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Armée nationale : des décrets présidentiels pour le changement

Publié le mercredi 17 janvier 2007 à 08h32min

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Il est parvenu à Kantigui que pour « remettre les pendules à l’heure », au fur et à mesure et de manière républicaine, dans notre armée nationale en construction, trois décrets présidentiels ont marqué la vie de la grande muette, suite aux heurts entre policiers et militaires.

Ainsi, les trois premiers décrets présidentiels de l’année 2007, relatifs à la vie de l’armée du Burkina Faso, ont respectivement porté sur la nomination du commandant de la deuxième région militaire (Bobo-Dioulasso), du directeur central du génie militaire et du commandant du groupement de commandement, d’appui et de soutien.

Les heureux nommés sont le colonel Alain Laurent Bonkian , le lieutenant-colonel Charles Josephat Zoungrana et le lieutenant-colonel Moïse Minougou. Par le décret présidentiel en date du 9 janvier 2007, ceux-ci remplacent le colonel Oumarou Sadou (en stage au Nigeria à l’école de guerre), le colonel Toné Sié et le colonel Ignace Zoungrana...

Le colonel Charles Josephat Zoungrana est un habitué du génie militaire où Kantigui le voyait aux études et plans.

Alain Laurent Bonkian est depuis quelques années une des pièces maîtresses de la Défense nationale à Bobo-Dioulasso et Moïse Minoungou était jusque-là, selon nos informations, chargé de la division Opération de l’armée de terre. Ils auraient déjà pris en main les choses et devraient commander pour le bien de la défense nationale...


* Une soixantaine de militaires promus en 2007

Kantigui félicite la soixantaine d’officiers de l’Armée burkinabè qui, pour 2007, sont inscrits au tableau d’avancement, par décret présidentiel signé le 29 décembre 2006 par le président Blaise Compaoré... En attendant de revenir en détail sur le sens et la portée de la promotion militaire, nous vous publions (pour l’heure) in extenso la liste de ceux qui en 2007, selon des dispositions réglementaires militaires, porteront le grade de colonel-major, de colonel et dans les différents corps d’armées...

Pour le grade de colonel-major
Armée de terre
- Col Dominique Djindjéré
- Col Alidou Diébré

Armée de l’air
- Col Hioua Brice Bayala

Groupement central des armées
- Col Kodio Lougué
- Col Bernard Sanou

Pour le grade de colonel

Armée de terre
- Lt-Col Ignace Zoungrana
- Lt-Col Léon Traoré
- Lt-Col Moïse Miningou
- Lt-Col Péguy Hyacinthe Yoda
- Lt-Col Yaya Séré

Gendarmerie nationale
- Lt-Col Zambo Martin Zongo
- Lt-Col Labawo Forogo

Groupement central des armées
- Lt-Col Koudoubi Zongo
- Lt-Col Tamoussi Bonzi
- Lt-Col W. Jean Magloire Zagré
- Lt-Col Boureima Ouédraogo

Brigade nationale des sapeurs-pompiers
- Lt-Col Ousséni Diallo

Pour le grade de lieutenant-colonel

Armée de terre
- Cdt Auguste Denise Marie Barry
- Cdt Seydou Yonaba
- Cdt Pierre Ouédraogo
- Cdt Gaoussou Coulibaly

Armée de l’air

Cdt Nestor Ouédraogo

Groupement central des armées
- Cdt Raymond D. Valentin Ouédraogo
- Cdt Fatogoma Anselme Sanou
- Cdt Alassane Saré
- Cdt Sana Kaboré
- Cdt Abdoul Karimou Dramé

Brigade nationale de sapeurs-pompiers
- Cdt Sibiri Coulibaly


Fidèle Hien a son parti

Depuis que l’ancien ministre de l’Environnement, bras droit de Hermann Yaméogo et à ce titre, un des caciques de l’UNPP avait rompu les amarres avec sa formation politique, plus d’un se demandait si réellement, s’en était fini entre le Dr Fidèle Hien et le monde politique. Kantigui qui a reçu un document signé de M. Hien et portant sur la création d’un parti politique dénommé la Convention démocratique et fédérale (CODEF), vous donne à lire dans son intégralité cette déclaration.

J’ai l’honneur de convier votre journal, et la presse en général, à une conférence de presse qu’organise la Convention démocratique et fédérale (CODEF), le jeudi 18 Janvier 2007 à partir de 10h00 à la Maison des retraités Antoine Nanga.

La CODEF, parti politique légalement reconnu, à travers cette conférence de presse, voudrait faire connaître à l’opinion publique nationale, son analyse de la vie politique et socioéconornique du Burkina et s’entretenir avec la presse de sa vision sur la démocratie burkinabé et les prochaines élections législatives.

En espérant vous compter parmi nos invités, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l’assurance de ma parfaite considération.

Dr Fidèle HIEN
Député à l’Assemblée nationale


* Que veulent au juste les travailleurs de la SOTRACO ?

Kantigui a ouï dire que les revendications syndicales se multiplient à la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO). Il ne se passe pas un mois sans que les délégués des travailleurs ne posent de nouvelles doléances. Les dernières en date sont celles du lundi 15 janvier 2006. Elles s’apparentent à une sorte d’ultimatum lancé à la directrice générale de la SOTRACO. Kantigui a appris qu’elle a décidé de donner un bonus d’un mois de salaire à ceux qui ont une note comprise entre 15 et 17.

Mais Luc Manou et ses camarades délégués du personnel ne l’entendent pas de cette oreille. Kantigui a intercepté une série de revendications qu’ils ont adressées à la directrice générale, la sommant d’élargir la gratification à l’ensemble des travailleurs, de surseoir aux lettres d’explications et sanctions de toutes natures, de créer une commission les incluant dans la notation des agents...Voilà leurs revendications.

A l’attention de Madame la directrice générale

Au nom du collège des délégués syndicaux et du personnel.

Au nom de l’ensemble du personnel.

Nous avons l’honneur de vous dire ce qui suit :

1- L’attribution de la gratification de 2006 à l’ensemble des travailleurs soit un mois de salaire à tous dans les 48h.

2- La suspension de la participation des délégués du personnel au conseil de discipline jusqu’à la satisfaction de la présente doléance.

3- L’arrêt des lettres d’explication et sanction de toute nature, pendant la durée de la négociation.

4- La mise en place d’une commission incluant les délégués du personnel en vue de la révision des appréciations et notation de 2006.

Le collège des délégués syndicaux et du personnel

Théophile Héma
Yssouf Dao
Ladji Ouattara
Pascal Ouébakoura
Mayombo Lankoandé
Souley Sawadogo
Georges Bakala
Yomba Sawadogo

Luc Manou, secrétaire général Comité CGT-B délégué général du personnel


* Des époux revendiquent les salaires de leurs épouses

Kantigui a reçu une correspondance que Ablassé Sawadogo et Issaka Sawadogo adressent à la restauratrice Fati Ouédraogo pour revendiquer les salaires de leurs épouses, impayés depuis 2005.

« Nous soussignons : Ablassé Sawadogo , Issaka Sawadogo, maris des femmes employées par la présidente Fati Ouédraogo, restauratrice à Paspanga pour le cadre de l’Université de Ouagadougou et Mme Mamounata Ouédraogo déclarent : Nos différentes épouses qui ont pris service dans les restaurants des cités universitaires depuis 2005 (pour d’autres en 2003) ne sont pas rentrées en possession de leur argent. Par ladite note, nous élevons nos voix à l’intention de Mme Fati Ouédraogo, afin que des mesures soient prises pour régler les arriérés de salaires de ces dernières. Merci ».


* Prison de Manga : un GSP suspendu pour un mois

Une foule de manifestants a marché sur la Maison d’arrêt et de correction de Manga (MACM) où elle a exprimé son indignation suite à une bavure d’un agent de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), sur un habitant du secteur n°3. Il a été rapporté à Kantigui que dans la nuit du 14 au 15 janvier 2007, deux usagers passant devant le palais de justice ont été invités par un agent GSP à décliner leur identité. C’est ainsi qu’il fut constaté que l’un deux ne disposait pas de Carte d’identité burkinabè (CIB).

Selon les sources de Kantigui, l’usager, grièvement blessé par l’agent GSP, sera transporté au CMA de Manga puis à l’hôpital Yalgadogo Ouédraogo de Ouagadougou. Jusque- là, les frais médicaux ont été supportés par Mme le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Manga. Grâce à l’intervention du régisseur de la prison, des responsables de la gendarmerie et du maire de la commune, la population a fait preuve de retenue. Aux dernières nouvelles, il est parvenu à Kantigui que l’agent GSP « contrôleur » de CIB a écopé d’un mois de suspension.


* District sanitaire de Manga : le directeur régional pourra- t il désamorcer la bombe ?

Le district sanitaire de Manga traverse une crise qui serait due à une gestion décriée par le mouvement syndical. Selon les sources de Kantigui, le SYNTSHA aurait adressé une plate-forme revendicative sur des aspects de la gestion du district. Celle-ci a fait l’objet, foi de Kantigui, d’une réunion à huis clos entre les syndicalistes et les autorités sanitaires lundi 8 décembre dernier de 16h à 23h sans un consensus véritable même si quelques accords ont été conclus.

Au nombre de ces derniers, a appris Kantigui, une mission aurait été dépêchée à Ouagadougou en vue de ravitailler le dépôt répartiteur du district qui serait sous embargo, faute de frais de fonctionnement. Kantigui a également appris que les syndicalistes devraient se rencontrer hier soir pour examiner les conclusions de leur rencontre avec la direction.

Kantigui espère que ce dialogue que vient d’entretenir la direction régionale à quelques jours du lancement officiel de la campagne de lutte contre la filariose par le ministre de la Santé à Manga, permettra de désamorcer la bombe et réussir les activités inscrites au titre de l’année 2007. Puisse ce nouvel an, apporter plus de compréhension pour l’exécution du service public.


* District sanitaire de Manga : le médecin-chef et le gestionnaire doivent-ils partir ?

Il a été rapporté à Kantigui que les points 11 et 12 de la plate-forme revendicatrice du SYNTSHA-Manga adressée au directeur régional de la Santé exigent le départ du Médecin-chef de district (MCD) et du gestionnaire. C’est au cours de la cérémonie de lancement de la lutte contre la filariose lymphatique, le 11 janvier, que l’information a circulé de bouche à oreille.

Kantigui a appris que le district de Manga serait à « genou » à cause de la mauvaise gestion du gestionnaire et du préparateur d’Etat en pharmacie, aujourd’hui en service dans une autre localité. Le MCD, ordonnateur du budget du district, a été induit en erreur par ses deux principaux collaborateurs. Les malversations conjuguées de ces deux agents du district porteraient sur une somme de 14 à 18 millions F CFA. Elles auraient conduit à une mise sous embargo du dépôt répartiteur du district et à une rupture de stocks dans la plupart des CSPS.

Une rencontre entre le directeur régional de la Santé et la section du SYNTSHA se serait tenue le 8 janvier de 16h à 23h. Mais les conclusions ne satisfont pas le syndicat. Kantigui a été informé que les syndicalistes pourraient rencontrer le haut-commissaire pour trouver les solutions idoines aux problèmes du district sanitaire de Manga.


* Africains et intellectuels de Paris rendent hommage à Ki-Zerbo

Kantigui a ouï dire que les Africains et les intellectuels de Paris (France), ensemble comme un seul homme, ont rendu un hommage appuyé au Professeur Joseph Ki-Zerbo en qui ils ont salué l’homme aux multiples dimensions. Dont les plus connues demeurent le politique, l’intellectuel et le panafricaniste.

Kantigui se réjouit et s’associe à cette reconnaissance qui, à ses yeux, est un bel exemple de témoignage qui, doit faire réfléchir ceux qui semblent ne retenir du professeur que la distinction à titre posthume que l’Etat burkinabè a décernée à l’illustre disparu et qui, s’y référant, en font, chaque jour à travers les colonnes des journaux, une affaire personnelle.

Kantigui se demande alors où sont passés tous ceux qui, au sein du Collectif, battaient le macadam en compagnie de Ki-Zerbo ? Où sont passé tous ces intellectuels burkinabè nourris à la science du professeur parce qu’ayant bénéficié de ses connaissances, soit en tant que ses anciens étudiants, soit simplement comme ses amis dans la lutte politique.

Kantigui demeure convaincu que les œuvres du vieux sont tellement immenses que ceux et celles qui l’ont côtoyé auraient pu en faire des sujets fort intéressants. Heureusement qu’une personnalité de la trempe de Joseph Ki-Zerbo ne meurt pas. Ce baobab, cette bibliothèque continuera toujours à inspirer les générations présentes et futures par la grandeur des œuvres qu’il nous a léguées.


* Bisbilles dans l’Union libanaise culturelle mondiale de Ouagadougou : le droit de réponse du président

ULCM
Union Libanaise Culturelle Mondiale
Ouagadougou -Burkina Faso

Ouagadougou, le 16 janvier 2007.

A Monsieur le Directeur de Publication
des Editions SIDWAYA
OUAGADOUGOU

Monsieur,

Suite à la publication faite dans les colonnes de votre édition n° 5795 du mercredi 10 janvier 2007 titrée « bisbilles au sein de la communauté libanaise », nous vous demandons de bien vouloir faire paraître l’article ci-dessous dans vos colonnes du mercredi 17 janvier 2007.

« Monsieur le Directeur de Publication. C’est avec étonnement que nous avons appris que des bisbilles existeraient au sein de la communauté libanaise.

En fait, en tant que professionnels, il aurait fallu vous rapprocher des personnes à même de vous fournir des éléments objectifs sur la question, notamment le bureau de l’Union Libanaise Culturelle Mondiale (ULCM).

En conclusion, nous n’avons pas connaissance de la situation telle que relatée par votre quotidien, à moins que ce ne soit les propos d’individus mal intentionnés qui vous ont fournis de fausses informations à même de nuire aux intérêts de notre union.

Pour notre part, nous nous tenons à votre disposition pour échanger afin de lever toute équivoque.

Dans cette attente, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de nos meilleures salutations.

Le Président


* Rassemblement pour la citoyenneté : première sortie du président national

Le Rassemblement pour la citoyenneté (RPC) que certains analystes politiques ont vite attribué à Zéphirin Diabré vient de recevoir son récépissé de reconnaissance. Kantigui a ouï dire que son président national M. Antoine Ouaré, a effectué le 3 janvier dernier, une sortie à Zoaga (dans le Boulgou), département dont il est originaire afin de faire comprendre aux siens qu’il est adepte de l’adage populaire qui veut que « la charité bien ordonnée commence par soi-même ». Selon des sources bien informées, les populations auraient réservé une adhésion massive à ce parti. Il est parvenu à Kantigui que des promesses auraient été tenues au cours de la rencontre.

Kantigui

Sidwaya

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