujet, il convient de préciser que les différentes promotions de conducteurs recrutés par la SOTRACO, n’ont pas le même niveau de salaire. Si ces disparités étaient dues à l’ancienneté, il n’y aurait eu aucune plainte. Malgré l’inscription de cette préoccupation dans notre plate-forme revendicative de janvier 2006, il n’y a toujours pas de solution ; pire, on nous répondra entre temps que la SOTRACO étant une société privée, chaque employé devrait en principe négocier son salaire, ce qui est en flagrante contradiction avec l’article 175 du code du travail.

d) Que dire de la composition du conseil de discipline amputé à dessein de la moitié de ses membres. De nos jours, 3 membres sur 6 siègent au conseil de discipline. (DG, DAF, un délégué du personnel)
e) Il en est de même du refus de la mise en place de la commission centrale d’avancements visée à l’article 23 des statuts de la SOTRACO.

2° Des critères de sélection

La raison fondamentale du tollé général suscité par ces gratifications rebaptisées récompenses, est que les critères de sélection des bénéficiaires sont entachés d’irrégularités criantes, tant ils manquent de transparence qu’ils n’obéissent à aucune logique de bonne gestion des ressources humaines.

Ainsi, au rang des bénéficiaires, à part quelques exceptions, figurent :
- des cas de conducteurs impliqués dans de nombreux accidents parfois graves.
- un cas de falsification de permis de conduire.
- un cas de maladie de longue durée totalisant plus d’un an d’inactivité (décembre 2005 à nos jours)
- un cas de conducteur démissionnaire
- des cas d’agents outrancièrement renommés dans les actes de sabotage des activités des délégués syndicaux et du personnel etc...

Au regard de tout ce qui précède, la direction générale ayant reconnu la véracité des erreurs, la seule opération qui sied pour la réparation des injustices en conservant du même coup la cohésion des travailleurs ; c’est l’extension des récompenses à tous, soit un plein salaire mensuel à chaque agent. Au demeurant, après l’expiration du délai de 48h le 18/0 1/2007, nous avons sollicité la médiation de la DRTSS/C, institution en qui nous rendons un vibrant hommage pour les multiples et sages conseils qui nous sont prodigués à chaque requête.

Conclusion

De manière synthétique, nous répondons à votre interrogation en ces termes :
- nous voulons une gestion transparente et professionnelle de notre entreprise, gage de viabilité et de pérennité.
- Nous voulons l’équité et la justice dans le traitement du personnel et l’application effective des lois et règlements régissant le fonctionnement de notre entreprise.
- Nous voulons des cadres qui s’intègrent, forment, rassemblent et communiquent avec le personnel.
- Nous voulons des cadres techniquement compétents et ayant une conscience aigue du défi majeur à relever.
- Enfin, nous voulons que nos dirigeants mettent en exergue leurs capacités managériales et placent les hommes qu’il faut à la place
qu’il faut.

En vous réitérant nos remerciements pour l’opportunité que vous nous avez offerte pour nous exprimer sur un sujet d’actualité de notre maison, recevez Monsieur le directeur de Publication, l’expression de notre profonde gratitude.

Le collège des délégués syndicaux et du personnel.

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* Méningite : des cas au Kourittenga...

Il est parvenu à Kantigui que la méningite se signale au Kourittenga. Le district sanitaire aurait déjà enregistré trois (3) cas mais fort heureusement sans aucun décès. Des informations proches de l’équipe cadre du district sanitaire, nous apprennent qu’une réunion du comité de crise est attendue les prochains jours.


* Plus de 148 villages convoitent la coupe de la Solidarité de la Sissili

Petit à petit, la coupe de la Solidarité de la Sissili trace son chemin. Cette année, elle est à sa Ve édition et se jouera en interdépartemental.
Kantigui qui a fait un tour du côté de la Sissili a constaté une effervescence des populations pour cette édition, dont le lancement aura lieu le 17 février 2007 à 15 heures au stade Zio-Abdoulaye et opposera l’équipe de Tô à celle de Niabouri.

La finale se jouera le 24 mars 2007. Qui de Biéha, Nebiélianayou, Silly, Boura, Léo, Niabouri ou Tô remportera le trophée de la Ve édition de la coupe de la Solidarité ? C’est le suspense.

En attendant, les équipes des différents villages de la province ne sont pas restées en marge de cet engouement. Elles sont plus de 148 villages à croiser les crampons dans le cadre de la coupe inter-villages. Comme quoi, la coupe de la Solidarité gagne en importance à chaque édition et cela est à inscrire à l’actif des filles et des fils de la Sissili.


* Lycée Newton : brouille entre locataire et propriétaire

Il est parvenu à Kantigui que le lycée Newton pourrait faire l’objet de soubresauts. Créé dans les années 1970, cet établissement, qui a contribué à la formation de nombreux cadres de notre administration, voire de pays voisins, serait actuellement source de divergence entre le propriétaire des lieux et le locataire.

Selon les informations de Kantigui, l’un et l’autre seraient des frères consanguins. En d’autres termes des frères de même père. Le propriétaire du coin reprocherait au locataire le fait de ne pas payer les frais de loyer. En effet, Kantigui a appris que depuis 1990, l’équipe dirigeante c’est-à-dire le locataire refuserait de régler le loyer. Durant cette longue période de dix-sept ans, le propriétaire aurait fait preuve de patience.

Aujourd’hui, un peu en désespoir de cause, la question aurait été confiée à une agence internationale qui, tout calcul fait, aurait fixé la location à 1 300 000 F CFA dont les versements devraient prendre effet dès ce mois de février. De sources proches de cette agence, un délai de trois mois est fixé, faute de quoi, l’affaire pourrait aboutir au tribunal. Kantigui suit avec attention cette affaire et promet de revenir dans les détails sur cette question.


* Congrès pour la démocratie et le progrès : le secrétaire général de la province des Balé mis en garde

Kantigui a reçu une note du président du congrès pour la démocratie et le progrès, Roch Marc Christian Kaboré rappelant à l’ordre le secrétaire général de la province des Balé dans le cadre de la désignation des candidats du CDP pour les législatives de 2007. Kantigui vous livre l’entièreté de la note dans ces lignes ci-dessous.

Camarade secrétaire général,

Comme suite à l’assemblée générale du Collège d’appréciation des candidatures tenue le samedi 27 janvier 2007 à Boromo, vous avez bien voulu me faire parvenir une lettre relative à la désignation des candidats du parti aux législatives de 2007.

Au regard du contenu de ladite correspondance, je suis dans l’obligation de vous signifier que la requête des membres du collège d’appréciation des candidatures est purement et simplement irrecevable dans la mesure où vous avez outrepassé votre rôle dans le processus de désignation des candidats du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) aux législatives de 2007.

En effet, aux termes de la directive n°2006/003/CDP/CN/BPN/BEN relative à la désignation des candidats sur les listes CDP aux élections législatives de mai 2007, il vous revenait d’examiner et d’apprécier les différentes candidatures conformément à la fiche d’appréciation des candidatures dont le contenu vous a été livré par les mandataires du Bureau exécutif national.
Aussi, au nom de la direction politique nationale, je vous exhorte à la discipline, car en votre qualité de secrétaire général de la section provinciale, il est de votre devoir de veiller au strict respect des directives du parti.

Je vous invite, par conséquent, à vous engager dès à présent à faire le travail de mobilisation dans l’unité et la cohésion en vue d’assurer une victoire éclatante du parti dans la province aux législatives prochaines.

Recevez mes salutations militantes.
Démocratie - Progrès - Justice

Roch Marc Christian KABORE


* Commune rurale de Bané : L’accès de la mairie interdit au maire

Il est parvenu à Kantigui que depuis le 8 janvier 2007, date de la passation de service entre le préfet et le maire de Bané, des habitants de cette commune rurale s’opposent à ce qu’ il s’installe dans le local réfectionné par le haut-commissariat du Boulgou pour servir de mairie. Conséquences, le service de l’état civil fonctionne dans un autre village et refuse aux collecteurs de marché de faire leur travail au chef-lieu.

Le maire est issu du PDS qui avait remporté 23 sièges de conseillers municipaux, suivi du CDP 16 sièges et du PDP/PS 5 sièges. Kantigui s’inquiète de cette situation qui prévaut actuellement dans cette jeune commune de Bané et souhaite l’implication effective des responsables administratifs et politiques dans la résolution de cette crise.


* La Fédération des commerçants du Centre installe son nouveau bureau

Il est parvenu à Kantigui que la Fédération des commerçants des marchés et yaars de la région du Centre s’active à l’installation officielle de son nouveau bureau exécutif présidé par le député Hamidou Compaoré, le 9 février prochain, à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). A cette occasion, il est annoncé la remise de savon aux balayeuses de la ville de Ouagadougou. Le lendemain 10 février, une course cycliste des femmes des marchés et yaars aura lieu. Il est aussi prévu le lancement d’une coupe inter-marchés, pour laquelle 36 équipes sont déjà enregistrées. Pour couronner toutes ces festivités en beauté, un grand djandjoba des femmes en uniforme (pagne) est prévu le 3 mars 2007.

Sidwaya

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