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<I>Pot-Pourri </I> : Incidents entre militaires et policiers : des gens en ont profité pour s’enrichir

Publié le vendredi 5 janvier 2007 à 11h54min

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Après la crise entre policiers et militaires les 20 et 21 décembre 2006, nombre de citoyens se sont plaints du fait que leurs installations ont été saccagées par les insurgés.

Beaucoup de stations d’essence ont été mises à sac, des magasins de prêt-à-porter vidés de leur contenu, des boutiques de vente d’appareils électroniques, téléphones portables "dépouillés", etc.

Au lendemain de ces jours de tension, les regards s’étaient tous tournés vers les corps habillés qu’on traitait de tous les noms d’oiseaux et même de voleurs. Accusation trop hâtive ? En tout cas, des civils ont également profité de l’occasion pour dévaliser des locaux. Au quartier Koulouba, l’essence se vendait dans la rue en bouteille et à vil prix après les incidents.


Un évadé sidéen

Le 20 décembre dernier, une manifestation de jeunes militaires avait conduit ceux-ci à ouvrir les portes de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Conséquence, plus de 600 détenus avaient pris la poudre d’escampette. Certains sont revenus et d’autres ont été repris.

Malheureusement, la majorité des évadés est toujours dans la nature. Parmi eux se trouve un individu de nationalité béninoise, particulièrement dangereux. Il s’appelle Adjanohon José Honoré. Il est né en 1977 au Togo. A Ouaga, il exerçait la profession de marabout.

En effet, cet homme est à craindre, parce que porteur du VIH, il contamine volontairement ses partenaires, et c’est ce qui l’avait conduit en prison où il était incarcéré pour viol et escroquerie. Où se trouve-t-il actuellement ? Est-il toujours au Burkina ? Est-il retourné dans son Bénin natal ? A-t-il émigré vers d’autres cieux ?

Les questions restent en suspens et on ne peut que demander de la vigilance de la part des uns et des autres, surtout des autorités policières burkinabè et béninoises afin que cet oiseau hyper-dangereux retourne en cage.


Projet 1200 livres au Nahouri : on attend toujours la lumière

Dans un de nos pots-pourris, nous annoncions une réunion convoquée par le directeur provincial de l’Enseignement de base et l’association des parents d’élèves pour faire le bilan du projet 1200 livres. La réunion n’a pas apporté plus de lumière à ce que l’on dit.

Au chapitre des dépenses, l’unanimité n’a pas été faite sur certaines rubriques tels les réparations de véhicule et les travaux d’entretien. Une confusion entre dons gratuits et achats de livres a été constatée.


Dagano suspendu pour 4 matches

L’attaquant burkinabè de Sochaux, Moumouni Dagano n’a véritablement pas de chance ces derniers temps. Eloigné des stades suite à une blessure, il a été obligé de passer à l’équipe réserve de Sochaux pour se refaire une santé afin d’espérer regagner l’élite. C’est ainsi que cela se passe dans ces genres de championnat.

Malheureusement au même moment, le joueur burkinabè a écopé d’une suspension pour 4 matches avec la réserve sochalienne. Cela fait suite à son expulsion du terrain le 16 décembre dernier à l’occasion du match contre Epinal. Pour la sanction, le club a fait appel.


Distribution de gaz : que se passe-t-il à la SONABHY ?

Ce lecteur interpelle la direction de la Société nationale des hydrocarbures face à une certaine pénurie de gaz pendant la période de fêtes.

"Monsieur le directeur général,

Nous sommes au regret de vous informer que depuis un certain temps, la livraison de gaz auprès des consommateurs est irrégulière et cela s’est accentué avec l’approche des fêtes.

C’est un phénomène que nous ne comprenons pas surtout que le gouvernement encourage l’utilisation du gaz par les ménages en vue de la lutte contre la désertification.

C’est pourquoi nous nous adressons à vous afin d’être éclairés sur ces désagréments qui, s’ils demeurent sans solution, risquent de compromettre cette lutte conte la désertification.

A l’heure où nous vous écrivons, les populations cherchent d’urgence à s’approvisionner en gaz mais impossible d’en trouver chez les revendeurs et dans cette situation nous, les revendeurs, ne savons plus quoi leur répondre. Voici pourquoi nous nous sommes vu obligés de vous adresser cette lettre dans l’espoir de trouver des solutions idoines, surtout que ce n’est pas la première fois que cela nous arrive.

Si ce problème relève de votre société alors que votre personnel ne veut pas en entendre parler de la privatisation, faites en sorte qu’il n’y ait plus de rupture.

Dans le cas contraire, libéralisez le secteur afin de permettre à d’autres sociétés qui veulent le bien-être de la population (consommateurs) de se positionner."


Boussouma : les jeunes reconnaissants à 2 intellectuels

Samuel Salo, professeur au département d’histoire et archéologie de l’université de Ouaga et le Docteur Poussi Sawadogo, enseignant -chercheur à l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI) ont récemment reçu chacun un certificat de reconnaissance.

Cette manifestation de reconnaissance est venue de l’Association des jeunes pour le développement de Boussouma / Sanmatenga (AJDDB/S) qui, par ce geste, traduit toute sa gratitude au professeur d’université et à l’enseignant-chercheur pour leur participation active à la fête du Naab-Kitoaga de Sa Majesté le Dima Sonré de Boussouma.

Une fête organisée par l’association le 2 décembre 2006 avec comme parrain le professeur d’université et comme animateur de la conférence sur "Histoire du royaume de Boussouma : des origines à nos jours", le Dr Sawadogo.


Le DG du CENOU en deuil

C’est le deuil dans la famille Sangaré qui vient de perdre un homme très apprécié par tous ceux qui ont eu la chance de l’approcher et de bénéficier de sa bonté, d’une manière ou d’une autre.

En effet, Gouli Sangaré a été arraché à l’affection des siens hier jeudi 4 novembre aux environs de 3h du matin. Il a été inhumé le même jour dans l’après-midi dans son village natal de Bangassogo dans le département de Kiembara, province du Sourou.

Le regretté était le géniteur de Robert Bibia Sangaré, directeur général du CENOU. Les Editions "Le Pays" présentent leurs condoléances à la famille du disparu.


CITO : une campagne pour la pièce "L’os de Mor Lam"

Le Carrefour international de Théâtre de Ouagadougou (CITO) est en train de mettre les bouchées doubles pour la réussite de sa pièce "L’os de Mor Lam". Dans cette perspective, il organise aujourd’hui une conférence de presse en vue de la campagne de diffusion de la pièce prévue pour bientôt. Le CITO avait déjà diffusé du 24 août au 21 octobre 2006 une autre pièce, "Le prodige de Nora".


Greenstone Records inaugure son nouveau studio d’enregistrement

Le Label Greenstone Records inaugure, dans la soirée du vendredi 5 janvier 2007, son nouveau studio d’enregistrement situé au 41 de l’avenue Saye Zerbo, Koulouba, secteur 4.

Ce studio est grand d’environ 70 m2. Il dispose d’un salon lounge pour le confort des artistes, d’un bureau, d’une cabine technique, d’une salle de prise de voix d’environ 20 m2 pouvant recevoir un orchestre complet pour les enregistrements live.

Le studio est équipé d’une console numérique TASCAM 16 pistes, d’un traitement Presonus, d’une interface audio MOTU 2408, de deux ordinateurs portables, etc.


BLOC-NOTES

Les ressortissants de la province du Boulgou, militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à Ouagadougou, se retrouvent pour une rencontre d’information le mardi 9 janvier 2007 à partir de 18h au siège du parti.

Le Pays

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