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<I>On murmure</I> : Des bandits séquestrent un commerçant de Sankariaré

Publié le mercredi 24 janvier 2007 à 07h59min

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Décidément, les malfrats ne manquent pas d’imagination. Kantigui a été témoin d’une scène digne des Films du Dromadaire la semaine dernière au secteur n°30 de Ouagadougou. Trois individus débarquent dans le quartier et louent une villa avec toutes les commodités à 20 000 F CFA par jour, et une Toyota 4 X 4 Land Cruiser à 90 000 F CFA par jour. Ils se rendent à Sankariaré voir un riche commerçant dont un des parents est effectivement malade.

Les malfrats lui font croire qu’ils sont les envoyés du malade hospitalisé dans une clinique au secteur n°30. Le convalescent solliciterait de l’aide auprès de son frère commerçant. Celui-ci embarque dans son véhicule avec son chauffeur pour suivre les malfrats. Arrivés à la clinique, ils feignent de se renseigner, ressortent et informent le commerçant que son parent a été interné au domicile du médecin traitant.

Une fois arrivés à la villa, le commerçant est dépouillé de son argent et de son portable. Lui et son chauffeur sont pris en otage, ligotés, bouches, mains et pieds liés. Les malfrats demandent au commerçant de leur signer un chèque de 50 millions F CFA. Il répond qu’il n’a pas son chéquier sur lui. Roué de coups, les malfrats lui proposent d’appeler à sa boutique pour faire amener le chéquier. Le commerçant refuse. Les malfrats confient sa garde à un des leurs et se rendent en ville.

Les otages ne doivent leur salut qu’à un moment d’inattention du surveillant qui a remis les clefs au gardien pour partir en randonnée dans le quartier. A son retour, il prend le mur pour accéder à la maison. Intrigués, les voisins ayant soupçonné quelque chose de louche accourent et libèrent les deux séquestrés. Le malheureux surveillant a été sauvé de la vindicte populaire grâce à l’intervention des forces de sécurité.

Cette scène a beaucoup intrigué Kantigui car les informations relatives aux affaires et à la famille du commerçant détenues par les malfrats sont précises. Kantigui demande ainsi aux bailleurs des villas « prêt à dormir », de s’assurer formellement de l’identité des locataires « saisonniers » comme cela se fait obligatoirement dans les hôtels. On n’en sait jamais... L’insécurité a pris des proportions inquiétantes


« Un chauffard » fugitif rattrapé par la gendarmerie

Kantigui dans ses investigations a appris que le chauffeur à l’origine d’un grave accident de circulation le 23 décembre dernier sur l’Avenue Babanguida et qui s’était evanoui dans la nature a été appréhendé par la brigade de prévention routière de la gendarmerie la semaine dernière.

Ainsi, le vendredi dernier, les faits ont été reconstitués sur le lieu de l’accident en présence de témoins oculaires qui ont soutenu que le chauffeur venait de quitter un maquis en état d’ébriété. Le véhicule, une Prado 11 LL 6457 conduit par Lansina Camara appartient au Fonds d’appui à l’alphabétisation et à l’éducation non formelle (FONAENF).

Les jours de la victime, Babou Benao, ne sont pas en danger mais il s’en sort avec une double fracture au bras gauche. Kantigui promet de suivre l’évolution du dossier qui aura certainement comme chef d’accusation, conduite en état d’ébriété, délit de fuite, blessures volontaires,..


* Un festival du film d’environnement à Ouagadougou

Kantigui a constaté depuis le mois de décembre, un remue-ménage au ministère de l’Environnement. Pour cause, le département de Laurent Sedogo, s’apprête à accueillir à Ouagadougou le Festival international du film d’environnement et du développement durable. Ce Festival dénommé écofilm, va se dérouler du 25 au 31 janvier 2007.

Il s’inscrit dans le cadre de la campagne engagée par le département depuis plusieurs mois. L’objectif est de cultiver le sens de la responsabilité individuelle...


* Des directions générales à confusion

Kantigui a appris que des nominations du dernier conseil des ministres mercredi 17 janvier 2007, ont semé des confusions au sein des personnels et de la clientèle de l’Office national des télécommunications (ONATEL) et de la Société nationale des postes (SONAPOST). En effet, un directeur général des Postes et un autre des Télécommunications ont été nommés pour le compte du ministère des Postes et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC).

Après investigation Kantigui s’est aperçu que ces nominations sont internes au ministère et n’ont rien à voir avec l’ONATEL et la SONAPOST. Même si certains y ont vu des changements à la tête de ces deux importantes sociétés


* De la campagne sur le dos de la première dame

Toutes les astuces sont observables en période électorale pour influencer le choix des candidatures et surtout séduire l’électorat. C’est ainsi que Kantigui a aperçu dans une province du pays, une femme politique se présentant comme « une candidate désignée par la première dame ».

Pour convaincre ses concitoyennes, elle brandit les pagnes à l’effigie de Chantal Campaoré confectionnés et offerts aux femmes du Burkina Faso dans le cadre de leur cérémonie de présentation de voux à la première dame.

Kantigui rassure toutes les habitantes et responsables politiques de la région que ces pagnes ne sont que des cadeaux. Ils ne sauraient être un quitus pour obtenir une candidature quelconque aux législatives ni constituer un moyen d’intimidation des structures de bases chargées de déterminer les candidats.

D’ailleurs, à l’occasion des présentations de voux de ses concitoyennes, Kantigui a entendu la première dame appeler au respect du quota de 30% de femmes dans l’établissement des listes de candidatures. Elle a invité ses sours à faire « preuve de dynamisme et de compétence » pour briguer les postes jadis considérés comme réservés aux hommes seuls. Et c’est ce conseil que les éventuelles candidates doivent retenir. Parole de Kantigui


* Les vertiges du million de Simon

Kantigui a reçu de la part des premiers responsables de la chaîne privée de télévision Canal 3, cette lettre qu’il vous donne également à découvrir. Kantigui se serait passé de tout commentaire, si les mis en cause n’étaient pas des hommes de médias.

Ou, plus raisonnablement, certains hommes de médias, prêts à vendre leur âme pour moins que rien. Voici des personnes promptes à dénoncer les travers de la société, à se muer en donneurs de leçons, mais qui résistent à peine devant l’argent (quel que soit le montant) au point de ne pas se contenir pour se ruer sur un organe de presse et ses responsables. Pauvres de nous !

Si l’avis de Kantigui était compté dans ce qu’il faut faire du million du maire, eh bien, Kantigui demanderait tout simple à la SEP et à l’UNALFA de contacter tous les reporters qui étaient à la cérémonie de voeux, pour une couverture médiatique à grand tapage pour la remise du million à des structures caritatives.

Surtout en ce mois de la solidarité. Ce d’autant plus qu’avec ou sans ces sous, ces journalistes, « crieurs à en perdre la voix sur d’autres confrères » ne sont ni morts de faim, ni de soif. Parole de Kantigui


* L’UNIR/MS adresses ses félicitations à Hugo Chavez

Kantigui a intercepté un fax que le président de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS), Me Stanislas Bénéwendé Sankara au président Vénézuélien Hugo Chavez. Le parti de l’ouf se félicite de sa réélection à la présidence de son pays. Maître Sankara et ses camarades louent la révolution bolivarienne proclamée par Hugo Chavez au Venezuela.

« Cette réélection, monsieur le président, en dépit de l’adversité, des complots multiformes et de la propagande impérialiste, nous rassure quant à la maturité politique du peuple Vénézuélien et son engagement sans faille pour se faire libérer des chaînes de l’exploitation en vue de la prise en main totale et définitive de sa propre destinée. (...).

Comme le président Thomas Sankara l’a proclamé à la tribune des Nations unies, il y a vingt trois ans, celui qui aime son peuple aime aussi les autres peuples. Nous sommes fiers de constater que vous avez fait de ce principe révolutionnaire par vos alliances stratégiques avec les peuples cubains, boliviens, nicaraguayens, etc. dans cette sous-région du monde mais aussi par les ouvertures et la main tendue fraternelle à l’Asie et à l’Afrique », a lu Kantigui


* L’ex-ministre et l’agent recenseur

Kantigui a ouï dire que, durant la période de recensement, un ancien ministre du côté de la patte d’oie aurait éconduit l’agent recenseur en bonne et due forme. Pour quel motif ? Kantigui ne le sait pas et se fait fort de découvrir les raisons qui ont pu guider le ministre à refuser l’accès de sa cour et selon les aveux parvenus à Kantigui, à chasser les agents recenseurs comme des malpropres.

Kantigui est d’autant plus étonné que la publicité appelant les citoyens à se soumettre aux questions et à réserver un accueil chaleureux aux agents recenseurs a constitué le menu de la presse tant audiovisuelle qu’écrite


* On a eu chaud au grand Zinda

Selon des informations parvenues à Kantigui, un ancien du noble Zinda se serait présenté au dit établissement aux fins de se faire établir une carte de scolarité de la classe de 4ème.

Après que la surveillance ait cherché en vain son nom sur les listes des 4èmes, notre « ancien » s’est fait menaçant en proférant des insanités à la bonne dame qui s’occupait de lui. Lasse, elle informe les premiers responsables qui viennent à son secours. Finalement, au lieu de la classe de 4ème, il fallait plutôt se reporter aux fiches de la classe de 5ème dans la mesure où l’infortuné, inscrit en 4ème n’a pas fait le premier trimestre.

En dépit de tout, il a décidé de mettre en application ses menaces en appelant ses camarades, tous comme lui, des militaires. La tentative de médiation qui ne semblait pas aboutir a poussé les responsables du Zinda à faire appel à la gendarmerie. En définitive, il y a eu plus de peur que de mal. Et tout est rentré dans l’ordre


* Mots doux pour un ministre Burkinabè

Il est parvenu à un confrère, une lettre de félicitations adréssée au ministre des Sports burkinabé, Jean Pierre PALM. Pour l’auteur de la lettre, un paysan du département de Ouidigui, amoureux du football, le ministre ne manque pas d’initiatives en faveur du sport burkinabé. Il l’encourage dans sa ligne de conduite et souhaite que ses efforts soient couronnés de succès.

Kantigui qui se réjouit d’une telle initiative en direction de ceux qui se battent pour un Burkina rayonnant, remercie ce paysan et invite le ministre burkinabé à persévérer dans ce nouvel élan


* Lycée provincial du Loroum : des injures adressées à un professeur et des sanctions injustes

Kantigui a ouï dire que deux élèves de la classe de 3è et trois de la classe de 1re, auraient été suspendus pour deux semaines et la classe de 1re D suspendue pour trois jours, au lycée provincial du Loroum. Un des élèves sanctionnés en 3è aurait fini par abandonner. La classe de 1re serait actuellement la cible de certains professeurs pour, dit-on, "venger" leur collègue : les devoirs y seraient administrés et corrigés de sorte à "coller" de mauvaises notes aux élèves et les cours seraient lapidaires.

Ces sanctions, foi de Kantigui, font suite à un écrit injurieux affiché sur le tableau de la direction par des élèves le 13 novembre à l’adresse d’un professeur, actuellement nommé censeur dudit établissement.

Kantigui qui déplore ce comportement en milieu scolaire, interpelle les élèves à plus de discipline, et l’administration du lycée à une identification des vrais auteurs pour des sanctions plus justes. Kantigui note qu’il serait hasardeux et même dangereux de compromettre l’avenir de toute une classe, au nom d’un groupe d’indisciplinés. Affaire à suivre


* Le SAMAE présente ses voeux à Sidwaya

Kantigui a reçu une copie de la lettre que le secrétaire général du Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) a dressé au directeur général des Editions Sidwaya.

Le syndicat exprime sa gratitude à l’organe et lui renouvelle ses voeux de nouvel an


* Les arbitres se sentent un peu lésés

La dernière assemblée générale de la Fédération burkinabè de football, tenue le 13 janvier dernier, a revu à la baisse la quasi-totalité des dépenses du championnat. Ainsi on a réduit les subventions aux clubs, la prise en charge des officiels de match et des arbitres... Toutefois les arbitres se sentent un peu lésés. Leurs émoluments qui étaient de 40 000 F pour l’ensemble du corps arbitral d’un match passent désormais à 20 000. Ils estiment que ce corps devrait, quand même, être épargné par la mesure fédérale. Quelque part cette saute d’humeur se comprend d’autant plus que les hommes en noir ne sont pas tellement associés dans la prise des décisions de la FBF


* Pierre Koulibaly enfin en Libye

C’est à présent clair et net. Pierre Koulibaly évoluera en Libye à Al Itihad cette saison. L’attaquant stelliste, on se souvient, avait paraphé un contrat de 5 ans en décembre dernier en Tunisie à l’Etoile du Sahel avant de se rétracter. On se demandait s’il lui était possible de renier ce contrat qu’il disait avoir signé de façon inconsciente. Eh bien, le cas de Pierre ne ressemblera pas à ces nombreux transferts illicites que connaît le football burkinabè. Pour signer son contrat en Lybie, le petit jumeau a été accompagné par Kassoum Ouédraogo « Zico » le président « himself » de l’EFO. A ce qu’il paraît, c’est une cagnotte de 2000 euros qui serait tombée dans les caisses de la famille « Bleu et blanc ». Une affaire où l’on se frotte les mains


* Tour du Gabon : Abdoul Wahab, meilleur Africain

Le tour du Gabon, la tropicale dotée du trophée Anicet Bongo, a pris fin dimanche dernier. C’est le Français Frédéric Guedon qui a ravi le maillot jaune. Le Burkina qui était présent avec quelques cyclistes s’est classé 9e au classement général grâce à Abdoul Wahab Sawadogo. Il arrache du même coup le prix du meilleur Africain. Il est à 9 mn 12 du vainqueur. Le tour gabonais est bien doté. Tenez ! 900 000 F CFA pour les sprints intermédiaires, 1000 000 F pour le vainqueur d’étape


* La voleuse de bijoux

Les bijoux font partie des parures des femmes. On les affectionne et on investit souvent des fortunes pour les acquérir surtout celles qui sont en or.

Imaginez un seul instant que toutes ces « fortunes » s’envolent un jour dans les bras d’un escroc ou d’une voleuse ? En tous les cas, beaucoup de femmes de Simon-ville n’ont aujourd’hui que leurs yeux pour pleurer, après le passage de « la voleuse de bijoux » à leur domicile. Kantigui a ouï dire que depuis un certain temps, une dame bien en chair au dessus de tout soupçon passe de maison en maison pour écumer les femmes.

Elle étudie les mouvements de ses « proies ». Lorsque celles-ci sont absentes de la maison, elle vient voir les domestiques en leur tenant un langage convainquant. Elle demande généralement à aller se soulager dans les toilettes de l’intérieur.

Une fois dans la chambre, elle met en confiance la bonne et profite fouiller les chambres et surtout les coffres à bijoux. Avec cette astuce, elle a pu dépouiller au moins une dizaine de femmes dont les plaintes sont déposées à la gendarmerie. Kantigui a appris que lors de sa dernière tentative, elle a échappé de justesse au lynchage des jeunes d’un quartier. Selon toujours les informations de Kantigui, cette voleuse de bijoux serait déjà identifiée par les services de la gendarmerie. Kantigui espère comme l’adage le dit que « tous les jours appartiennent au voleur mais un seul appartient au propriétaire ».

Kantigui

Sidwaya

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