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<I>On Murmure </I> : La mutuelle des forces armées remise en cause

Publié le mercredi 10 janvier 2007 à 07h20min

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Kantigui a ouï dire que les heurts entre militaires et policiers n’ont pas seulement révélé la difficile cohabitation entre les forces de sécurité et de défense. Ils ont mis à nu des problèmes réels au sein même de l’armée.

Outre la ration alimentaire ou préfranc revendiquée à coups de canon au camp de l’Unité de Gounghin, c’est la mutuelle des forces armées récemment créée qui est remise en cause. Il est parvenu à Kantigui que les chefs de section ont convoqué leurs éléments pour signifier que désormais l’adhésion à la mutuelle se fait de façon volontaire et non de facto comme à l’origine.

Aussi ceux dont des prélèvements ont été déjà effectués sur leur solde peuvent demander à être remboursés s’ils ne jugent pas nécessaire d’adhérer à la mutuelle. Beaucoup de soldats auraient opté de ne pas en faire partie.


Pèlerinage à La Mecque : Les premiers pèlerins burkinabè attendus à 18 h

Les premiers "El Hadj" et "Adj" made 2007 arrivent au Burkina aujourd’hui aux environs de 18h 00 à l’aéroport international de Ouagadougou. Précédemment annoncés pour ce jour, à 2 h 00 du matin, c’est finalement dans l’après-midi qu’ils regagneront le bercail. C’est avec un soulagement que les parents des nouveaux "El Hadj" et "Adja" accueilleront les heureux (ses) élus. Kantigui a ouï dire que le deuxième vol est prévu pour le 12 janvier 2007 aux environs de 0h 50 mn toujours à destination de l’aéroport de Ouagadougou. Le troisième et dernier vol est pour le 12 janvier aux environs de 20h 10 mn. Il faut saluer le Comité d’organisation qui a du manager afin que les pèlerins arrivent tôt cette année. Kantigui souhaite d’ores et déjà, un bon retour à tous les pèlerins et qu’ils retrouvent leur famille en parfaite santé.

Kantigui s’est entendu dire qu’il est reproché aux initiateurs de la mutuelle, un déficit de communication autour de la mise en place de la structure. Des gendarmes seraient encore à se poser la question de savoir pourquoi les prélèvements commencent par la classe 1998 et non pas avant. Quelles que soient ces difficultés inhérentes à sa mise en ouvre, Kantigui estime qu’une mutuelle est nécessaire à l’ensemble des forces armées pour mener en toute quiétude leurs missions de défense de la Nation.


LONAB : les chiffres en hausse

Kantigui qui a parcouru les états financiers de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) s’est aperçu que les chiffres d’affaires 2006 de cette société d’Etat sont en hausse par rapport à ceux de l’année 2005. T

out a augmenté en terme de centaines de millions de F CFA ou de milliards de F CFA. Kantigui a remarqué qu’en 2006, Zambendé Théodore Sawadogo et ses collaborateurs ont réalisé plus de 21 milliards F CFA de chiffres d’affaires pour le PMU’B contre 18 milliards en 2005. Pour ce qui est des instantanés (jeu de grattage), la LONAB a engrangé 1,7 milliard F CFA en 2006 contre 1,3 milliard F CFA en 2005.

Dirigeants et travailleurs n’entendent pas cependant dormir sur leurs lauriers malgré ses performances enregistrées en 2006. Kantigui a vu le représentant des travailleurs réaffirmer leur ardeur au travail et insister sur la finalisation des textes portant statut du personnel ainsi que sur la satisfaction d’un certain nombre de doléances pour que la LONAB s’affirme mieux dans le développement socioéconomique du Burkina Faso.


Bisbilles au sein de la communauté libanaise

Il est parvenu à Kantigui qu’actuellement, un certain malaise existe au sein de la communauté libanaise, en raison d’une fracture que vit l’ULCM, association en charge d’organiser les communautés libanaises à l’étranger.

En effet, selon certaines sources parvenues à Kantigui, la question de la représentativité des différentes composantes libanaises au Burkina dans le bureau présidant cette structure, ferait l’objet de gorges chaudes !

Kantigui qui suit cette affaire de près constate que les ressortissants libanais du Burkina gagneraient à préserver leur communauté des soubresauts socioculturels qui touchent leur pays d’origine, en mettant de côté leurs intérêts particuliers... Une donne qui pourrait être celle du "gagne-gagne" pour eux-mêmes et pour la quiétude de toutes les communautés vivant au Burkina Faso. Parole de Kantigui !.


Sidwaya reçoit les voux de deux ministres

Deux ministres du gouvernement ont présenté leurs voux au quotidien d’Etat Sidwaya. Dans les lettres que Benoît Ouattara du Commerce et Jérôme Bougouma du Travail ont adressé au directeur général, Michel Ouédraogo, Kantigui a lu des mots aimables d’encouragement, de bonne continuation et d’abnégation au travail.

Les deux ministres ont adressé leurs félicitations à l’ensemble des travailleurs du groupe de presse à qui ils n’ont pas manqué d’exprimer leurs reconnaissances pour les multiples sollicitudes.

"Je formule le vou de voir se renforcer davantage nos relations de travail pour une information plus large du public et des usagers du ministère du Commerce", a souhaité Benoît Ouattara. "Dans un esprit de confiance et de respect mutuel, puisse l’année 2007 nous apporter les meilleures conditions de partenariat et de nouvelles sources de satisfaction", a formulé Jérôme Bougouma. Kantigui se réjouit du fait que son service public pour tous les Burkinabè soit reconnu par de plus hautes autorités.


Le gouvernement algérien contre la pendaison de Saddam Hussein

Kantigui a reçu de l’ambassade de la République algérienne démocratique et populaire au Burkina Faso, une déclaration du gouvernement algérien rendue publique à la suite de l’exécution de l’ancien président irakien Saddam Hussein. Elle exprime le désarroi du gouvernement algérien face à cette pendaison à un jour sacré de l’Aïd El Ada. Kantigui vous propose cette déclaration in extenso.

« Monsieur Saddam Hussein, ancien Président irakien, fait prisonnier de guerre, a été exécuté suite à une condamnation à mort pour des actes relevant de ses activités à la tête de l’Etat irakien. Sa culpabilité a été établie par un jugement des hommes dans des circonstances et dans un contexte faisant l’objet d’appréciations antagonistes et de positions polarisées.

Cet événement et les actions de l’ancien Chef de l’Etat irakien relèvent désormais du jugement de l’histoire et l’évaluation de sa vie appartient au jugement de Dieu.

L’Algérie regrette la mise à mort de l’ancien Président

Saddam Hussein le jour l’Aïd El Adha, jour sacré, dont l’esprit originel, évocateur de sacrifices, s’est sublimé dans les valeurs du pardon, de la clémence et de la générosité pour tout le monde arabo-musulman.

L’Algérie forme le vou que ce développement n’ajoutera pas à un surcroît de violence et d’épreuves à la tragédie que vit le peuple irakien frère.

Elle appelle les irakiens de tous bords à un ressaisissement salutaire pour assurer un avenir qualitativement meilleur à leur pays dans l’unité de son peuple, l’intégrité de son territoire et la plénitude de sa souveraineté ».


Kourittenga : un incendie fait 5 morts à Tensobentenga

Kantigui a appris avec beaucoup de consternation que le village de Nédoghin de la commune rurale de Tensobentenga (25 km de Koupèla) est sous le choc. Et pour cause, cinq (05) enfants d’une même famille ont péri dans un incendie la nuit du 31 décembre 2006.

Selon les témoignages recueillis par Kantigui, l’incendie se serait produit aux environs de 23 heures au moment où toute la famille composée de neuf membres s’était endormie. Chaque soir, la famille se réchauffait à l’aide d’un feu entretenu dans un foyer à trois pierres à l’intérieur de la case.

Selon donc toute vraisemblance, ce serait les couvertures des enfants qui auraient pris feu, déclenchant ainsi l’incendie. Bilan : quatre morts sur le coup notamment un garçon de 10 ans, trois fillettes de 7 ans, 6 ans et 2 ans dont une élève de l’école de Tampialin. La maman Pascaline Guiatin avait réussi à extirper du feu l’une des deux jumelles.

Grièvement blessées, elles ont été admises au centre médical de Koupèla. Evacuée à Ouagadougou, la fillette n’a pas survécu. Véritable drame pour la commune de Tensobentenga en ce début d’année 2007. Et quel choc pour la famille Zougmoré Lamoussa qui, en l’espace de quelques heures, voit mourir cinq de ses enfants. Le préfet du département Daouda Koanda, et le maire Guébrila Yaméogo en compagnie de la gendarmerie se sont rendus au lieu du sinistre tôt le matin du 1er janvier 2007.

Hormis, les pertes en vie humaine, les dégâts matériels selon le préfet seraient aussi importants. La famille Zougmoré aurait tout perdu. Le haut-commissaire a donné des instructions au service de l’Action sociale pour que des dispositions soient prises sans délai en vue de soulager un tant soit peu la famille très éprouvée.

En attendant Kantigui présente ses condoléances les plus attristées à la famille Zougmoré.


De la viande d’âne pour la fête du « Bugsalé » à Kaba

« A fête spéciale, viande spéciale ». Telle est la remarque de Kantigui après sa participation à la fête coutumière du « Bugsalé » de Kaba, village situé dans le département d’Arbollé dans la province du Passoré. La viande d’un seul animal était à l’honneur : celle de l’âne.

Une cinquantaine de ces bêtes ont été abattues sur la place du marché. Célébré après les récoltes, le Basga du Tengsoba, du Nakomnaba et de Naba Baongo, le « Bugsalé » est fêté annuellement par les sept villages du canton de Kaba. Celui du dimanche 7 janvier a drainé du beau monde dans ce village. La viande d’âne a été servie sous toutes ses formes : brochettes, soupe, grillade... Kantigui se demande d’où viennent ces ânes qui ont été sacrifiés lors de ces réjouissances ?


Pourvu que ce ne soit pas des animaux de labour

Le redéploiement des agents provinciaux bloque des préfectures et des haut-commissariats
Depuis le 1er janvier 2007, date d’entrée en vigueur du redéploiement des agents provinciaux dans leurs nouveaux postes (les mairies), Kantigui a pu constater une hémorragie dans des préfectures et haut-commissariats qui voient le départ de la quasi-totalité de leur personnel.

Au Kourittenga, des préfets se retrouvaient tout seuls au bureau. Le haut-commissariat de Koupèla ne disposerait plus que d’un seul agent, a-t-on confié à Kantigui. C’est ce dernier qui doit accueillir et introduire les visiteurs chez le haut-commissaire, enregistrer, faire signer et ventiler le courrier, taper sur les machines etc.

Les résidences du haut-commissaire et du secrétaire général de la province ne reçoivent plus de coups de balai, faute de manouvres. Mais le problème crucial, c’est l’état civil. En effet, depuis le 1er janvier, les préfets ne seraient plus habilités à délivrer les extraits d’actes de naissance, tâche administrative désormais dévolue aux maires. Or la machine administrative des communes rurales n’est pas encore opérationnelle.

Conséquence, blocage de l’état civil. Et des plaintes commencent à être enregistrées surtout du côté des élèves qui préparent leur dossier d’examen. Il serait temps que quelque chose soit fait sans délai.


Projet ZACA : bientôt les premiers coups de pioches ?

Kantigui a eu vent du redémarrage effectif dans les prochains jours des travaux du projet ZACA. Depuis l’exécution d’une importante phase du projet : la réalisation de deux trames d’accueil dont l’une à Ouaga 2000 et l’autre à Saaba, suivie de l’indemnisation des résidants du site du projet, et de leur délocalisation, l’exécution dudit projet piétinait.

Cela n’a pas manqué de susciter nombre d’interrogations au sein de la population. Soucieux de la bonne réalisation de ce projet, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Sekou Bâ, aurait selon les sources de Kantigui, pris son bâton de pèlerin pour aller frapper à la porte de nombreux bailleurs de fonds. Il semble que sa quête n’est pas restée vaine.

Selon les sources de Kantigui, certains bailleurs, compte tenu de la pertinence de ce projet, seraient prêts à délier les cordons de la bourse. Kantigui qui se félicite de cette initiative heureuse suit la chose de près.


L’essence à mille francs CFA le litre à Titao

Kantigui a ouï dire que lors des heurts entre forces de défense et de sécurité, un conseiller municipal aurait eu "l’ingénieuse idée » d’acheter quarante litres d’essence au prix normal qu’il aurait replacés à mille francs CFA le litre. Soit un bénéfice de près de quatre vingt-dix pour cent. Devant une telle situation, Kantigui se demande s’il faut en rire ou pleurer ?

Ce qui gêne les proches et connaissances de monsieur le "pétrolier" d’un soir, c’est moins l’acte, c’est-à-dire la quête effrénée du gain quasi facile que son statut de conseiller. C’est-à-dire celui-là même qui se doit de se mettre au service de ses concitoyens de secteurs qui lui ont fait confiance et l’ont porté à un niveau de responsabilité où il doit les défendre.


L’AIDES rend hommage à ses membres disparus

Il est parvenu à Kantigui que les membres de « L’Etat du Prix Choc » aujourd’hui Association pour l’intégration, le développement, l’environnement et le sport (AIDES) ont organisé, dimanche 7 janvier 2007, une journée de recueillement en mémoire de leurs frères et amis, Pabeyam Victor dit le Naba et Paré Yalé Jean, tous deux prématurément disparus en avril 2006.

A cette occasion, parents, amis, connaissances et collègues des deux disparus ont participé à 9 heures à une célébration eucharistique en leur mémoire à l’église de Dapoya afin de prier le Seigneur Dieu pour qu’il les accueille auprès de lui dans son Royaume. Après cette messe, les membres de « l’Etat du Prix Choc » et de l’AIDES se sont retirés à Gampèla pour rendre un hommage bien mérité à leurs deux membres décédés respectivement le 17 avril et le 23 avril 2006.

Dans le discours qu’il a prononcé pour la circonstance, M. Bila Yamba, président de « l’Etat du Prix Choc » et de l’AIDES s’est beaucoup appesanti sur les qualités humaines, sociales et professionnelles des deux frères et amis arrachés prématurément à leur affection. Leur absence est lourdement ressentie au regard de leurs idées et de leur sens de l’initiative pour la consolidation de la grande famille qu’ils ont ainsi contribué à créer et à renforcer.

En effet, selon le président Bila Yamba « l’Etat du Prix Choc », aujourd’hui plus qu’un groupe d’amis, est devenu une famille où les échanges d’idées, la solidarité et l’entr’aide se sont érigés en credo. La noblesse de nos ambitions nous a conduits durant l’année 2006 à la formalisation de notre équipe en vue du renforcement de ce credo ». A cette journée de recueillement, les épouses des membres de l’Association ont répondu présentes.

Ainsi, leur représentante madame Bélem née Ouédraogo Justine a loué cette initiative qui participe au renforcement des liens d’amitié et de camaraderie entre tous les membres de l’Association. Kantigui souhaite une bonne et heureuse année à cette association aux nobles idéaux qui mérite d’être encouragée et soutenue dans la réalisation de ses activités.


Cinquantenaire de l’école catholique de Saaba en mars 2007

Kantigui a ouï dire que le jubilé d’or marquant les cinquante ans de l’école primaire catholique Saint Joseph de Saaba aura lieu du lundi 19 mars au dimanche 25 mars 2007. Pour ce faire, une rencontre de concertations s’est tenue le samedi 16 décembre 2006 dans ladite école en vue de préparer la célébration de ce cinquantenaire.

Un comité d’organisation de dix-sept membres présidé par Emmanuel Nacoulma est à pied d’ouvre. Une assemblée générale de tous les anciens élèves et instituteurs de l’école Saint Joseph, créée en octobre 1955 et gérée par la congrégation des frères de la Sainte famille est prévue pour ce samedi 13 janvier 2007 à 9 heures au sein dudit établissement à Saaba.


Le correspondant AIB de Titao menacé

Kantigui a ouï entendre que le correspondant AIB de Titao serait l’objet de menaces et de propos injurieux de la part d’un maeuticien. L’on se rappelle, en octobre 2006, que »l’affaire SAMBO" ou l’affaire des accouchements non assistés, avait défrayé la chronique à Titao. Le 4 octobre, plusieurs centaines de femmes ont participé à une marche de protestation où elles ont tenu à dire leur ras-le-bol face à une situation qu’elles ont qualifiée de "violences faites aux femmes".

Trois femmes en travail ont accouché à même le sol dans l’enceinte de la maternité de Titao pendant que le maeuticien de garde, Ouédraogo Sambo, serait resté enfermé dans une salle. Kantigui note que les faits sont têtus et que le correspondant n’a fait que raporter l’événement comme il se devait. Pour le maeuticien, notre correspondant aurait été orienté dans son travail par des "gourous".

Kantigui tient à noter à l’attention du maeuticien que le correspondant AIB de Titao ne s’est intéressé qu’aux faits et n’a subi d’injonctions de la part de quelque personne que ce soit. Depuis le 04 janvier, soit trois mois après l’événement, le maeuticien, actuellement affecté au district sanitaire de Ouahigouya, ne ferait qu’appeler notre correspondant pour l’injurier et le menacer. Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? Qu’en veut-il au juste au correspondant ?

Kantigui qui suit cette affaire de très près interpelle la direction régionale de la Santé du Nord quant à la sécurité de l’agent.

Kantigui

Sidwaya

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