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Lotissement à Bogodogo : Plus de 3000 parcelles déjà attribuées

Publié le mercredi 24 janvier 2007 à 07h08min

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Le vendredi 19 janvier 2007, ils étaient nombreux ceux qui n’ont pas hésité à se rendre à l’école primaire privée Esther sise au secteur 30. Le déplacement, il faut le dire, en valait la peine puisqu’il était question d’une assemblée générale sur l’attribution des parcelles en cours dans l’arrondissement de Bogodogo. Le Conseil municipal, qui tient à la transparence, a donné les informations qu’il faut à la population.

Après l’annonce du programme par un conseiller, celui-ci a par la suite invité le premier adjoint au maire, Moustapha Ouédraogo, à intervenir. Documents en main, ce dernier s’est exprimé, pour la plupart du temps, en langue mooré. Il fallait bien que le message passe puisqu’avec la langue de Molière, ce n’est pas du tout évident.

Cette assemblée générale, a-t-il déclaré, a été rendue nécessaire parce qu’il fallait que l’exécutif,qu’ils sont, puisse rendre compte de la situation de lotissement du Bogodogo d’une part, et d’autre part des grands projets en cours. Selon lui, ils sont à ce jour à 3570 parcelles attribuées dans les secteurs 28, 29, 30 et dans les villages de Rayongo et Yamtenga. Il a rappelé que 21 979 parcelles ont été dégagées dans l’ensemble de l’arrondissement et la seule lenteur apparente est due au fait qu’il y a une très forte concentration de population dans les secteurs en question.

L’attribution des parcelles, a-t-il reconnu, traîne quelque peu, mais le Conseil municipal veut que les choses se fassent dans la transparence. Le premier adjoint au maire a demandé à la population d’être patiente au regard du nombre de parcelles dégagées avec le nombre de demandeurs qui est de 53 000. Il a laissé entendre qu’ils sont en pourparlers avec des structures de l’Etat (la Sonatur, la société de chemin de fer et la Chambre de commerce) pour qu’elles aident le Conseil municipal à pouvoir entreprendre d’autres lotissements pour satisfaire les demandeurs qui n’auraient pas eu leur compte dans la première phase du lotissement.

Les commissions de recensement et d’attribution, a-t-il souligné, éprouvent chacune des difficultés pour avancer au rythme qu’aurait souhaité la population. Pour lui, il faut mettre des garde-fous pour s’assurer que ce qu’elles font est bien et propre.

En ce qui concerne les grands projets en cours, il a parlé d’aménagements des zones périphériques de la ville de Ouagadougou : l’assainissement, le drainage des eaux, les routes, etc.

A Dayango et à Balkuy, on a entrepris des lotissements ; dans le deuxième village cité, le lotissement est en cours et actuellement, c’est la phase de la pose des bornes. Moustapha a précisé qu’ils n’ont pas encore dégagé le nombre de parcelles qu’ils auront à Balkuy.

Après toutes les explications qu’il a données aux uns et aux autres, il y a eu des témoignages de quelques personnes qui ont attesté avoir eu leurs parcelles sans accroc. Ce sont des résidants réels. Tous ceux qui n’ont pas eu de parcelles parce qu’ils sont venus trouver d’anciens résidants ont été listés. Ils sont concernés par la phase de réinstallation qui n’a pas encore commencé.

Justin Daboné

L’Observateur

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