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<I>Confidence du week-end </I> : Le RDR d’Alassane Ouattara salue la médiation de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire

Publié le lundi 29 janvier 2007 à 07h43min

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Le Rassemblement des républicains (RDR) de Alassane Dramane Ouattara a publié le 25 janvier, un communiqué où il "exprime sa gratitude au président du Faso, Son Excellence Blaise Compaoré, pour sa contribution personnelle à la mise en oeuvre du dialogue direct.

Il le félicite pour sa désignation comme président de la CEDEAO et "le prie d’user de toute son influence pour faire aboutir les pourparlers à la satisfaction de toutes les parties". Le RDR souhaite cependant que le dialogue entre Laurent Gbagbo et Guillaume Soro "commence dans les meilleurs délais, pour s’achever au plus à la fin du mois de février". Car le parti redoute que cette parenthèse entraîne un nouveau retard dans l’application de la Résolution 1721.


CDP/Yatenga : 25 députables

Une commission dite collège d’appréciation des candidatures a examiné le samedi 27 janvier les dossiers de candidatures des militants CDP de la province du Yatenga désirant se présenter aux législatives de mai 2007. Au total, la commission a reçu 25 dossiers de candidats à la candidature.

Parmi eux, 15 personnes ont manifesté leur intérêt pour les 4 postes titulaires et les 10 autres se disputent les 4 places de suppléants. La commission présidée par le SG provincial du CDP/Yatenga, Abdoulaye Sougouri, a enregistré 5 candidatures féminines. Cette commission était composée des SG des 13 sous-sections du CDP Yatenga, de tous les maires CDP de la province, des membres de la coordination provinciale et des 3 membres de la délégation du Bureau national (tous non ressortissants du Yatenga).

5 personnes n’ont pas pris part aux travaux, eux-mêmes étant des postulants. L’examen des dossiers a duré de 14 h à 21 h et le résultat des travaux a été emporté à Ouagadougou par les délégués du bureau national. Qui sont-ils, ces 25 militants CDP députables en 2007 ? Le président du collège, Abdoulaye Sougouri, n’en veut piper mot.

Mais dans les coulisses, des noms circulent. Entre autres, on peut citer le ministre d’Etat Salif Diallo, commissaire régional du CDP au Nord, Jacob Ouédraogo, gouverneur du Centre-Est, Yacouba Barry, DG du projet Ziga et ex-DG du CBMP, Mamadou Ouattara, maire de Tangaye (il est le seul bourgmestre CDP de la province à postuler), l’ex- ambassadeur du Burkina en Arabie Saoudite, Mamadou Ouédraogo, le député Cécile Béloum, Wendyellé Sawadogo, Boureima Matourkou Ouédraogo, Abdoulaye Zamko Savadogo, Ismaël Nandian Ouédraogo (BICIA B Ouaga), Madeleine Koom Ouédraogo.

Selon nos sources, aucun des maires de la commune de Ouahigouya, anciens comme actuel, n’a déposé sa candidature (ni Simplice Ouédraogo, ni Issa Joseph Diallo, encore moins Bernard Lédéa Ouédraogo).


Législatives dans la Comoé : atmosphère au sein du CDP et du RDB

Les législatives de mai sont au centre des débats au sein des deux plus grands partis qui animent la scène politique dans les Cascades. Au CDP, l’heure est à la mobilisation des militants pour une grande inscription sur les listes électorales. C’est ainsi que Yacouba Sagnon, ancien maire de Banfora, a été chargé de la supervision d’une campagne dont le but est d’amener les militants et sympathisants du CDP à sortir massivement pour se faire recenser sur les listes électorales.

Pour ce faire il a parcouru les neuf départements de la Comoé. Le 21 janvier, le secrétaire départemental du CDP Banfora, Ouattara Mamadou Pantiori, a réuni tous les responsables du parti des 15 secteurs et 22 villages rattachés, pour une communication, à la Maison des jeunes de Banfora. Le message clef était : inciter les militants et les sympathisants à s’inscrire sur les listes électorales.

Au même moment, des fiches de candidatures ont commencé à circuler dès les jours qui ont suivi la conférence régionale CDP au cours de laquelle le commissaire politique régional, Benoît Ouattara, avait déclaré que les candidatures étaient attendues. Aux niveaux du secrétaire chargé de l’organisation du bureau provincial, Yacouba Sagnon, et de la secrétaire générale de la même structure, Abibata Compaoré, des militants qui nourrissent l’ambition de siéger à l’hémicycle se sont signalés.

Parmi eux, il y a Mamadou Ouattara Pantiori qui se trouve à la tête de la section départementale du parti, Sanlé Sori, DREBA des Cascades, et Moussa Héma Ouattara, ancien DPEBA de la Léraba et inspecteur de l’enseignement primaire à la retraite. Ces deux dernières candidatures ont tout de même surpris certains militants.

Cela d’autant plus qu’il faudra compter avec Léonce Koné dont la caution a été payée par une cotisation des jeunes de la Comoé, ainsi que le commissaire politique régional Benoît Ouattara, Coulibaly Abibiata, SG provinciale du parti, Héma Laurence qui préside l’association Munyu des femmes de la Comoé, et qui détient sa fiche de candidature depuis l’annonce de la réception des dossiers. Le député Ernest Soulama s’est également signalé. Il est candidat pour un second mandat à l’Assemblée nationale.

Les dossiers de candidatures, selon les termes de la conférence régionale, étaient recevables jusqu’au 26 janvier 2007. En définitive, c’est Léonce Koné et Benoît Ouattara qui se disputeront la tête de liste.

Du côté du RDB, c’est presque motus et bouche cousue. Rien ne filtre des différentes rencontres que le parti organise. Mais, de l’avis de certains observateurs, la formation politique de Célestin Compaoré attend la publication de la liste CDP avant de se prononcer, dans la mesure où il peut attendre jusqu’à 60 jours avant le scrutin pour désigner ses candidats.

Ainsi, le RDB pourrait tenter la récupération des candidats qui se sentiraient frustrés s’ils venaient à ne pas être retenus sur la liste du CDP. D’autres sources pensent que le parti serait à la recherche de candidats "feuillus", car il reconnaît que sans les sous, la moisson est loin d’être prometteuse pour ces législatives.


L’association Keoogo et les enfants de la rue

Avec des centaines d’enfants vivant dans les rues de Ouagadougou, l’association Keoogo a fêté le nouvel an 2007 le jeudi 11 janvier à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou.

La cérémonie a connu la présence de structures partenaires de Keoogo et d’institutions oeuvrant en faveur des enfants en difficultés. Le représentant des enfants vivant dans la rue a remercié Keoogo pour le soutien qu’elle leur apporte, et a égrené un chapelet de nouvelles doléances avant de souhaiter bonne année 2007 à tous.

Le coordinateur de Keoogo, Ousmane Sawadogo, s’est réjoui d’avoir pu relever le défi lancé en 2006 en organisant cette fête (qui était faite par Médecins sans frontières les années antérieures) sous sa responsabilité.

Il a remercié la mobilisation des uns et des autres, notamment les structures appuyant sa structure : la communauté musulmane, le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, le projet Aid et Action, la Fondation pour le développement communautaire (FDC).

Les enfants dont la rue est le milieu de vie ont partagé ensemble un repas communautaire et reçu des cadeaux dont des pull-overs pour se protéger des intempéries, et se sont donné rendez-vous pour 2008. Keoogo signifie en mooré "espace initiatique de transmission des valeurs et des vertus pour un passage réussi à l’âge adulte".


Cascades : la DREBA forme ses gestionnaires de régies d’avance

Les 15, 16 et 17 janvier 2007, les gestionnaires de régies d’avance des différentes circonscriptions d’éducation de base de la région des Cascades ont suivi une formation sur la délégation de crédit. Cette formation a été assurée par le trésorier principal de Banfora, et visait à donner à ces gestionnaires des informations sur la procédure de délégation de crédit, la gestion des régies d’avance en vue d’améliorer leur performance.


Electricité : le cri du coeur d’une lectrice

Dans l’écrit ci-dessous, cette lectrice interpelle les autorités sur la nécessité de baisser davantage les coûts de connexion au courant électrique.

"L’eau, cette denrée précieuse, pour se la procurer, il fallait débourser deux cent et quelque mille francs en ce qui concerne le branchement dans sa concession. Elle est abordable aujourd’hui au montant de 52 000 F CFA. C’est déjà un pas de géant, que les efforts aient été déployés pour que cette denrée précieuse soit presque à la portée de tout le monde. Ainsi, un souci de moins dans nos préoccupations quotidiennes, un ouf de soulagement diminuant ainsi les soucis tout en prolongeant, sans le savoir, la vie. Oui, cela nous va droit au cœur ! Combien de personnes se sont procuré cette denrée ? Ce qui était sûr, c’est que la demande était forte.

Aussi, la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), qui a emboîté le pas à l’ONEA, a fait une réduction de 40% sur les branchements. Comme le dit ce proverbe : "Petit à petit, l’oiseau fait son nid." Une plus grande fourniture de cette énergie aussi précieuse et nécessaire que l’eau mérite aussi une plus grande attention de la part des gouvernants. Elle permet d’éclairer nos concessions, de créer des conditions d’études plus favorables aux enfants scolarisés, de suivre l’actualité dans son propre pays et ailleurs dans le monde par la télévision, de réduire le banditisme. Dans certains quartiers, beaucoup de choses se passent la nuit, car des bandits profitent des ténèbres pour opérer.

Cette réduction de 40% au niveau de la SONABEL est déjà un pas en avant mais pas suffisant pour une population très pauvre comme le Burkina. L’eau de Bagré étant là, j’interpelle le gouvernement, ses partenaires et le ministère de tutelle de l’électricité. Plus l’offre sera forte, plus l’insécurité sera réduite dans certains quartiers. Le prix de l’électricité n’étant toujours pas accessible à tout le monde, pourquoi la SONABEL ne proposerait-elle pas des prix forfaitaires comme

l’ONEA, selon l’ampérage (3 ampères, 5 ampères, extension, etc.) ? Aussi, la prolongation des délais de campagne de branchement de deux à trois mois permettra à tout le monde d’en profiter. Car, les délais sont souvent brefs."

Le Pays

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