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Bobo : Le collectif manifeste pour l’affaire Norbert Zongo

Publié le mercredi 7 février 2007 à 07h48min

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Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) des Hauts-Bassins était dans les rues de Bobo-Dioulasso le samedi 3 février. Cette marche meeting des travailleurs des secteurs public et privé de Bobo-Dioulasso fait suite à l’appel du collectif contre l’impunité réclamant vérité et justice dans l’affaire Norbert Zongo et de meilleures conditions de vie des travailleurs.

Dans la déclaration lue devant des centaines de militants à la bourse du travail, le collectif local s’est appesanti sur la récente décision de la justice concernant le dossier Norbert Zongo et ses compagnons retrouvés morts et calcinés le 13 décembre 1998 aux environs de Sapouy.

En effet, ce non-lieu est interprété par le « Pays réel » comme un alibi visant à « gagner du temps par des procédés dilatoires, la répression et la corruption, l’utilisation honteuse d’une justice aux ordres afin de briser le CODMPP et d’enterrer le dossier Norbert Zongo ».


Les artistes de Bobo dans la rue pendant 3 trois

L’association « Troupe Djiguiya » a organisé du 3 au 5 février 2007, pour la quatrième fois consécutive, le « festival de la rue ». Le point saillant de la cérémonie d’ouverture de cette 4 e édition du festival de la rue a été un grand carnaval.

De nombreuses troupes artistiques, culturelles et sportives ont défilé devant un public des grands jours. Des masques Bobo aux troupes de Djonmèlè en passant par les communautés étrangères vivant à Bobo-Dioulasso, les acrobates, les patineurs et les pensionnaires du Centre Djiguiya , tous ont émerveillé les spectateurs.

Les principales innovations de cette 4 e édition ont été l’organisation d’ateliers de formations en danse et en musique et la participation des communautés étrangères vivant à Bobo-Dioulasso. Seule grande manifestation culturelle se déroulant entièrement à Bobo après la Semaine nationale de la Culture (SNC), le festival de la rue, selon ses initiateurs, ne doit pas mourir.


Des vélos pour lutter contre le Sida

La coordination provinciale du Houet du Réseau africain des jeunes contre le Sida (RAJS) section du Burkina Faso vient de doter ses pairs éducateurs de la cité de Sya de matériel roulant. Le samedi 3 février, il leur a en effet remis onze vélos. Ce don, le RAJS lui-même l’a reçu de l’UNICEF pour ses pairs éducateurs.

Il symbolise selon le coordonnateur provincial du réseau, Mahama Sawadogo le bon partenariat qui lie les deux structures et vient renforcer l’action des animateurs issus des clubs des secteurs et des établissements d’enseignement sur le terrain. Le coordonnateur provincial du Réseau et le parrain ont manifesté leur satisfaction devant cet « appui inestimable de l’UNICEF » qui permettra non seulement de faciliter le travail de la coordination, mais aussi d’améliorer les prestations des pairs éducateurs dans la prévention du VIH/Sida au sein des jeunes.


Le lycée Ouezzin Coulibaly et le lycée Monseigneur Didier De Montclos de Sikasso font marche commune

Une délégation du lycée Monseigneur Didier De Montclos de Sikasso en terre malienne conduite par son proviseur, a séjourné du 1 er au 2 février à Bobo-Dioulasso à l’invitation du lycée Ouezzin Coulibaly. À l’issue de ce séjour, les deux entités ont choisi de raffermir leurs liens à travers un jumelage. Cette visite de la délégation malienne s’inscrit dans le cadre de la consécration des liens d’amitié qui existent déjà entre les deux parties. Elle fait suite à une mission du lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso dans la cité de Tiéba Traoré du 14 au 15 mars 2006.


Le village de Sokoroni au Kénédougou doté d’un complexe scolaire

Le village de Sokoroni dans la commune rurale de Koloko dans la province du Kénédougou dispose désormais d’une école de six classes, d’une maternelle, d’un Centre d’éducation de base non formelle (CEBNF), d’un forage et des latrines. Ce complexe scolaire a été inauguré le 2 février dans ladite localité. C’est en 1939 que le village de Sokoroni a eu son école de trois.

Construite en banco, elle a été réhabilitée en 1959. C’est en 1980 qu’elle a été normalisée à six classes par la transformation des dortoirs en salle. Au fil du temps, les bâtiments de l’école se sont détériorés amenant les enseignants et les élèves à travailler dans des conditions difficiles. Le MEBA et l’UNICEF ne sont pas restés indifférents au cri de détresse des habitants de Sokoroni en leur offrant ce complexe scolaire.

C’est un Japonais, Senji Ozaki, Président directeur général de Baskin Robbins, une compagnie de crème glacée, qui a mis à la disposition du comité national japonais de l’UNICEF la somme ayant servie à la construction du complexe. Ce complexe a une capacité de 75 enfants pour la maternelle, de 420 élèves pour le primaire et de 105 adolescents pour le CEBNF.

Sidwaya

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