Des voix de structures politiques et de mouvements de défense des droits de l’homme s’étaient élevées pour demander justice car, en attendant les résultats des enquêtes, il est fait état d’une bavure policière. L’affaire, qui ne fait plus grand bruit, suit cependant son cours au niveau de la Justice. Ainsi, les enquêtes sur les malheureux événements de Pièla se poursuivent.

Les présumés auteurs ont été entendus par les structures de la police judiciaire sur instruction du procureur du Faso de Diapaga. De source proche des forces de sécurité, des policiers pourraient bel et bien comparaître devant le juge pour s’expliquer. Affaire à suivre.

Police municipale de Banfora : reprise des activités

Les activités de contrôle de la police municipale de Banfora qui avaient été suspendues par un arrêté de la mairie ont repris dans la première semaine du mois de janvier. Cette suspension, selon la mairie, était due au constat fait sur les versements que ce service devait faire au niveau de la trésorerie principale de Banfora. Aucun centime ne rentrait alors que les carnets de reçus sortaient et les verbalisations se faisaient ,de source proche de la mairie. Cette situation a conduit au changement du commandant de cette unité.

Selon le maire, des réaménagements ont été apportés, ce qui permet aux flics municipaux de reprendre les contrôles qui, du reste, entrent dans leurs prérogatives.

Pour ses toutes premières sorties qui ont eu lieu les jeudi 4, vendredi 5 et dimanche 7 janvier 2007, les policiers municipaux étaient assistés de leurs collègues de la police nationale. Ils ont ensemble fait des prises car la population avait perdu l’habitude de voir ces hommes en tenue et aussi le réflexe de s’arrêter aux panneaux Stop.

Heurts entre militaires et policiers : décès d’un prisonnier

On se rappelle que lors des heurts entre militaires et policiers, les cellules de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) avaient été ouvertes, permettant l’évasion de plus de 600 détenus. On constate également qu’une des personnes incarcérées, du nom de Arouna Kafando, vendeur d’huile de consommation à l’ex-AVV sur la route de Fada N’Gourma, serait décédé lors de ces événements malheureux, selon son frère Issaka Kafando que nous avons reçu à notre rédaction le mercredi 10 janvier dernier.

Tongomayel : démissions à l’ADF/RDA

Par le biais de correspondances adressées au secrétaire général de l’Alliance pour la démocratie et la fédération / Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), et qui sont parvenues à notre rédaction, il est fait cas de démissions collectives dans la commune de Tongomayel, dans la province du Soum.

En effet, dans les villages de Toutou Doumdougorou, Silgadji, Boulégnégné, Narégué, Piraogo, Mamassirou et Boulayanké, les comités villageois de l’ADF/RDA et du PDS réunis respectivement autour de Abdousalam Kogodbéogo, conseiller ADF ; Boureima Badini, conseiller ADF ; Sidiki Ouédraogo et Moussa Dicko, conseillers ADF ; Tindaogo Sawadogo, conseiller ADF ; Karim Ouédraogo, conseiller PDS ; et Hamidou Bélem, conseiller ADF, ont décidé de démissionner, selon eux, du parti.

Gaz butane : la SONABHY répond à un revendeur

Suite à la publication par notre organe d’une lettre d’un "revendeur" de gaz interpellant la direction générale de la SONABHY sur l’irréguralité dans la livraison du gaz butane, nous avons reçu du chargé de communication de la Nationale des hydrocarbures, Joseph Sama, le droit de réponse qui suit.

"Monsieur le Directeur de publication des Editions "Le Pays". Dans la rubrique "Pot pourri" de votre quotidien du 5 janvier 2007, vous avez publié la lettre d’un de vos lecteurs se disant "revendeur" de gaz et qui interpellait le Directeur général de la SONABHY sur une éventuelle irrégularité dans la livraison du gaz butane auprès des consommateurs, une situation qui se serait accentuée pendant la période des fêtes de fin d’année.

Cette lettre qui a été lue avec beaucoup d’attention au sein de la société nous donne l’occasion de vous remercier d’avoir accepté, à travers les colonnes de votre journal, de lever un coin de voile sur un sujet aussi plein d’intérêt pour le consommateur burkinabè. C’est d’ailleurs pourquoi nous nous faisons le devoir de vous adresser ce droit de réponse dans le seul but d’éclairer vos lecteurs, car notre supposé "revendeur" de gaz est censé connaître, sinon les missions de la SONABHY, du moins les rouages de la chaîne de distribution du gaz. Il aurait ainsi pu éviter à vos lecteurs cette langue de bois en s’informant directement auprès de son fournisseur habituel.

La SONABHY a pour mission l’importation et le stockage des hydrocarbures liquides et gazeux pour garantir à notre pays une sécurité énergétique suffisante. Les segments transport et distribution sont entièrement réservés au privé. Dans le domaine du gaz, cette société, depuis sa création, s’est investie dans la construction d’infrastructures de stockage pour vulgariser ce produit afin de venir en appui à la politique du gouvernement dans sa lutte contre la désertification. Les chiffres en la matière sont assez parlants, car, de 1986 à 2006, la consommation en gaz butane des Burkinabè est passée de 800 à 16 000 tonnes par an. Selon les estimations, cette consommation atteindra les 25 000 tonnes en 2010.

Pour soutenir donc cette demande sans cesse croissante, la SONABHY a décidé de se doter d’outils modernes et performants pour servir conséquemment tous les acteurs impliqués dans la distribution du gaz au Burkina. C’est ainsi que depuis 2005, une sphère d’une capacité de 4 000 M3 actuellement dans sa phase de finition est en construction à Bingo tandis que le nouveau centre emplisseur gaz moderne avec carrousel est entièrement réalisé et fonctionnel avec une production journalière de 4000 bouteilles de 12,5 Kg et de 5000 bouteilles de 6 Kg.

Avec la mise en place de ce plateau technique moderne, la SONABHY a toujours satisfait aux demandes de toutes les sociétés de distribution de gaz que sont TOTAL/ Burkina, ORYX, STD/SODIGAZ, PETROFA et PETROGAZ/Service. Seules ces sociétés privées sont les clients directs de la SONABHY, et aucune d’elles n’a jusqu’à ce jour fait cas d’une quelconque pénurie de gaz, les dépôts étant restés ouverts même pendant les périodes de fêtes.

Nous voudrions donc, sans aucun esprit de polémique, suggérer à notre "revendeur" anonyme de se rapprocher de son fournisseur habituel pour son éclairage recherché."

Cité du paysan noir : l’Imam Diarra n’est plus

Le grand imam de la cité du paysan noir, El Hadj Souleymane Diarra, n’est plus. Il s’est éteint le vendredi 5 janvier dans la matinée à l’hôpital Sanou Souro de Bobo Dioulasso à l’âge de 80 ans. Souleymane Diarra a pris les commandes de la grande mosquée de Banfora en 1998, après avoir été 30 ans durant l’adjoint de quatre imams. On le savait malade depuis bientôt une année et demie, mais c’est au cours des quatre derniers mois que la santé de ce grand homme religieux s’était considérablement dégradée.

Ce qui le faisait partir régulièrement à Bobo pour les visites et autres examens médicaux. Peu avant le mois du Ramadan, il a été définitivement hospitalisé au CHUSS où la mort a eu raison de lui quelques jours après l’entame de la nouvelle année. Ainsi donc, il n’aura pu officier la prière du Ramadan, ni de celle de la Tabaski en cette année 2006-2007.

L’homme que toute la communauté musulmane de Banfora regrette aujourd’hui passe pour l’un des plus studieux de sa génération. Il a fait ses études coraniques en Guinée puis au Mali. Des raisons de famille l’obligeront plus tard à regagner le pays natal où très vite, ses qualifications religieuses le feront entrer dans les sphères de décisions de la communauté musulmane.

La dépouille mortelle de El Hadj Souleymane Diarra est arrivée dans la cité du paysan noir le vendredi 5 janvier 2006 aux environs de 16h. La population s’est fortement mobilisée pour l’accueillir à l’entrée de la ville, et l’accompagner au cimetière municipal de Banfora où, désormais, repose l’homme de foi. Souleymane Diarra laisse derrière lui une veuve et une dizaine d’enfants. Les Editions "Le Pays" présentent à la famille du disparu, ainsi qu’à toute la communauté musulmane et toute la population de la cité du paysan noir, leur sincère compassion.

Voeux du ministre Bougouma aux Editions "Le Pays"

Pour la nouvelle année 2007, nous avons reçu du Dr Jérôme Bougouma, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, une lettre de présentation de voeux du Nouvel An au Directeur général des Editions "Le Pays".

"La nouvelle année 2007 m’offre l’agréable occasion de vous présenter mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité à vous-¬même, ainsi qu’à l’ensemble de vos collaborateurs.

Que l’année 2007 vous apporte la paix et toute la réussite possible dans vos différentes entreprises.

Tout au long de l’année 2006, vous avez régulièrement accompagné le ministère du Travail et de la Sécurité sociale dans sa mission de promotion et de consolidation du dialogue social, confirmant ainsi le rôle et l’importance de la presse dans l’ancrage de la paix sociale dans notre pays.

Dans un esprit de confiance et de respect mutuel, puisse l’année 2007 nous apporter les meilleures conditions de partenariat et de nouvelles sources de satisfaction."

Croisade contre la filariose lymphatique dans le Sud-Ouest

En marge du lancement de la campagne nationale de lutte contre la filariose lymphatique, qui a eu lieu à Manga dans le Zoundwéogo, les hauts-commissaires du Sud-Ouest, les médecins- chefs de districts et des journalistes de radios locales ont été réunis le 11 janvier à la salle de conférences du gouvernorat pour une sensibilisation.

Cette rencontre se présentait comme une sollicitation afin que chacun à son niveau soit un relais d’information des communautés de base. Ce fut une occasion pour les sessionnaires de prendre l’albendazole et l’ivermectine.

Hadj 2006 : retour des premiers pèlerins

Les premiers pèlerins burkinabè ont commencé à regagner le bercail depuis mercredi. Parmi les Hadj de cette année figurent des personnalités bien connues comme le Procureur général, Abdoulaye Barry.

Koudougou : les fidèles catholiques en fête

A partir du samedi 13 janvier 2007, les fidèles catholiques du diocèse de Koudougou vivront une ambiance de fête. En effet, la cathédrale St Augustin célébrera son jubilé d’albâtre, c’est-à-dire son 75e anniversaire. Du concert religieux à la célébration eucharistique, tout a été prévu pour marquer ce souvenir important. Cette manifestation coïncide aussi avec les 25 ans d’épiscopat de Mgr Basile Tapsoba, évêque dudit diocèse.

Ramongo : une journée culturelle qui mobilise

L’Association des travailleurs ressortissants de Ramongo à Bobo Dioulasso (ATRB) a retenu la date du 19 janvier 2007 pour la journée culturelle dudit département. Sous le patronage de Salif Yaméogo (P-DG de Relax hotel), et le parrainage de Boureima Kaboré, Néhémie Kaboré et ses collaborateurs veulent faire de cette journée une occasion de rassemblement, de retrouvailles, source de renforcement du nécessaire esprit de fraternité et de solidarité entre les femmes et les hommes de Ramongo. Dassandaga, match de football, soirée de chants traditionnels et soirée dansante sont au menu de cette journée culturelle dédiée à tous les Ramongolais.

Simon Compaoré présente ses voeux à la presse

Instituée depuis quelques années, la cérémonie de présentation de voeux du maire de Ouagadougou à la presse aura lieu ce vendredi 12 janvier. Ce sera dans la salle de délibération du conseil municipal qui veut "marquer une halte, pour témoigner à la presse toute sa reconnaissance pour l’accompagnement dont il bénéficie".

Le président de l’USO, parrain de l’OSEP de Gaoua

Le colonel Félix Tiemtarboum est le parrain de l’OSEP de la CEB de Gaoua I. Le président de l’Union sportive de Ouagadougou (USO) a fait le déplacement de Gaoua le 10 janvier dernier pour la cérémonie de lancement de ladite organisation.

Djibo : bientôt une maison d’arrêt et de correction

Depuis belle lurette, les malfrats et délinquants arrêtés dans la province du Soum étaient déférés à Ouahigouya (à 120 km). Actuellement, c’est à Kongoussi que les agents défèrent ces délinquants, avec plein de risques. Tout cela devrait prendre fin dans les mois à venir car les travaux de la maison d’arrêt et de correction de Djibo sont finis. Il reste à l’inaugurer et la mettre en service.

Le personnel administratif et pénitentiaire est déjà attendu ainsi que les nouveaux locataires de cette infrastructure. Pour certains Soumois, ce joyau sera le bienvenu et pourra soulager et éviter aux parents des détenus des dépenses lors des audiences par des déplacements, des allers et retours. De même, cela pourrait endiguer le problème de dépaysement des détenus.

Le Pays