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<I>On Murmure</I> Une agence de prestations matrimoniales à Ouagadougou.

Publié le mercredi 31 janvier 2007 à 07h32min

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Kantigui a constaté l’ouverture d’une agence atypique à Ouagadougou dans les environs du site du SIAO. Dénommée « Etoile du berger », cette agence propose des prestations matrimoniales. Elle est l’ouvre d’une adjointe des affaires sociales. Celle-ci explique sa trouvaille par une volonté de combler un vide dans la carrière des agents de l’Action sociale.

Car ceux-ci ont du mal à trouver une alternative d’emploi une fois à la retraite. A travers son agence de prestations matrimoniales, la promotrice entend apporter une aide sérieuse et efficace à toute personne desirant faire sa vie avec une âme sour, de concilier et réconcilier, former des couples pour constituer un foyer, contribuer à la diminution du concubinage.

« Vous voulez mettre fin à une solitude qui pèse sur votre existence, vos préoccupations professionnelles occupent une place de plus en plus importante, vous n’avez pas le temps de jouir pleinement de votre vie privée, vous cherchez à partager vos sentiments, les rencontres déjà réalisées ne satisfont pas vos exigences, vous voulez réaliser des projets en commun avec l’être... », « l’Etoile du Berger » prétend pouvoir donner des réponses à toutes ces interrogations.

Kantigui remarque que des individus ne manquent pas d’imagination pour trouver des solutions aux problèmes sentimentaux : « Folie Folie », « Confidences », « Etoile du Berger ».


Deux factions rivales d’un syndicat estudiantin s’affrontent à sang

Dans la nuit du 28 au 29 janvier 2007, un groupe d’étudiants, militants du Mouvement des étudiants du Faso (MEFA) a fait une descente musclée dans un célibaterium au secteur n°29 de Ouagadougou pour affronter à coup de machettes et de gourdins, leurs camarades de la même association. L’on déplore des blessés. Un étudiant a eu un bras cassé et un autre a reçu un violent coup de machette.

La gendarmerie est intervenue pour calmer les ardeurs des uns et des autres. Elle a interpellé les meneurs et les a placés en garde à vue. Il a été rapporté à Kantigui que cette bataille rangée entre factions rivales du MEFA tire sa source de la bagarre qui a failli éclater entre partisans des bureaux entrant et sortant du mouvement lors du congrès les 19 et 20 janvier 2007.

La montée du « gangstérisme estudiantin » sur le campus inquiète les autorités académiques et administratives de l’Université de Ouagadougou. Kantigui est très déçu d’un tel comportement de futurs cadres qui ne cessent de réclamer plus de démocratie.


Une assistante sociale assène un coup de pelle à une fillette

Kantigui est tombé à la renverse en apprenant qu’une assistante de l’Action sociale a assené un violent coup de pelle, dimanche 28 janvier 2007, à une fillette de quinze (15) ans à Tampouy au secteur n°22 de Ouagadougou. Dame Z.S et les parents de la victime S.S partagent le même célibatérium. L’assistante de l’Action sociale accuse la fillette de l’avoir insulté la veille avec ses camarades.

Comme preuve, dame Z.S soutient qu’elle a surpris les enfants en train de rire à son passage. Le lendemain, sans sommation, elle porte un violent coup de pelle sur l’oil gauche de la petite S.S. Aux parents accourus suite aux cris de leur fillette, dame Z.S aurait confié qu’elle a eu l’intention d’arracher l’oil de S.S.

L’assistante de l’Action sociale n’est certes pas arrivé à ses fins mais elle peut « sadiquement « se réjouir de la souffrance atroce infligée à la petite S.S. Son oil gauche, très enflé, est complètement fermé. Les parents ont porté plainte à la gendarmerie. L’affaire suit son cours. Les gendarmes ayant demandé une diagnostic médical avant de se prononcer.

Kantigui se demande si dame Z.S mérite encore de faire partie du personnel de l’Action sociale. Elle qui maltraite les enfants au moment où la politique de son ministère vise à les épanouir et à les protéger à tout prix.

Un paysan engrosse une sourde-muette à Saaba

Le service de l’Action sociale et le commissariat de police de la commune rurale de Saaba ont été saisis d’une affaire rocambolesque. Kantigui a ouï dire qu’une sourde-muette accuse un paysan de l’avoir engrossée. La maman de la fille ayant constaté sa grossesse, a voulu connaître l’auteur. Elle la promena de village en village, les jours de marché, pour identifier celui-ci.

C’est là qu’un jour, elle se jeta sur un paysan et expliqua que c’est lui qui l’a engrossée. Sceptique, la mère retourne à la maison avec sa fille. Elle attend un mois plus tard et recommence le même scénario pour identifier l’auteur de la grossesse. Au vu du même paysan, la sourde-muette se jette sur lui et répète ce qu’elle a soutenu, il y a un mois.

Convoqué à l’Action sociale puis au commissariat de police, le paysan nie tout en bloc. Bien que la sourde-muette ait décrit tout ce qu’elle a fait avec lui. Elle a même indiqué la case du fils du paysan comme étant leur lieu de rencontre pour ... Après toutes ces charges, Kantigui conseille au paysan d’être courageux et d’aller au bout de ses actes en reconnaissant la grossesse.


Trop d’erreurs sur les factures d’eau et l’électricité

Kantigui a trop tôt poussé un ouf de soulagement suite à l’introduction des ordinateurs dans le système de facturation de la SONABEL et de l’ONEA. Que nenni ! Des erreurs persistent. Elles sont même récurrentes. Si ce n’est pas une augmentation « exagérée » de somme qui est portée sur la facture, c’est un rappel d’arriérés pourtant réglés.

« A quoi servent donc les ordinateurs et toutes ces interconnexions entre les agences de ces sociétés ? » s’interroge Kantigui. Le hic, c’est que quand un consommateur est victime d’une erreur sur sa facture d’électricité ou d’eau, il doit remuer ciel et terre pour obtenir gain de cause. Parfois, le client que l’on flatte d’être roi doit affronter toute une série d’humiliations et de médisances et de faux rendez-vous avant de se faire entendre. Finalement le temps que l’on a voulu gagner en numérisant les factures est vain. « A quand la fiabilité totale des technologies de l’information et de la communication ? ». Kantigui pose toujours la même question sans trouver de réponse.


Rectificatif : l’ex-ministre et l’agent recenseur

Kantigui avait fait la promesse de revenir sur « l’ex-ministre et l’agent recenseur » paru dans Sidwaya du 24 janvier dernier. Des informations complémentaires parvenues à Kantigui, il semblerait que l’agent recenseur s’est présenté pour la première fois au domicile de l’ancien, le jeudi 7 décembre 2006 aux environs de 10h. Le maître de céans en ce moment, était en conversation avec quatre autres personnes.

Après la politesse, l’ancien ministre pour s’assurer qu’il avait effectivement à faire à un agent recenseur lui aurait demandé les documents ou toutes autres pièces qui justifient des qualités de son « visiteur » d’un matin. Or, en dehors de son T-shirt et du cartable estampillé INSD, l’agent recenseur ne pouvait pas donner la preuve de ce qu’il est. Ce à quoi l’ancien ministre lui aurait demandé de retourner et de revenir avec les papiers, autrement, il ne pourrait pas se prêter à ses questions.

Toujours selon les informations parvenues à Kantigui, l’agent recenseur reparti, serait revenu le lundi 11 décembre auréolé de ses titres officiels, a bien mené son travail dans la convivialité et surtout la bonne humeur qu’on reconnaît à cet ancien membre du gouvernement. Toutes nos excuses à Monsieur le ministre.


La gendarmerie prend les devants dans l’affaire du Zinda

Kantigui se réjouit qu’après la parution de l’écrit sur cet ancien élève du noble Zinda devenu militaire et qui avait voulu créer la zizanie, les autorités de tutelle aient pris le problème à bras le corps. En effet, selon ce qui est parvenu à Kantigui, des pandores mandatés par l’Etat-major de la gendarmerie seraient allés prendre de plus amples informations sur notre ancien élève qui voulait à tout prix en découdre avec le personnel du lycée.

Kantigui salue cette démarche des autorités militaires et souhaite que des dispositions soient prises pour que le « je t’aime, moi non plus » qui a souvent prévalu entre hommes de tenue et civils soit à jamais banni sous le ciel du Faso. Car on ne s’explique pas pourquoi pour des questions strictement personnelles, on en vient à impliquer toute une corporation, pour ne pas dire toute une institution. Dans la même vaine, Kantigui, selon les échos qui lui reviennent de façon répétée, aurait appris que depuis les tristes événements de décembre qui avaient opposé les forces de défense à celles de sécurité, de nombreux militaires rechignent à s’arrêter aux feux tricolores.

Et lorsqu’ils sont pris, les agents de sécurité préfèrent ne rien voir, rien dire. Conséquence, cet incivisme profite à d’autres citoyens qui demandent d’appliquer la loi à tous. Faute de quoi, eux également arrêtés pour les mêmes raisons, vont reprendre leur engins et continuer aussi leur chemin.


Trésor public : la grève a été peu suivie

Suite aux appels répétés du syndicat des agents du Trésor à la grève, le vendredi 26 janvier 2006 dernier, certains se demandaient à juste titre, quel allait être le sort des nombreux fournisseurs abonnés à cette banque de l’Etat. En définitive, la montagne aurait accouché d’une souris puisque les guichets du Trésor ont fonctionné normalement

Kantigui qui suivait de près la situation, a voulu en savoir plus. Des informations reçues avec la situation des agents grévistes à l’appui, il ressort que seuls 154 agents (principalement de catégorie C) sur un effectif de plus de 1200 (1268 exactement) ont observé la grève, soit environ 12 % seulement. De quoi amener les uns et les autres à poser balle à terre.


SOS pour le ciné Houet !

Depuis la fermeture du ciné Houet, Kantigui constate avec une certaine amertume et un vif pincement au cour que le local a été transformé en magasin de stockage de marchandises diverses. En effet, régulièrement, des camions-remorques y débarquent leurs cargaisons. Kantigui qui avait bon espoir que cette salle serait réhabilitée pour le bonheur des cinéphiles bobolais, est maintenant désabusé. D’où viendra alors le salut, se demande Kantigui ?


Réouverture prochaine du ciné Sanyon

Depuis quelques semaines, des ouvriers s’activent jour et nuit, au ciné Sanyon de Bobo-Dioulasso. Kantigui qui y a fait un tour, a appris que cette salle est en train d’être réhabilitée par la Caisse nationale de sécurité sociale qui l’a reprise. Kantigui a même été invité à l’intérieur où il a constaté que les tapis muraux et ceux au sol, ont été décollés pour être remplacés. Par ailleurs, tous les sièges ont été dévissés et les climatiseurs démontés. Là-bas, Kantigui s’est entendu dire que la salle sera prête pour le prochain FESPACO.


Crise au conseil municipal de Gounghin : le haut-commissaire du Kourittenga appelle au respect des textes et lois...

Boycott de sessions par les conseillers CDP, violences physiques, menaces de mort, la crise qui secoue le conseil municipal de la commune de Gounghin, à une trentaine de km à l’Est de Koupèla, a atteint son paroxysme, ces derniers jours, au point de menacer la paix sociale dans cette jeune commune. Face à cette situation, le haut-commissaire de la province, Jean Baptiste Zongo, a convoqué le vendredi 26 janvier 2007 à Gounghin, une rencontre de concertation avec le conseil municipal élargie aux leaders d’opinion et autres représentants de la société civile de ladite commune. Une initiative que les uns et les autres ont saluée à sa juste valeur.

Pour le haut-commissaire, il s’agissait de donner son analyse de la situation politique qui prévaut, d’apporter aux uns et aux autres l’éclairage de la loi sur le fonctionnement des conseils municipaux, mais surtout d’interpeller chacun à la retenue et au strict respect des lois et textes en vigueur. A-t-il été entendu ? Les jours prochains nous le diront.


Incendie à Latex Foam : Qui dit quoi, qui fait quoi et pourquoi ?

Sidwaya dans sa livraison du lundi 21 août 2006, n° 5 680, en page 8, rapportait dans ses colonnes, l’incendie de l’usine de fabrication de matelas Latex Foam, située dans la zone industrielle de Kossodo. Si à l’époque, les langues ne se sont pas déliées, avec le temps, les uns et les autres commencent à comprendre.

Certes que les incendies d’usine sont possibles, mais en ce qui concerne celui de l’usine Latex Foam (fabrique de matelas), Kantigui continue de se demander s’il s’agit d’un véritable incendie ou d’un incendie arrangement. Il y a des coïncidences évidentes qui sèment le trouble et le doute. Selon des sources dignes de foi, Kantigui sait à présent que la société Latex Foam avait fini de construire une autre usine de fabrication de matelas équipée de nouvelles machines.

Certains outils techniques de l’ancienne usine ont même été déployés sur le nouveau site. Ainsi donc, la première était presque à l’abandon avec des machines désuettes. Et c’est dans ce contexte que l’incendie a eu lieu. Il y a comme des coïncidences qui ne trompent pas. N’a-t-on pas mis le feu intentionnellement ou provoqué le court-circuit de manière criminelle ? Cet incendie ne couvre-t-il une vaste escroquerie financière, pour extorquer de l’argent à l’assureur de Latex-Foam ? Kantigui est sur des pistes intéressantes. De la police aux experts, le professionnalisme doit prévaloir. Ces promoteurs de l’entreprise Latex-Foam doivent montrer patte blanche.

Si ces pratiques qui sont courantes en Europe doivent être expérimentées en Afrique, il y a de quoi ouvrer à arrêter ces formes d’escroquerie financière. Le Burkina protège la liberté d’entreprise mais le pays ne saurait tolérer des pratiques mafieuses si l’incendie de l’usine de Kossodo se révélait comme tel. Pour l’heure, Kantigui continue ses enquêtes. Affaire donc à suivre.


Commune de Ouagadougou : y a-t-il crise à la Régie autonone de gestion des marchés ?

Kantigui s’inquiète de la situation qui prévaut actuellement à la Régie autonome de gestion des marchés de la commune de Ouagadougou. En effet, il semblerait qu’un des responsables de cette régie et le personnel sont actuellement à couteaux tirés. Cette situation dégénérante aurait même amené le maire de la commune à tenir une réunion d’urgence et à dépêcher le secrétaire général de la commune en vue de trouver une issue à la crise. De quoi s’agit t-il précisément ?

A ce que Kantiqui aurait appris, le problème serait né de la révolte des agents suite à la gestion dictatoriale et calamiteuse de cedit responsable de la régie. Ce dernier, pour semble t-il, une histoire de (...) aurait même donné des pouvoirs à une demoiselle qui agit comme elle veut sur le personnel. Des agents ont même été menacés de licenciement par ce dernier pour avoir dénoncé son comportement.

Mais, ce qui aurait fait déborder le vase, c’est la plainte (avec preuve à l’appui) d’une dame de cette régie à l’encontre de ce responsable pour harcèlement sexuel. En attendant de poursuivre ses investigations pour tirer cette histoire au clair, Kantigui, pour sa part, souhaite le retour d’un climat sein au sain de cette régie au regard de son apport financier pour la commune de Ouagadougou.


Le malheur d’un jeune handicapé

Il est parvenu à Kantigui, cette information sur le sort pas du tout honorable, que subit, de nos jours, une personne handicapée présentement dans un les quartiers saints de la ville de Ouagadougou. En effet, il est revenu à Kantigui que suite aux décès de leurs parents (père et mère), un jeune homme handicapé serait en train d’être banni de la cour parentale par une de ses sours consanguines au motif que celui-ci aurait choisi comme dulcinée une jeune fille pour laquelle elle voue une véritable antipathie naturelle.

Pourtant, le jeune homme handicapé et sa copine ont l’un pour l’autre, un véritable amour qu’ils envisagent de concrétiser par les liens sacrés du mariage. Le hic dans cette affaire, c’est que le handicapé serait sans travail et, bien sûr, sans revenu, toute chose que sa sour voudrait exploiter pour empêcher cette union qui lui donnerait de véritables insomnies.

Et pour joindre l’acte à la parole, la sour a purement et simplement payé les services d’un vigile dont la tâche principale serait d’empêcher par tous les moyens, les deux tourtereaux de partager librement leur vie amoureuse. En faisant un tour dans ce quartier « saint « de Ouagadougou, on peut voir le fameux vigile exécutant sans vergogne, sa prétendu tâche. La famille en question jouit pourtant d’une bonne réputation dans ce quartier. Pauvre de nous !

Aux dernières nouvelles, l’affaire serait présentement entre les mains de la direction provinciale de l’Action Sociale et de la Solidarité nationale du Kadiogo. Kantigui tient à faire remarquer que nous sommes tous des handicapés potentiels. Aussi, il n’est pas bon de voir de nos jours, ces pratiques moyenâgeuses qui n’honorent pas leurs auteurs. Kantigui promet de suivre cette affaire et de vous tenir informés de son dénouement.


Un individu armé dans un car TCV

Kantigui a appris que les voyageurs du car TCV immatriculé 10 kk 8485 en provenance de Bobo-Dioulasso, le dimanche 28 janvier, ont été surpris de se retrouver avec un individu armé dans le véhicule. Une passagère l’aurait aperçu en train de charger son pistolet. Cette passagère aurait informé son voisin et ils décidèrent de faire arrêter le car à l’agglomération la plus proche et c’est dans les environs de Pâ que le chauffeur fut mis au courant.

Mais peu avant, l’individu armé ayant senti qu’il a été découvert s’est mis à se comporter comme un malade mentale et s’en prenait à ses voisins. Il ne fallait pas plus pour affoler les voyageurs qui se précipitèrent dehors. Mais le chauffeur aurait freiné à Pâ. La police de Pâ, alertée, a débarqué l’individu armé et procédé à la fouille des autres passagers à la recherche d’éventuels complices. Le commissaire de Pâ a ainsi procédé à l’identification de tous les occupants du car.

Jusqu’à présent, Kantigui se pose des questions sur ce qui allait advenir car un groupe de syndicalistes du transport à bord du car auraient avant l’arrêt de Pâ, surpris des conversations téléphoniques qui laissaient planer le soupçon d’une attaque à main armée. Kantigui dans cette affaire, a failli tomber à la renverse quand l’individu armé a déclaré être un homme de tenue.

Kantigui

Sidwaya

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