Chers élus locaux, vous êtes élus par la population burkinabé. Depuis votre prise de fonction dans les différentes communes rurales ou urbaines en faveur de la décentralisation, sachez que vous, conseillers élus et non-nommés, vos noms sont inscrits dans le livre d’or des annales de l’histoire du Burkina Faso sous la IV République.

C’est pour cette raison, chers Conseillers Burkinabés de l’Est, du Sud, du Nord et de l’Ouest, je vous invite à travailler avec honnêteté dans la conscience, quand il s’agit des problèmes d’intérêts généraux allant dans le sens du civisme et du foncier terrien, de l’établissement de tout acte à un citoyen quelconque ; pour éviter des conséquences à l’avenir
insupportables.

Messieurs les élus, ayez la maîtrise de l’amour et de la rigueur de préserver les domaines publics au profit des projets futurs de la nouvelle génération. Certains espaces verts existants depuis des décennies au milieu de certaines villes sont indispensables pour notre santé. Ce n’est pas les écologistes du côté de M. Ram ouédraogo, qui nous diront le contraire.

Messieurs les Conseillers, élus locaux, évitez de faire du développement préfabriqué, car ce sont des projets morts-nés. Travaillez avec les moyens disponibles et non prévisibles. Nos Mairies rurales ne souffrent pas d’infrastructures scolaires, mais plutôt de formation, de suivi d’entretien et de prise de conscience des parents d’élèves à la recherche des partenariats nationaux ou internationaux.

Messieurs les Conseillers et Conseillères, je vous invite à respecter et à écouter vos électeurs de par votre comportement modèle, citoyen dans tous les milieux, à savoir baptêmes, mariages, funérailles, manifestation de tout genre. Messieurs les Conseillers, je vous invite à avoir en vos seins un code de conduite en harmonie avec la population qui a placé sa
confiance en vous.

Messieurs les Conseillers élus locaux, l’année 2007 est une année pleine d’espoir. Maintenant une suggestion : tenir des audiences foraines dans nos Mairies en Campagne pour l’établissement des différentes pièces d’actes d’état civil.

Ces audiences foraines doivent être accompagnées de mesure sécuritaire pour annuler certaines erreurs du passé. En lieu et place des deux témoins précédents, il faut quatre témoins, deux du côté maternel comme du côté paternel. Cela donnerait une assurance au Tribunal et de la crédibilité au premier magistrat de la commune, Monsieur le Maire.
A tous les élus locaux, je vous adresse bonne chance, courage, succès pour la nouvelle année 2007.

N. Abdoulaye SAWADOGO,
membre de la Chambre consultative
communale de réflexion et de suggestion
d’appui aux œuvres des élus locaux de Ouahigouya

Sidwaya